Les travaux de la Commission de la représentation électorale du Québec (CREQ) au sujet de la refonte de la carte font couler beaucoup d’encre dernièrement, surtout dans l’est de Montréal. En effet, l’un des projets sur la table jusqu’à maintenant proposait de scinder Anjou-Louis-Riel et, par le fait même, de faire disparaitre ce comté. Karine Boivin Roy, députée d’Anjou-Louis-Riel et adjointe gouvernementale au ministre responsable de la Métropole, a confirmé ce jeudi l’intention de son gouvernement de déposer finalement un projet de loi suspendant les travaux de la CREQ visant cette refonte jusqu’en 2030. Voici sa déclaration complète, envoyée à EST MÉDIA Montréal :

« À vous, citoyennes et citoyens d’Anjou-Louis-Riel et de l’est de Montréal, aujourd’hui, nous avons eu une TRÈS grande nouvelle pour la démocratie!

Ce matin, le ministre Jean-François Roberge a annoncé l’intention du gouvernement de déposer un projet de loi visant à suspendre les travaux sur la révision de la carte électorale.

Cela veut dire que le comté d’Anjou-Louis-Riel qu’on connaît sera toujours bien présent en 2026.

Depuis septembre, j’ai fait toutes les représentations possibles pour mettre de l’avant les intérêts de mes concitoyens-concitoyennes.

Vous, résidents, organismes communautaires, gens d’affaires, élus et ex-élus de tous paliers confondus, m’avez appuyée et avez exprimé clairement votre désaccord face au retrait du comté d’Anjou-Louis-Riel. Vous avez été entendus par notre gouvernement.

Je répondrai toujours présente pour défendre les citoyens et citoyennes de mon comté, comme ceux de toute la population montréalaise! »

Effectivement, la refonte dans sa forme actuelle transformerait les frontières de nombreuses autres circonscriptions dans le secteur, dont Rosemont. Différents élus et personnages publics s’étaient rassemblés récemment pour montrer leur désaccord ferme avec le projet de refonte en cours.