Dans un communiqué de presse envoyé aux médias, les groupes militants Mobilisation 6600 Parc-Nature MHM ainsi que Mères au front s’unissent afin de demander un « suivi adéquat » au sujet de la marée noire observée dans le fleuve Saint-Laurent, dans le secteur Pointe-aux-Trembles (PAT), le 11 juillet dernier.

« Répondant à l’appel à l’action du regroupement Le vivant se défend pour la Journée nord-américaine des déversements pétroliers, Mobilisation 6600 Parc-Nature MHM et Mères au front Montréal exigent un suivi adéquat de la marée noire ayant eu lieu dans le fleuve St-Laurent, observée notamment dans le secteur de PAT », indique le communiqué de presse.

« Nous sommes grandement préoccupées par l’incident observé dernièrement à PAT et à d’autres endroits jusqu’à Varennes. À ce jour, combien de litres d’hydrocarbures et d’eau ont été recueillis? Qu’en est-il du nettoyage et des dommages qu’ont subi la faune et la flore du secteur? La zone touchée est fréquentée par le chevalier cuivré, une espèce protégée, quelles mesures ont été déployées? Depuis le 15 juillet, c’est le silence radio. On parle d’un incident grave : la population doit être informée! », souligne Isabelle Senécal, porte-parole de Mères au front Montréal.

« Dans l’optique de mettre en place des mesures de prévention adéquates afin d’éviter d’autres désastres de ce genre, il faut d’abord savoir d’où vient ce déversement. Quelle est la source? Étant donné que le gouvernement a suspendu l’enquête du côté terrestre, doit-on en déduire que l’origine est maritime? S’agit-il d’un bateau transitant au Port de Montréal? Si c’est le cas, il est d’autant plus important d’adresser l’origine du problème, puisqu’il est question d’augmenter de beaucoup le trafic maritime dans le fleuve et dans le Saguenay. Ce cours d’eau constitue l’un des patrimoines naturels les plus riches en Amérique du Nord, un noyau de biodiversité exceptionnel, en plus d’être une source d’eau potable pour des centaines de milliers de personnes. Ça ne touche pas juste l’environnement, ça touche directement la santé des gens. Il est absolument primordial que le suivi de ce genre d’incidents soit très serré. On attend des réponses », mentionne quant à elle Elisabeth Greene du mouvement Mobilisation 6600 Parc-Nature MHM.

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