Karine Boivin Roy, députée d’Anjou–Louis-Riel, adjointe de la ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, et adjointe de la ministre responsable de l’Emploi (Courtoisie)

KARINE BOIVIN ROY : « L’EST EST EN MOUVEMENT ET LES EFFORTS SE POURSUIVENT »

Activement impliquée dans le développement de l’est de la métropole et dans la réalisation de projets qui répondent aux besoins de la population, la députée d’Anjou–Louis-Riel, adjointe de la ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, et adjointe de la ministre responsable de l’Emploi, Karine Boivin Roy priorise un engagement continu envers les citoyens et organismes de son comté, mais aussi de ceux du territoire de l’est plus largement.

Cette rencontre avec EST MÉDIA Montréal fut l’occasion pour l’élue de réaliser un bilan de mi-mandat et de constater les résultats positifs des nombreuses réalisations de son équipe et de ses collaborateurs, des actions qui bénéficient aux citoyens de son comté, mais aussi à ceux des comtés avoisinants.

Députée d’Anjou–Louis-Riel depuis un peu plus de deux ans, Mme Boivin Roy siège sur les commissions parlementaires des Institutions (CI) et de l’Économie et du Travail (CET). Depuis le début de son mandat, elle a travaillé sur 31 projets de loi et réalisé 38 déclarations en tant que députée à l’Assemblée nationale depuis l’hiver et le printemps 2023. « Il y a tout un corpus de projets de loi sur lesquels on a travaillé qui, ultimement, a des impacts sur les citoyens dans leur quotidien. Et c’est aussi une des manières à notre disposition pour leur montrer qu’on est là pour eux », précise la députée.

Un engagement communautaire et citoyen

Pour l’élue, il est essentiel de servir la population en adoptant une approche humaine et personnalisée afin d’apporter des solutions adaptées aux problématiques que celle-ci rencontre. « La première des choses lorsqu’on ouvre un bureau de comté, c’est de mettre sur pied une équipe de personnes compétentes qui sauront répondre aux citoyens de manière à offrir un service de qualité. C’est aussi de contribuer plus largement au bien-être des Québécois et des Québécoises en soutenant et en mettant en application les priorités gouvernementales », ajoute Karine Boivin Roy.

La députée d’Anjou–Louis-Riel et son équipe collaborent étroitement avec la communauté, les organismes communautaires et les entreprises afin de répondre à une variété d’enjeux. Depuis le début de son mandat, environ 1 000 citoyens ont contacté le bureau de comté de la députée, rapporte-t-elle. « Ce que ça veut dire concrètement, c’est qu’on a de deux à trois cas citoyens par jour. Et les gens nous appellent pour toutes sortes de choses : immigration, aide aux nouveaux arrivants, soutien face aux enjeux et questions de santé, aide aux familles en difficulté financière, soutien face aux enjeux d’éducation. Je pense que la plus grande qualité d’un politicien est avant tout d’écouter les citoyens, et nous voulons nous rendre disponibles, avoir une approche humaine et accessible. »

En plus de demeurer à l’écoute des résidents de son comté à titre de députée, l’adjointe gouvernementale à la Métropole et à l’Emploi se donne également comme mandat d’appuyer et de représenter les partenaires communautaires et économiques de l’ensemble du territoire de la métropole et particulièrement de l’est. Pour l’élue, ces derniers « sont vraiment à pied d’œuvre », mais ne disposent malheureusement pas des budgets et des ressources nécessaires « pour accomplir leur mission à la hauteur des grands besoins du territoire ».

« Notre travail est d’établir avec eux des liens étroits et qui sont maintenus au fil du temps. On assure une présence et une participation dans les activités communautaires et économiques, mais aussi dans les conseils d’arrondissement, dans les consultations publiques, dans les instances, que ce soit la Chambre de commerce de l’Est de Montréal, le Comité de développement de l’Est de Montréal ou encore le Centre de services scolaire de Montréal, par exemple », précise Mme Boivin Roy.

Pour la période 2024-2025, 51 organismes ont pu bénéficier à ce jour d’une aide financière provenant du Programme de soutien à l’action bénévole (PSAB) annuel. « À terme, ce sera une centaine d’organismes qui seront soutenus par notre PSAB en 2024-2025. Depuis le début du mandat, quand on additionne tout ça, ça totalise presque 300 000 $ qu’on a investis pour pouvoir aider les organismes communautaires du comté, mais aussi les organismes régionaux. Cela fait une réelle différence sur le terrain », assure l’élue.

De multiples projets dans l’est 

Santé, urbanisme, transport, logement ou développement économique : Karine Boivin Roy s’investit activement dans plusieurs dossiers clés visant à revitaliser l’est.

En matière de développement, la députée cite en exemple plusieurs récents projets à fort impact pour l’est : l’agrandissement du bloc opératoire de l’Hôpital Santa Cabrini, l’investissement de 100 M$ en technologies de pointe à l’Institut de cardiologie de Montréal, la nouvelle unité de soins palliatifs en CHSLD à Saint-Michel, les travaux de construction en cours pour 2 maisons des aînés (à Mercier–Hochelaga-Maisonneuve et à Rosemont–La Petite-Patrie (RPP)), l’inauguration de l’école secondaire Irma-Levasseur ou encore la réparation du toit du Stade olympique.

« Il y a énormément de travail qui est en cours. S’ajoute aussi l’annonce du centre de tri dans Montréal-Est, la protection des milieux humides dans le parc du Boisé-Jean-Milot, le parc éponge Pierre-Bédard et les travaux de décontamination dans l’est en général. Évidemment, il y a aussi le secteur du transport, le SRB Pie-IX maintenant en pleine fonction, le pont d’étagement Anjou qui a été complété et les travaux qui avancent au niveau de la ligne bleue », ajoute l’élue.

La Mesure de l’Est

Dans le cadre de la revitalisation de l’est, Karine Boivin Roy considère essentiel de poursuivre les efforts amorcés sur le terrain depuis le lancement de la Mesure de l’Est en juin 2023, annoncée dans le budget 2023-2024 du gouvernement du Québec. Il s’agit d’un fonds ciblé pour la revitalisation de ce secteur de Montréal, qui honore la déclaration signée par la ministre Chantal Rouleau en 2019. La députée souligne qu’actuellement, « une vingtaine de projets ont été déposés » et que cette initiative échelonnée sur 3 ans, qui comporte une mesure d’aide financière de 23 M$, continuera d’offrir des retombées qu’elle qualifie de « très intéressantes, tant sur le plan économique que social ».

En février dernier, Mme Boivin Roy a annoncé, au nom du ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal de l’époque, Pierre Fitzgibbon, un montant de plus de 5  M$ pour le développement de 3 projets dans l’est. Ces initiatives, soit la mise en valeur du site de l’église Saint-Enfant-Jésus, à Pointe-aux-Trembles, la construction d’un nouveau bâtiment pour l’organisme le SAC d’Anjou, offrant des services communautaires sur le boulevard Yves-Prévost, et la revitalisation du P’tit Beaubien, dans l’arrondissement de RPP, ont été choisies pour leur potentiel « à créer un effet de levier afin d’améliorer les milieux de vie et d’attirer des familles, des travailleuses et travailleurs, des entreprises et des investissements (…) ».

« Sans dévoiler l’annonce de projets à venir, je vous confirme que la ministre Christine Fréchette et moi annonceront, d’ici peu de temps, des belles nouvelles pour l’est de Montréal », assure la députée.

Victoire de la refonte électorale

Lors de la refonte électorale de l’an dernier, le scénario présenté par la Commission de la représentation électorale (CRE) du Québec envisageait de faire disparaître le comté d’Anjou–Louis-Riel et de le diviser dans les circonscriptions voisines. Si cette voie était empruntée, le nom « Anjou », riche d’une histoire de plus de 50 ans, allait disparaître de la carte électorale québécoise. La députée a été à l’avant-plan d’une vaste mobilisation dans l’est de Montréal, « un secteur déjà reconnu comme ayant des iniquités territoriales », selon Mme Boivin Roy.

« Nous avons donc fait les représentations à toutes les instances que nous avons pu, que ce soit lors des consultations publiques de la CRE ou encore à la commission de l’Assemblée nationale, à Québec. Nous avons déposé un mémoire très étoffé et nous avons recueilli 175 appuis, de la mairesse Valérie Plante, de tous les conseillers de la Ville de Montréal, mais aussi des organismes communautaires, des entreprises, des institutions et des citoyens individuels. »

Après plusieurs mois, la bataille fut finalement gagnée. « Il ne fallait pas que Montréal perde une voix et son poids démocratique à l’Assemblée nationale. On sait que c’est déjà passé de 28 à 27 circonscriptions dans les dernières années. On ne voulait surtout pas que ça passe de 27 à 26 », souligne l’élue.

Regarder vers le futur

Plusieurs dossiers en cours sont actuellement sur le radar de la députée du comté d’Anjou–Louis-Riel, qui ne compte pas réduire la cadence, jugeant que de participer au développement du territoire de l’est de Montréal est un véritable « privilège ».

« Si vous regardez les chiffres qui sont sortis récemment, la Ville de Montréal estime que le potentiel de nouveaux logements dans l’est est de 100 000 unités. Donc, cela signifie qu’à peu près 200 000 nouveaux résidents vont venir sur le territoire. Et la Chambre de commerce de l’Est de Montréal a réalisé une étude qui démontre que les perspectives du marché du travail d’ici 2030 vont générer 137 000 emplois dans l’est », illustre-t-elle.

La question du transport et celle de l’enclavement de l’est, que Mme Boivin Roy considère comme « l’un des principaux obstacles à son essor », restent des enjeux majeurs sur lesquels son équipe s’engage à poursuivre ses efforts, en collaboration avec les ministres Rouleau et Fréchette et leur équipe respective. « Le projet de la ligne bleue, par exemple, on va continuer de suivre ça de très près », donne-t-elle en exemple.

La députée mentionne également la poursuite du dossier de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, « une infrastructure de grand calibre pour desservir la population, attirer les talents et accélérer la recherche médicale », ou encore de celui du Projet structurant de l’Est (PSE) que Mme Boivin Roy qualifie de « colonne vertébrale pour la revalorisation de l’est de la métropole ».

Elle ajoute que les nombreux projets en aménagement du territoire et en urbanisme, notamment à Anjou où plus de 2 000 unités d’habitation sont à l’étude avec l’arrondissement, « vont aussi créer d’importants changements ».

Elle conclut en soulignant « que tous les acteurs sont mobilisés et s’entendent pour dire que les planètes sont alignées pour un développement de l’est qui rejoint les aspirations sociales et économiques des gens de ce vaste territoire de la métropole ».


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