Complètement dédiée au domaine de la santé et du mieux-être, la Cité médicale Angus propose une gamme unique de soins et de services dans ce secteur de Rosemont. Construit en 2021, le complexe du 2601, rue William-Tremblay a rempli à ce jour 95 % de ses 4 étages totalisant 100 000 p2.

Il s’agit d’une « occasion unique » pour des entreprises du milieu de la santé de se joindre à une communauté déjà très diversifiée, selon les représentants de la Société de développement Angus (SDA), l’entreprise d’économie sociale derrière le projet. « Il reste 3 000 à 4 000 p2 au 3e étage qui pourraient être destinés à un usage lié à la santé », explique Marilou Hudon-Huot, vice-présidente Location commerciale à la SDA.

Petit retour en arrière : comment s’est développé ce projet qui rassemble aujourd’hui autant de professionnels de la santé? Tout d’abord, il faut savoir que c’est avec une grande rapidité que le concept de la Cité médicale Angus a trouvé preneur.

« La Clinique Angus, initialement située au 4101, rue Molson, avait besoin d’expansion, parce qu’elle visait à devenir le plus gros groupe de médecine de famille (GMF) au Québec. Cela a été notre point d’ancrage pour partir le projet du bâtiment », raconte Charles Larouche, vice-président directeur à la SDA. Au courant de la construction de l’édifice de la Cité médicale Angus, l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont lance un appel d’intérêt pour la relocalisation de sept salles d’opération en chirurgie d’un jour, principalement dans le domaine de l’ophtalmologie. La SDA remporte la soumission. Ce déménagement fait en sorte que les trois quarts de l’édifice sont loués dès 2022.

Aujourd’hui, on retrouve dans le bâtiment une clinique de chiropratique, de dentisterie, d’esthétique et une clinique spécialisée en soins maxillo-faciaux. C’est par ailleurs grâce à un partenariat avec HUOTCO, constructeur et gestionnaire immobilier spécialisé dans le bâtiment médical, que l’histoire aura été un succès, souligne le vice-président directeur.

Mais au-delà de la Cité médicale Angus, comment est-ce que le secteur a su devenir le pôle d’attraction pour les entreprises de soins de santé qu’il est aujourd’hui? L’ouverture du CLSC de Rosemont en 2010, rue Rachel, a été le point de départ de cette aventure, selon M. Larouche. « À cette époque-là, le directeur des services professionnels au CIUSSS de l’Est de Montréal, responsable du projet du CLSC, c’était le Dr Loubert, et c’est avec lui qu’on a discuté pour amener une clinique au 4101, rue Molson », indique-t-il.

Aujourd’hui, 30 % des 75 entreprises établies dans le Technopôle Angus gravitent autour du monde de la santé. Il suffit de penser au siège social de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (4200, rue Molson) ou à CASTL, une entreprise de formation pour les techniciens en biotechnologies (4100, rue Molson). « Donc, l’attractivité pour les entreprises du secteur de la santé est plus large qu’un seul bâtiment, elle est inclusive sur le quartier », souligne Mme Hudon-Huot.

Enfin, la SDA souhaite souligner qu’il reste aussi un espace commercial libre à louer au rez-de-chaussée de l’édifice de la Cité médicale Angus. Le commerce qui s’y établira n’a pas à avoir de lien avec le monde de la santé, précise-t-on.

« Il nous reste donc aussi un local commercial qui pourrait être de la restauration ou une boutique, qui serait le voisin de La Chope Angus. Il s’agit du seul espace commercial qui est disponible sur Angus et on ne prévoit pas non plus qu’il y ait dans les prochaines années de nouveaux espaces dédiés à la restauration qui deviennent disponibles à la location », termine Mme Hudon-Huot.

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