Les membres du comité directeur d’est en Est (Courtoisie CCEM)

LE SOMMET DE L’EST ARRIVE À GRANDS PAS

Les grands acteurs de l’est de Montréal se rassembleront pour la première fois d’ici un peu moins d’un mois afin de présenter les projets qui changeront le visage de la métropole.

À l’occasion du dévoilement de l’initiative d’est en Est en mai dernier, les 9 organisations du comité directeur en ont profité pour annoncer que le 13 novembre prochain se tiendra le Sommet de l’Est. Plusieurs membres de la société civile y seront, comme Centraide du Grand Montréal, la Fondation du Grand Montréal, l’organisme d’aide aux immigrants Inici ou encore Montréal International.

« Il y a eu la Déclaration pour l’Est, qui est un document très important signé en 2018 et qui impliquait la Ville de Montréal et le gouvernement du Québec. Mais au-delà de cela, on a vu que dans le passé, les secteurs en revitalisation qui ont réussi à réaliser leurs ambitions avaient connu une importante participation de la part de la société civile. C’est pour cela qu’on a créé « d’est en en Est », le Pacte pour l’Est et le Sommet, pour que tout le monde puisse travailler ensemble », explique Jean-Denis Charest, président-directeur général (PDG) de la Chambre de commerce de l’Est de Montréal (CCEM) et membre du comité directeur de l’initiative d’est en Est.

Jean-Denis Charest, PDG de la CCEM (Courtoisie CCEM)

À ces acteurs de la société civile se joindront de grosses pointures des différents paliers de gouvernement. Ainsi, on attend déjà la présence de Soraya Martinez Ferrada, ministre fédérale du Tourisme et responsable de Développement économique Canada pour les régions du Québec; Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, et responsable de la métropole; France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Habitation; Chantal Rouleau, ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire; Karine Boivin Roy, députée d’Anjou Louis-Riel; Valerie Plante, mairesse de Montréal; Caroline Bourgeois, vice-présidente du comité exécutif; et Anne St-Laurent, mairesse de Montréal-Est.

On espère aussi de la part des décideurs publics qu’ils prendront à cette occasion des engagements clairs pour revitaliser l’est de la métropole. « Je souhaite que ce moment-là puisse être un catalyseur pour amener les gens en amont à travailler. D’ailleurs, nous avons envoyé une délégation à Ottawa qui est allée vendre l’est de Montréal et son potentiel. Il faut amener les gens à créer ces discussions-là, ces moments de connexion », souligne Jean-Denis Charest.

Un Pacte pour l’Est

Le Sommet, qui se tiendra au Stade olympique et qui pourra accueillir jusqu’à 500 participants, se déroulera toute la journée, de 7h30 à 19h00, et proposera des présentations et conférences qui s’articuleront sur sept thématiques. On abordera ainsi les idées pour désenclaver l’est de Montréal, améliorer les milieux de vie, transformer les passifs environnementaux en actifs, faire de l’est de Montréal un pôle santé. On voudra aussi y examiner comment il est possible de favoriser l’interface entre les industries et les milieux de vie, d’offrir une économie innovante, performante et durable, de faire de l’est un milieu convivial et sécuritaire ainsi qu’un réel pôle récréotouristique.

La conférence en mai dernier pour annoncer l’initiative d’est en Est et son financement (Courtoisie CCEM)

Mais au-delà de toutes ces discussions, la présentation d’actions concrètes menées par les signataires du Pacte pour l’Est volera sans doute la vedette. M. Charest ne voulant pas vendre la mèche avant la tenue du Sommet, ces initiatives sont jalousement gardées secrètes. On sait toutefois qu’on recherche des idées et gestes « structurants » pour l’est de Montréal. « Il faut qu’on puisse se dire qu’il y a eu « un avant et un après » le Sommet. On veut des engagements concrets de la part des organismes et gouvernements », insiste le PDG de la CCEM.

En effet, le Pacte pour l’Est demande de ses signataires qu’ils réalisent une action (projet ou engagement) qui s’inscrit dans les orientations de l’initiative d’est en Est et qui respecte les principes de concertation, d’acceptabilité sociale et de respect des communautés de l’est de Montréal au cours des trois prochaines années. Toujours selon le Pacte, en plus d’être présentée lors du Sommet de l’Est, l’action doit avoir le financement et les ressources nécessaires à sa réalisation et elle doit appeler à la collaboration entre les différents acteurs afin de favoriser la revitalisation de l’est.

Ateliers et réseautage

En parallèle aux présentations, des organismes locaux seront invités à animer des ateliers de travail collaboratifs. Ces ateliers couvriront une variété de domaines d’intérêt allant de la mobilité durable à la sécurité alimentaire en passant par l’accès au sport ou à la culture. Chacun de ceux-ci sera animé par des représentants d’organisations et des experts engagés dans la transformation positive de l’est.

Bien évidemment, afin que puissent naître de nouvelles collaborations et foisonner les idées futures qui changeront l’est, des moments de réseautage sont aussi au programme du Sommet.

Pour réserver des billets pour le Sommet de l’Est, le 13 novembre prochain, suivez ce lien. Les organismes communautaires et les travailleurs autonomes peuvent se procurer des billets à 59 $, tandis que l’admission générale est de 119 $.


Cette série spéciale est financée par la Chambre de commerce de l’Est de Montréal.