SANEXEN CHOISIT L’EST DE MONTRÉAL POUR IMPLANTER LE PREMIER CENTRE DE TRAITEMENT DE MATIÈRES FINES (CRD) EN AMÉRIQUE DU NORD

 

Bonne nouvelle pour l’Est de Montréal, mais surtout grande innovation sur le plan environnemental pour l’entreprise SANEXEN, qui vient ainsi répondre à une problématique de longue date dans le secteur de la construction, rénovation et démolition (communément appelé CRD). C’est que ce dernier génère annuellement environ 400 000 tonnes de matières fines au Québec qui, en grande partie, doivent malheureusement prendre le chemin de l’enfouissement, faute de technologie pour les recycler adéquatement. On parle ici de résidus très fins générés par une foule de matières diverses comme le béton, la brique, la roche, le gypse, le verre, etc.

Mais ce sera maintenant chose du passé avec la technologie développée par les ingénieurs de SANEXEN et les nouvelles installations de l’entreprise qui devraient être implantées d’ici la fin de 2020 à Montréal-Est, à même le site de leur filiale Sol +, le seul centre intérieur de traitement des sols contaminés au Canada. La technologie novatrice créée par SANEXEN a d’ailleurs bénéficié récemment d’une subvention spéciale de Recyc-Québec à la hauteur de 450 000 $ pour développer les infrastructures de Montréal-Est. «C’est un projet qui nous tient vraiment à cœur et dont nous sommes particulièrement fiers car il démontre une fois de plus la capacité de SANEXEN d’innover et de trouver de nouvelles solutions aux défis environnementaux qui nous entourent. C’est une réalisation qui démontre bien le savoir-faire unique de nos équipes d’ingénieurs et de scientifiques», affirme Mathieu Germain, directeur développement stratégique chez SANEXEN.

Mathieu Germain, directeur développement stratégique chez SANEXEN.

Revitalisation de l’Est : une priorité

Si SANEXEN fait aujourd’hui partie de la grande famille de LOGISTEC (exploitation de terminaux portuaires et entreprises environnementales), elle a toujours eu un ancrage prédominant dans l’Est de Montréal depuis sa fondation il y a 35 ans par la famille Paquin, dont une deuxième génération gère encore aujourd’hui les destinées de l’entreprise. Leurs principales installations opérationnelles, outre le siège social de Brossard et autres infrastructures satellites, se trouvent d’ailleurs à Montréal-Est (centre de traitement des sols) et à Rivière-des-Prairies où évoluent la moitié de leurs 450 employés permanents.

Initialement spécialisée dans la gestion des transformateurs contaminés au BPC, l’entreprise s’est au fil des années diversifiée en ajoutant d’autres services en solutions environnementales tels que la décontamination des sols, la réhabilitation de sites contaminés, la gestion de matières dangereuses et le traitement des eaux, notamment, pour devenir aujourd’hui l’un des plus grands joueurs en Amérique du Nord dans ces domaines d’activité. Les équipes de SANEXEN ont par exemple contribué grandement aux efforts de décontamination et de traitement des eaux lors de la tragédie de Lac Mégantic, sont à l’œuvre dans divers projets de réhabilitation de conduites d’eau potable à Montréal, Toronto et New York, et ont participé à la réhabilitation de plusieurs immenses terrains de grandes entreprises sur le territoire québécois (Pratt & Whitney, Rio Tinto Alcan, minières, etc.).

En ce qui concerne l’Est de Montréal, SANEXEN a réhabilité depuis sa fondation de nombreux sites industriels, contaminés bien sûr en grande partie par des hydrocarbures, traces de l’industrialisation lourde du secteur, et continue encore aujourd’hui ce travail de longue haleine qui devrait se poursuivre encore pendant plusieurs décennies. Leurs installations de Montréal-Est et de Rivière-des-Prairies fonctionnent d’ailleurs à plein régime depuis quelques années. «Notre cœur est historiquement lié à l’Est de Montréal, nos opérations terrain s’y déroulent au quotidien et nous connaissons très bien les particularités du secteur et ses besoins au niveau environnemental. C’est pourquoi on sollicite souvent notre expertise sur le territoire, du côté des entreprises comme des instances gouvernementales. Il faut dire que nos installations dans l’Est sont bien supportées par notre département d’innovation et se démarquent régulièrement par de nouvelles technologies et procédés techniques», explique Benoit Dion, directeur comptes majeurs chez SANEXEN.

Benoit Dion, directeur comptes majeurs, SANEXEN.

Pas étonnant donc que l’entreprise accueille avec enthousiasme la volonté de l’administration Plante et du gouvernement Legault de dynamiser l’Est de Montréal, entre autres par l’injection de 200 millions de dollars spécifiquement dédiés à la décontamination de terrains dans les zones industrielles du SIPI et l’Assomption-Sud durant le premier mandat caquiste (un premier 100 M $ est déjà prêt à être distribué). «C’est certain que nous voyons cet investissement d’un bon œil pour l’Est de Montréal car le territoire en a vraiment besoin. C’est un premier pas en fait pour inciter l’arrivée de grands projets, car pour décontaminer un terrain industriel, ça prend généralement un projet de développement. Et justement, les coûts et les inconvénients reliés à la décontamination sont souvent tellement importants qu’il n’y a même pas de projet pour un terrain, même s’il est bien situé. L’investissement des gouvernements pour la décontamination des sols est donc une clef principale pour revitaliser l’Est de Montréal», avance Mathieu Germain.

Son collègue Benoit Dion est également d’avis que le budget de décontamination des sols annoncé par la ministre Chantal Rouleau aura un impact bien au-delà de la simple réhabilitation des terrains. «Le programme Revi-Sols mis sur pied au début des années 2000 par Québec a permis au total d’injecter 120 M $ en projets de réhabilitation, qui eux ont fini par générer des retombées économiques évaluées à 1,9 milliard de dollars et par créer quelque 16 000 emplois. On peut imaginer tout le potentiel de l’Est de Montréal avec ses millions de pi2 à décontaminer dans les prochaines décennies», explique-t-il.

Plutôt bien au fait des plans de développement projetés par les autorités dans l’Est de Montréal concernant la revitalisation des grandes zones industrielles, Mathieu Germain avoue être très allumé par ce qui se passe actuellement. «Ce que j’aime beaucoup, vraiment, c’est qu’on semble s’inspirer des meilleures solutions qui ont eu cours ces dernières années en termes de développement urbain sur la scène internationale. C’est très impressionnant de voir tout le travail qui est réalisé en ce moment pour planifier le futur de l’Est de Montréal, en espérant que ça ne reste pas sur les tablettes», dit-il.

Miser sur l’innovation

«Ce qui se dessine dans l’Est, c’est qu’il va y avoir certainement de nombreux défis pour la requalification des anciens terrains industriels, non seulement pour la décontamination, mais aussi pour l’aménagement d’infrastructures, et j’inclus bien sûr des infrastructures de transport. C’est une planification très complexe qui va demander une bonne expertise de tous les acteurs, mais aussi une capacité d’innovation et une certaine agilité des équipes qui seront appelées à prendre part à ces travaux», affirme Mathieu Germain.

Dans ce contexte, SANEXEN se positionne donc parmi les joueurs que l’on devrait voir évoluer sur le terrain dans les prochaines années. Pourquoi? Parce que l’entreprise est régulièrement appelée à gérer la réhabilitation de vastes superficies, mais aussi à traiter des contaminants complexes que peu d’entreprises au Québec peuvent prendre en charge actuellement. Par exemple, c’est SANEXEN qui a trouvé les solutions technologiques pour décontaminer le terrain de Pétromont sur la Rive-Sud de Montréal il y quelques années, contaminé notamment par des solvants chlorés, une première mondiale. «C’est vrai que notre structure d’entreprise est unique dans notre secteur d’activité parce que même si on a une bonne équipe en caractérisation et analyse, même si on se démarque régulièrement par nos innovations techniques et technologiques, nous demeurons avant tout des vrais entrepreneurs. Nous, notre ADN, c’est d’être sur le terrain et de découvrir des opportunités d’affaires en réalisant des travaux d’envergure», exprime Benoit Dion.


Le dossier spécial Environnement 2020 a été rendu possible grâce à la collaboration des partenaires suivants :