Aux abords du parc Molson, dans Rosemont (photo EMM).

ROSEMONT : OÙ IL FAIT BON VIVRE

Situé au cœur de Montréal, Rosemont offre à ses résidents une vie de quartier dynamique et sécuritaire, riche d’un passé industriel fort et définitivement tourné vers le développement durable et l’innovation. Les nombreuses places publiques et parcs font aussi du quartier un endroit où il fait bon vivre.

Une vie de quartier active

Plusieurs secteurs, bien différents, font la réputation enviable de Rosemont. On peut notamment évoquer d’entrée de jeu le Vieux-Rosemont, un quartier ouvrier typique des quartiers centraux montréalais, aujourd’hui relativement aisé. Situé à proximité des nombreuses carrières d’où était extraite la pierre grise de Montréal, le Vieux-Rosemont forme aujourd’hui un milieu de vie unique, ponctué de grands parcs verdoyants et traversé par la Promenade Masson. Depuis les années 1990, celle-ci connait d’ailleurs une revitalisation marquée par l’arrivée de nombreux commerces. La principale artère commerciale du quartier a beaucoup évolué depuis ses débuts dans les années 1910 et sa ligne de tramway dans les années 50, devenant aujourd’hui une destination prisée des Montréalais.es, particulièrement pour ses bars et restos.

Autre secteur phare du quartier : le Technopôle Angus. Situé à quelques pas du Plateau Mont-Royal et du Vieux-Rosemont, le Technopôle est une ancienne friche industrielle héritée de l’âge d’or du Canadien Pacifique où se construisaient des wagons de train et des locomotives au début des années 1900. Aujourd’hui, le quartier de 47 hectares est très animé, fort d’un développement immobilier important avec des zones industrielles, commerciales et résidentielles, ainsi que plusieurs espaces verts.

Maquette de la phase II du Technopôle Angus, en construction (photo courtoisie SDA).

Les rues Beaubien et Bélanger sont aussi deux artères importantes du quartier Rosemont. Une variété de restaurants, boutiques, et commerces de proximité font rayonner ces lieux de balade et de magasinage. On y retrouve aussi le fameux cinéma de quartier indépendant Beaubien qui, malgré sa devanture plutôt « vintage », offre une programmation bien actuelle. L’été, le quartier Rosemont offre également plusieurs marchés publics et certaines rues deviennent piétonnes.

Reconnu pour ses nombreux parcs et sa centaine de ruelles vertes (c’est l’arrondissement de Montréal qui en a le plus d’ailleurs), Rosemont est aussi célèbre pour abriter l’un des plus grands parcs de la Ville, soit le parc Maisonneuve. Étendu sur plus de 63 hectares, il se situe à proximité du Jardin botanique, un des plus grands au monde et une des attractions incontournables de la métropole. De plus, il possède aussi le seul terrain de golf proche du centre-ville (petit 9 trous, par 3, vestige d’un ancien parcours de championnat). À l’est du parc Maisonneuve, on peut aussi découvrir la Cité-Jardin. Construite entre 1940 et 1947, celle-ci s’articule sur un ensemble de rues en cul-de-sac et s’inspire des cités-jardins britanniques issues du mouvement « City Beautiful ». Elles offraient à l’époque une alternative verdoyante aux quartiers urbains montréalais.

Rosemont : tout à proximité

Non loin du quartier Rosemont, dans La Petite-Patrie, on retrouve une foule d’activités et de lieux très populaires par exemple le marché Jean-Talon, érigé en 1929 pendant la crise économique. Aujourd’hui, c’est le marché à ciel ouvert le plus important en Amérique du Nord. On y retrouve des fruits et légumes de saison, et ce, tout au long de l’année.

Toujours dans ce secteur, on peut facilement se balader dans la Petite Italie, quartier où les immigrants italiens ont pris leur marque au début du 19e siècle. La Plaza St-Hubert, reconstruite à neuf récemment, est aussi un incontournable, aujourd’hui connue pour son ambiance, ses animations et la diversité de ses boutiques.

Côté mobilité, le quartier Rosemont est très bien desservi avec deux stations de métro (Rosemont et Beaubien) et de nombreuses lignes d’autobus, sans parler du fameux SRB Pie-IX qui sera inauguré en 2022. Rosemont est également très bien pourvu par les réseaux BIXI et Communauto. Finalement, de nombreuses pistes cyclables ont aussi été aménagées dans le quartier. En juillet 2021, l’arrondissement de Rosemont—La Petite-Patrie est même devenu le premier arrondissement montréalais et la deuxième collectivité après la Ville de Montréal à se mériter la certification Vélosympathique Or, un programme de Vélo Québec qui encourage les collectivités et organisations à faire du vélo une réelle option de transport.

Le quartier Rosemont est aussi très attractif en termes d’emploi. En effet, plusieurs zones au sein même du quartier (secteur Bellechasse, secteur Angus, Espace affaires Rosemont, hôpitaux) offrent de nombreuses opportunités, et ce, dans divers domaines d’activités. On peut notamment y trouver le commerce de détail, les technologiques de l’information et des communications, la fabrication, les arts, le spectacle et les loisirs ou encore les services professionnels, scientifiques et techniques, les soins de santé et l’administration publique.

Quelques chiffres

Avec ses 144 000 résidents, l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie est le 3e plus populeux de la Ville de Montréal. Il s’étend sur 15.9 km² et offre notamment 10 jardins communautaires, 18 patinoires extérieures, 6 piscines extérieures, 2 arénas ainsi que 3 bibliothèques et une Maison de la culture.

Côté éducation, on retrouve 24 écoles primaires et 4 écoles secondaires dans le secteur public, le réputé Collège Jean-Eudes (privé) ainsi que le Cégep de Rosemont.

Un peu d’histoire

Vaste territoire agricole, Rosemont s’est tout d’abord nommé la Côte-de-la-Visitation, avec en ces lieux, en 1872, 57 familles qui l’habitent. En 1892, le Canadien Pacifique achète des terres pour construire les usines Angus d’où sortiront des wagons de train et locomotives.

C’est en 1903 que Rosemont vit un peuplement plus massif avec l’arrivée des actionnaires Ucal-H. Dandurand et H.S. Holt qui achètent du CP une bonne partie du Vieux-Rosemont d’aujourd’hui et la divisent en 2553 lots. Deux ans plus tard, le village de Petite-Côte prend le nom de Rosemont, en hommage à la mère de M. Dandurand.

Rosemont devient un quartier de Montréal en 1910 lorsqu’il est annexé à la Ville à cause notamment de ses nombreuses dettes. L’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie que nous connaissons actuellement a été instauré en janvier 2002.