UNE MISS QUÉBEC DE RDP-PAT EN FINALE NATIONALE
Après avoir décroché le titre de Miss Québec en 2022, une résidente de Rivière-des-Prairies (RDP) tentera bientôt le tout pour le tout au niveau national afin de remporter le titre de Miss Canada.
Geneviève McSween, 23 ans, est une ambulancière paramédicale passionnée de marathon et d’entrainement physique. Elle consacre aussi une partie de son temps à faire du bénévolat au sein des cadets de la Légion royale canadienne, qu’elle a rejoint à l’âge de 16 ans. Pourquoi une jeune femme qui se décrit comme étant un peu « garçonne » a-t-elle choisi d’enfiler une robe de bal afin de prendre part à un concours de personnalité?
« Je suis quelqu’un qui aime essayer de nouvelles choses. Je me suis dit que ça serait un nouveau défi. Lorsque je me suis inscrite à Miss Québec, il y a deux ans, je n’étais pas convaincue à 100 % de gagner. J’étais plutôt là pour profiter de cette expérience et rencontrer de nouvelles personnes. J’ai fait cela pour m’améliorer personnellement. J’ai été la plus surprise de toutes de remporter le titre! », raconte-t-elle.
Cette année, Geneviève McSween récidive donc pour démontrer qu’elle peut se démarquer au sein d’une cohorte encore plus diversifiée. « C’est certain que c’est un plus grand défi. Il y a des femmes de partout ailleurs au pays, autant francophones qu’anglophones », admet-elle.
La jeune femme a déjà su se tailler une place dans cette édition nationale, comme elle figure dans la liste des 20 finalistes dans la catégorie adulte (20-33 ans). Au total, elles sont désormais 34 femmes et adolescentes dans la course pour la finale, qui se tiendra en mai prochain, si on inclut les participantes de Miss Teen Canada (14-19 ans).
Celle qui a gradué comme ambulancière en décembre dernier et qui détient aussi le titre d’instructeur civil adjudant-maître dans le corps des Cadets de Pointe-aux-Trembles (PAT) n’a pas froid aux yeux et se dit prête à relever les défis du concours à nouveau. Car, contrairement à la croyance populaire, il n’est pas seulement question de paillettes et de fards à joues lorsqu’on souhaite devenir « Miss », au Québec ou au Canada. En effet, les participantes doivent s’adonner à une foule d’activités durant toute une année. Effectivement, pour évaluer leurs traits de personnalité, les organisateurs préparent des activités sportives et de plein air incluant du canot, du kayak, de la danse, de l’escalade, du ski nautique, des olympiades, de la course à relais et une chasse au trésor.
Mme McSween explique que les participantes sont évaluées par d’anciennes lauréates, sur leur personnalité et leur esprit d’équipe. La candidate idéale est ainsi une « personne compétitive, mais pas trop, qui laisse de la place aux autres et qui est aidante ».
Durant la période d’évaluation de Miss Canada, par exemple, la moitié des points alloués (50 %) est basée sur l’attitude générale durant le séjour et les activités. Ensuite, 35 % des points sont attribués lors du gala final, qui comprend une présentation devant public. Un dernier 15 % des points provient des votes du public.
Si plusieurs participantes choisissent de se préparer longuement pour la finale, Mme McSween est plutôt du genre à suivre l’énergie de l’instant présent et à faire preuve d’honnêteté sur scène. Cette formule l’a bien servie lorsqu’elle a remporté le diadème et l’écharpe de Miss Québec, croit-elle.
Par ailleurs, cette dernière souhaite qu’à son instar, plusieurs autres jeunes filles et femmes prennent part aux concours de personnalité, qui sont aujourd’hui à des années-lumière des compétitions de beauté et des défilés de maillots de bain d’antan. Pour la Prairivoise, il s’agit plutôt d’une occasion de prendre confiance en soi et de découvrir sa propre personnalité. « J’utilise la reconnaissance qui vient avec mon titre pour faire connaître le concours aux autres. Je veux en encourager le plus possible à y participer », souligne-t-elle. De plus, elle souhaite faire la promotion d’organismes qui lui tiennent à cœur, soit Opération Enfant Soleil et Héma-Québec. « Après m’avoir vu donner du sang et en faire la promotion, il y a des gens qui me disent qu’ils y sont allés pour la première fois. Ça, c’est une des plus belles choses que le titre de Miss Québec m’a permis de faire », termine-t-elle.