Le gouvernement du Québec octroie une somme de 20 000 $ à l’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve pour la réalisation de son projet « Étude de faisabilité pour bonifier et agrandir les milieux humides au parc du Boisé-Jean-Milot ». Ce soutien financier est offert dans le cadre du troisième appel à projets du Programme de restauration et de création de milieux humides et hydriques.

La nouvelle a été annoncée ce jeudi par la députée d’Anjou–Louis-Riel et adjointe gouvernementale au ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Karine Boivin Roy, au nom du ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides, Benoit Charette.

Le projet, sélectionné dans le cadre du volet 1 du programme, vise la réalisation d’études de préfaisabilité de projets de restauration et de création de milieux humides et hydriques.

« La conservation de nos milieux humides et hydriques est au cœur de nos priorités. Cela passe bien évidemment par la protection et l’utilisation durable, mais également par la restauration et la création de ces milieux. Le Programme de restauration et de création de milieux humides et hydriques permettra, à terme, de restaurer des milieux humides et hydriques altérés et d’en créer de nouveaux, ce qui sera bénéfique pour tous. Ces écosystèmes nous offrent de nombreux bienfaits, comme ceux d’atténuer les crues lors d’inondations ou de protéger la qualité de notre eau en alimentant les nappes souterraines », a indiqué Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides

« Il est primordial de conserver les milieux humides et hydriques, particulièrement dans les régions où le développement urbain a contribué à leur dégradation ou à leur disparition. Le parc du Boisé-Jean-Milot est une oasis verte au cœur d’artères commerciales tout près des Galeries d’Anjou. C’est à la fois un lieu d’évasion pour les citoyens et un paradis pour les insectes et les 85 espèces d’oiseaux qui y sont recensées. Ses milieux humides méritent d’être bonifiés et agrandis, et c’est grâce à cette étude que nous faisons un pas dans la bonne direction », a ajouté Karine Boivin Roy, députée d’Anjou–Louis-Riel et adjointe gouvernementale au ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal.