C’est à l’occasion du Salon de l’emploi et de l’intégration sociale des personnes demandant l’asile, le 4 décembre dernier, que la ministre de l’Emploi, Kateri Champagne Jourdain, et la députée d’Anjou-Louis-Riel et adjointe gouvernementale à la ministre de l’Emploi, Karine Boivin Roy, ont fait l’annonce du projet pilote pour intégrer des demandeurs d’asile dans le réseau de la santé et des services sociaux.

Le projet pilote vise à intégrer sur le marché du travail 1 500 demandeurs d’asile, d’ici 3 ans, dans la région de Montréal ainsi que dans celles de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches, annonce le communiqué émis à la même date par le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale.

« Les emplois ciblés par cette initiative sont, entre autres, ceux de préposés aux bénéficiaires, de préposés aux services alimentaires, de préposés à l’entretien ménager, d’agents administratifs, d’auxiliaires aux services de santé et sociaux et d’aides de service. L’objectif du projet est d’offrir des services d’aide à l’emploi ainsi que du soutien à l’inscription à la plateforme Recrutement Santé Québec. Pour être admissibles, les demandeurs d’asile doivent avoir un permis de travail valide au Québec et un niveau de français intermédiaire. À Montréal, le Centre de ressources en employabilité Montréal Centre-Ville (CREMCV) offrira les services d’aide et d’accompagnement, et, à Québec, ce sera l’organisme Libre Emploi qui le fera », poursuit le communiqué.

« De nombreux demandeurs d’asile détiennent un permis de travail et souhaitent contribuer à la société québécoise en occupant un emploi. Avec la pénurie de main-d’œuvre actuelle, dans le secteur de la santé, entre autres, c’est important de mettre des outils en place pour faciliter leur embauche dans certains emplois en forte demande. Ce projet pilote permettra à des organismes spécialisés en employabilité de soutenir les demandeurs d’asile dans leurs démarches », mentionne Kateri Champagne Jourdain.

« Ce projet pilote permettra de faciliter le processus d’embauche des demandeurs d’asile qui ont un permis de travail, dans un secteur où les besoins sont grands. Je salue cette initiative de la ministre de l’Emploi et j’invite les demandeurs d’asile qui ont un permis de travail valide au Québec à faire appel aux services et à l’accompagnement qui seront offerts », renchérit Karine Boivin Roy.

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