La zone approximative pour aménager la passerelle (Courtoisie du cabinet de l’Opposition officielle)

L’Opposition aimerait qu’une passerelle piétonne et cyclable soit installée entre Laval et RDP

L’Opposition officielle à la Ville de Montréal déposera au conseil municipal du 18 mars prochain une motion, souhaitant voir aménager une passerelle cyclable et piétonne entre Rivière-des-Prairies (RDP) et Laval. Selon elle, cette voie faciliterait les déplacements de milliers de personnes et rehausserait l’attrait touristique du secteur.

« Actuellement, les résident.es de Saint-François et de RDP ne disposent d’aucun lien leur permettant de traverser la rivière qui les sépare, ni à pied ni à vélo », indique le comuniqué de presse émis par le cabinet de l’opposition officielle. « Bien qu’ils habitent les uns en face des autres, ces citoyen.nes sont confrontés à réaliser un détour important quotidiennement ou à posséder une voiture pour éviter ce désagrément. En plus de faciliter leurs déplacements, ce projet pourrait leur donner éventuellement accès aux axes de transports qui s’inscriront dans le Projet de transport structurant de l’Est de Montréal : la station sur le boulevard Maurice-Duplessis et la rue Rodolphe-Forget. »

« Si nous voulons que les citoyen.nes délaissent leur automobile, nous devons leur offrir des alternatives en matière de transport », souligne le conseiller de la Ville du district de RDP, Giovanni Rapanà. « Les besoins sont particulièrement criants à RDP, un quartier qui est complètement enclavé. Il est impensable que les résident.es ne puissent pas se rendre chez leurs voisins qui habitent en face, à Laval, sans faire un immense détour, à moins d’avoir une voiture. Une passerelle qui relie les deux rives, c’est la base pour répondre aux besoins en déplacements des citoyen.nes. »

« Grâce à cette passerelle, les espaces naturels du quartier de RDP pourraient être révélés au grand jour pour les nombreux cyclistes et piétons qui s’y aventureront », poursuit le communiqué. « Il s’agirait ainsi d’une façon efficace de développer davantage l’économie touristique de ces espaces verts. Estimé à plus de 35 M$ par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) en 2017, ce projet pourrait en partie être financé par cet organisme ainsi que par le gouvernement du Québec puisqu’il s’inscrit dans le programme de la Trame verte et bleue de la CMM. »