La Maison Shelley, située dans St-Michel (Courtoisie Ville de Montréal/Sylvain Légaré)

Maison Shelley : 37 nouveaux logements pour les personnes en situation précaire

Le gouvernement du Canada, le gouvernement du Québec, la Ville de Montréal et l’organisme Maison St-Dominique (MSD) viennent tout juste d’inaugurer la Maison Shelley, un immeuble de 37 nouveaux logements destiné aux personnes qui présentent des troubles de santé mentale et construit au coût de 18 M$.

« La Maison accueillera sous peu des personnes à faible revenu qui présentent des troubles de santé mentale dans l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension », indique le communiqué de presse émis par la Ville de Montréal. « Des services seront offerts aux résidentes et aux résidents, tels qu’un suivi psychosocial et communautaire. Ce projet permet une stabilité résidentielle, un élément clé pour diminuer la grande précarité des clientèles visées et de leur offrir de meilleures conditions pour les aider à surmonter ou soigner leurs problèmes de santé physique ou mentale, qui sont souvent à la source des enjeux de cohabitation sociale. »

« Ce projet, c’est l’aboutissement de deux ans de travail qui ont mené à la réalisation de 37 logements sociaux qui offriront des soins adaptés pour répondre aux besoins des personnes vivant avec des enjeux de santé mentale, tout en respectant leur capacité de payer », a souligné Valérie Plante, mairesse de Montréal. « La Maison Shelley, c’est une solution concrète à des problèmes complexes. La Ville de Montréal est fière d’avoir investi plus de 3,7 M$ dans cet important projet, qui répond à un besoin criant dans la métropole. La mobilisation du milieu communautaire et des différents paliers de gouvernement doit se poursuivre pour reproduire ce type de projets partout à Montréal. »

« C’est avec fierté que MSD contribue à l’amélioration des conditions de vie de plusieurs personnes ayant des problèmes de santé mentale », a fait valoir Marie-Maud Sylvestre Audette, directrice générale de MSD. « MSD est fière de contribuer et de poursuivre l’effort de plusieurs groupes sociaux et communautaires dans la lutte à la reconnaissance du logement comme droit fondamental. Grâce à la mise en commun des tous les paliers gouvernementaux, ce sont 37 personnes vulnérables qui ont aujourd’hui droit à un logement sécuritaire, abordable et au soutien communautaire nécessaire à leur pleine participation citoyenne. »