L’activité gratuite «Bellerive en histoires» sera organisée du 29 juin au 26 août par l’Atelier d’histoire Mercier–Hochelaga-Maisonneuve et la Société d’animation de la Promenade Bellerive (SAPB). Accessible sur réservation, elle permettra de remonter le temps, au 19e et 20e siècle principalement. Le circuit touristique sera effectué en vélo-pousse dans le parc de la Promenade-Belleville.

Des guides accompagneront les visiteurs pour un tour d’une heure environ. Au-delà de l’histoire de la création du parc, ils conteront plus largement celle du fleuve Saint-Laurent, de Mercier, de Longue-Pointe ou encore de Tétreauville.

« En longeant le parc, le public pourra aussi découvrir d’anciennes habitations où ont vécu des personnages illustres, à la fin du 19e et au début du 20e siècle, comme Carlos D’Alcantara [1869-1926], un comte belge qui deviendra fleuriste ici, et dont les descendants tiennent encore des boutiques de plantes et de fleurs à Montréal », indique Olivier Dufresne, directeur et historien de l’Atelier d’histoire Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.

Carlos d’Alcantare comte belge et fleuriste vers 1900. (Photo: Courtoisie Atelier d’histoire MHM.)

Un ingénieur en mécanique d’origine française, immigré au Québec avec ses parents dans les années 1870, a également habité dans le quartier, au 9347 de la rue Bellerive, autrefois le 4555. « Paul Lair [1856-1919] avait conçu un moteur en kérosène, capable d’être installé sur une voiture ou un monoplan », raconte Simon Veilleux, cyclohistorien qui servira de guide pour l’occasion. Le monoplan «La Montréalaise», un avion construit en 1910 par Achille Hanssen, était par exemple équipé du moteur de M. Lair.

La maison au 9347 rue Bellerive où à vécu l’ingénieur Paul Lair. (Photo: Courtoisie Atelier d’histoire MHM.)

L’événement se déroulera du 29 juin au 26 août 2023, les jeudis, vendredis et samedis de 12h45 à 18h45 à raison de cinq tours par jour. Le vélo-pousse peut accueillir deux personnes maximum. Pour en savoir plus et réserver, cliquez : ici

L’organisation a reçu le soutien financier de la caisse Desjardins Mercier-est-Anjou, du Port de Montréal ainsi que de l’Entente de développement culturel conclue entre la ville de Montréal et le gouvernement du Québec.