Soraya Martinez Ferrada, députée d’Hochelaga, ministre du Tourisme et ministre responsable de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec (Courtoisie Cabinet de Soraya Martinez Ferrada)

LA MINISTRE MARTINEZ FERRADA SOUHAITE QUE LE SOMMET DE L’EST OUVRE LE DIALOGUE

Dans un geste visant à revitaliser l’est de Montréal, la députée fédérale de la circonscription d’Hochelaga, Soraya Martinez Ferrada, s’est engagée dès sa première campagne électorale à créer le tout premier Sommet de l’Est. Quelques années plus tard, c’est maintenant en tant que ministre du Tourisme et ministre responsable de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec que Mme Martinez Ferrada réalise cette promesse, sa vision pour transformer une région souvent négligée en un pôle vibrant d’essor économique et social.

Mme Martinez Ferrada se dit « fière de voir le Sommet de l’Est se matérialiser », le considérant comme un moment charnière pour l’est de Montréal. Selon elle, il manquait une étape marquante de cette envergure pour poser des gestes concrets en faveur de la revitalisation de cette région. Elle explique que la Déclaration de l’Est, signée en 2018 par le gouvernement provincial et la Ville de Montréal, était un pas dans la bonne direction, mais qu’il était important que le gouvernement fédéral puisse participer aux efforts.

Ainsi, Mme Martinez Ferrada est convaincue que le Sommet de l’Est, qui aura lieu le 13 novembre prochain au Stade olympique, offrira une plateforme permettant aux trois paliers de gouvernement de s’impliquer activement dans la transformation de l’est. « On a travaillé fort avec Développement économique du Canada pour trouver du financement pour que la Chambre de commerce de l’Est de Montréal puisse organiser le Sommet de l’Est », insiste-t-elle.

S’inspirer de la culture

L’idée pour un événement semblable au Sommet de l’Est a pris naissance au début du mandat de Mme Martinez Ferrada lorsqu’elle était députée. « Ça faisait partie de mes engagements de créer un tel rassemblement », se remémore-t-elle. Elle se souvient s’être inspirée d’un sommet de la culture s’étant tenu en 2008, qui a finalement conduit à la création du « Secrétariat de la culture à Montréal » (NDLR : du Réseau des conseils régionaux de la culture du Québec). « Tous les paliers de gouvernement sont présents depuis 10 ans pour la culture depuis la tenue de ce sommet. Le premier financement dans le cadre de cet événement fut celui pour la fondation du Quartier des spectacles », souligne-t-elle. Pour Mme Martinez Ferrada, le Sommet de l’Est offre une opportunité unique aux divers acteurs de l’est de Montréal de se réunir, de dialoguer et d’échanger des idées sur l’avenir de cette région métropolitaine.

(Courtoisie du Cabinet de Soraya Martinez Ferrada)

Selon la ministre, l’objectif ultime est d’élaborer un plan d’action commun pour l’est, impliquant la collaboration de tous les domaines de la société. Elle s’attend à ce que le sommet génère d’importantes retombées socioéconomiques et qu’il canalise l’énergie créatrice de l’est, donnant ainsi lieu à un effet catalyseur pour le développement futur du secteur.

En sa qualité de ministre du Tourisme, Mme Martinez Ferrada voit un potentiel énorme dans l’est, qui pourrait devenir un pôle récréotouristique majeur. Elle met en lumière des joyaux tels qu’Espace pour la vie, le Parc olympique et la plage de l’Est, qui, selon elle, sont des attraits touristiques inexploités. « Le rapport à ce sujet commandé l’an passé par la Chambre de commerce de l’Est de Montréal a su démontrer que ce potentiel existe vraiment », affirme-t-elle. Dans ses rêves les plus audacieux, l’est de Montréal ne serait plus simplement associé aux raffineries et aux industries lourdes, mais plutôt à un lieu où il fait bon vivre et travailler, et qui est des plus intéressants à visiter.

Pour Mme Martinez Ferrada, le Sommet de l’Est ne sera pas seulement un événement ponctuel, mais plutôt le début d’une tradition annuelle. Elle espère que ce rassemblement continuera d’inspirer et de mobiliser la communauté, transformant ainsi progressivement le visage de ce territoire.


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