Vous espérez que vos employés maitrisent rapidement un nouveau logiciel? Vous souhaitez accéder à un poste de gestion, mais la maîtrise du français vous pose problème ? Vous démarrez une entreprise, mais manquez de main-d’œuvre qualifiée? Avec son service dédié aux entreprises, la CSDM peut vous aider.

En plus d’assurer l’éducation primaire et secondaire, la Commission scolaire de Montréal (CSDM) offre une variété de services ciblés pour les adultes en recherche de formation continue et les entreprises. L’intention : permettre aux entreprises d’atteindre leurs objectifs d’affaires et d’assurer la formation de leur main-d’œuvre. Moins connu que celui de l’école publique traditionnelle, le secteur de la formation continue accompagne chaque année des centaines de travailleurs et d’entreprises. Voici comment il est possible d’en bénéficier.

Services sur mesure ou clé en main

Annie Morin, coordonnatrice du Bureau de la formation continue de la CSDM, est fière de présenter son équipe de huit agents qui travaille exclusivement en service de formation continue aux entreprises. « On propose une panoplie de formations dans différents secteurs. Nous avons deux volets principaux, le service aux entreprises et les cours pour les personnes qui cherchent à améliorer leurs compétences. Nous offrons une expertise dans 16 secteurs d’activités dans 9 centres de formation professionnelle ».  Le service de formation continue et de formation en entreprise peut être déployé n’importe où, selon les besoins, il n’y a pas de limite de territoire, même à l’extérieur de Montréal. Certaines formations peuvent même être subventionnées. Pour le savoir, une analyse des besoins et des possibilités peut être effectuée par les agents. Dans certains cas, par exemple lors de l’implantation d’une nouvelle technologie et de son déploiement, Services Québec peut rembourser jusqu’à 55% des coûts de formation. Des cours clé en main sont aussi disponibles sur des thèmes souvent demandés par les employeurs. Les plages horaires d’enseignement sont toujours adaptées à la réalité de l’entreprise concernée.

Faciliter l’apprentissage du français

Un des volets du service en entreprise est dédié à la francisation et représente une importante partie des services offerts annuellement. « Dès qu’il y a quatre personnes qui ont des besoins au niveau de la langue française, nous pouvons démarrer un groupe. Il y a des subventions de Services Québec qui permettent de rembourser les salaires des employés francisés et de payer la formation » nous informe Mme Morin. Les cours se donnent en milieu de travail durant les heures ouvrables. Cette solution est particulièrement intéressante pour les compagnies qui emploient beaucoup de nouveaux arrivants.

Bonifier la formation générale de tous les travailleurs

Tout le monde a intérêt à bonifier sa formation au cours de sa carrière. « On réalise qu’en ce qui a trait à la formation générale, certains travailleurs ont besoin d’une mise à niveau que ce soit en écriture, en lecture ou en mathématique, mais aussi au niveau des compétences numériques qui ont énormément évolué avec l’utilisation des ordinateurs et des tablettes », constate la coordonnatrice. Du dépistage peut être fait pour mieux cerner ce genre de problème. Si on constate, par exemple, que des plans techniques sont mal mis en œuvre, cela peut en fait vouloir dire que c’est la capacité de lecture elle-même qui est la cause du problème. Avec l’évolution constante des processus de travail, il devient essentiel de porter attention à ces éléments pour que les travailleurs puissent suivre l’évolution technologique et assurer leur mobilité à l’interne.

Des services aux entreprises précurseurs

« Nous avons une nouveauté cette année, un cours sur l’entretien et la réparation des véhicules électriques, dont nous sommes très fiers. Une trentaine de personnes sont présentement en train de faire une mise à niveau. Nous sommes précurseurs dans le domaine de la mécanique des véhicules électriques. Nous avons des experts de contenu qui y travaillent depuis longtemps. Pour nous, c’est un créneau qui est en plein développement », souligne Annie Morin.

Les autres formations se distinguent par leurs développements très ciblés. L’informatique y occupe également une place de choix. On retrouve des modules sur la suite Office ou sur des programmes de comptabilité. L’usinage, la santé et la sécurité ou encore la climatisation ne sont que quelques exemples des options de formation qui s’offrent souvent sur de courtes périodes, permettant ainsi à l’employé d’évoluer rapidement au sein de son milieu de travail.

Et pour le travailleur, comment peut-il bénéficier de la formation continue ?

Si on désire soi-même augmenter son employabilité ou qu’on est travailleur autonome, divers cours financés par la Mesure de formation de la main-d’œuvre de Services Québec sont offerts. Disponibles à temps partiel, au coût très bas de 2$ l’heure, ils sont très populaires auprès des travailleurs. Citons par exemple les cours de bureautique tel que Excel ou les cours de logiciels plus techniques tel que CMM pour l’usinage. Ces compétences techniques viennent donner un avantage incontestable aux travailleurs. Cette option est accessible en raison de son faible coût. Sous réserve de certaines conditions spécifiques, le service peut parfois être offert à des personnes sans emploi. C’est une option qui s’adapte aussi très bien aux PME qui souhaitent offrir de la formation continue à leur équipe, mais qui disposent d’un plus petit budget. Peu importe le temps disponible, il existe des solutions pour assurer son employabilité, et ce dans une foule de domaines.