Julien Hénault-Ratelle, conseiller de Ville du district de Tétreaultville et membre d’Ensemble Montréal (Photo tirée de sa Page Facebook)

En marge de l’approche du Sommet de l’Est, l’opposition demande 2,4 milliards

C’est ce lundi 13 novembre qu’aura lieu le tant attendu Sommet de l’Est. À l’approche de cet événement phare pour le territoire, Ensemble Montréal, le parti qui siège comme opposition officielle à la Ville de Montréal, réclame un investissement de 2,4 milliards sur 10 ans pour l’est de la métropole.

« Si l’on veut réellement développer l’est de Montréal, il va falloir se donner les moyens de nos ambitions avec des objectifs clairs et une enveloppe financière à la hauteur. Un projet de transport collectif structurant pour l’est doit être une priorité et être au cœur des discussions lors du Sommet de l’Est sachant que, le transport collectif, c’est la locomotive au développement du secteur », souligne Christine Black, mairesse de Montréal-Nord et porte-parole de l’opposition officielle à l’Hôtel de Ville de Montréal en matière de transport en commun.

« Comme dit le proverbe : l’argent attire l’argent. Si on souhaite réellement faire du développement de l’est une priorité et attirer les investissements, l’ensemble des gouvernements doit s’engager financièrement pour la création d’un milieu de vie de qualité pour les citoyen.ne.s. Un Pacte fiscal pour l’Est viendrait concrétiser cette volonté de revitalisation des terrains de l’est », ajoute Julien Hénault-Ratelle, conseiller de Ville du district de Tétreaultville.

À noter que, selon le parti, « un « vrai » Pacte fiscal de l’Est est nécessaire pour sécuriser des investissements qui seraient partagés entre la Ville de Montréal, le gouvernement du Québec et le gouvernement du Canada. À ce jour, une initiative nommée Pacte pour l’Est a été lancée pour inviter notamment la population, les acteurs et les gouvernements à se mobiliser pour le développement du secteur. Quoique louable, elle relève davantage de la volonté que de l’action », affirme Ensemble Montréal par voie de communiqué.

 

Les demandes du parti d’opposition :

Se donner les moyens de ses ambitions pour l’est

  • Mettre en place un « vrai » Pacte fiscal de l’Est, unissant les gouvernements du Québec et du Canada, la Ville de Montréal et ses arrondissements, puis la collaboration de la Ville de Montréal-Est, accompagné d’une enveloppe minimale de 2,4 milliards de dollars;
  • Réserver d’importantes sommes dans le plan décennal d’immobilisation de la Ville de Montréal pour l’aménagement autour des futures stations d’un réseau de transport collectif structurant pour l’est;
  • Bonifier les 500 millions de dollars promis par l’administration Plante pour l’aménagement urbain autour des futures stations du réseau;
  • Décontaminer rapidement l’ensemble des terrains municipaux appartenant à la Ville de Montréal pour faire preuve d’exemplarité;
  • Œuvrer à acquérir des terrains stratégiques dans l’est avec le soutien financier du gouvernement québécois pour les décontaminer et les développer;
  • Étendre et améliorer le réseau d’infrastructures municipales dans l’est pour stimuler et accélérer le développement;
  • Créer un comité d’experts dédié au développement de l’est.

Bâtir un réseau efficace de transport collectif dans l’est

  • Placer le développement du transport collectif dans l’est au coeur des priorités; 
  • Publier les nouvelles études de l’ARTM sur le PSE avant la tenue du Sommet de l’Est;
  • Améliorer le réseau d’autobus existant, particulièrement les soirs de semaine et la fin de semaine.

La qualité de vie au coeur du développement de l’est

  • Acquérir des terrains à protéger dans l’est de Montréal, notamment pour assurer la pérennité des espaces verts dans les quartiers densément peuplés;
  • Renforcer le suivi de la qualité de l’air dans l’est de Montréal.