Photo courtoisie TDP.

Le Théâtre Denise-Pelletier présente « Quatre filles »

Communiqué de presse – Théâtre Denise-Pelletier

Après plusieurs adaptations marquantes à l’écran, l’oeuvre autobiographique et intemporelle Little Women de Louisa May Alcott animera la Salle Denise-Pelletier du 16 mars au 9 avril dans une adaptation et un texte de Julie-Anne Ranger-Beauregard et une mise en scène de Louis-Karl Tremblay. QUATRE FILLES, incarnées par Rose-Anne Déry, Laetitia Isambert, Sarah Anne Parent et Clara Prévost, entourées de Dominique Quesnel et Mattis Savard-Verhoeven, témoigne des premiers élans du féminisme et de ses espérances.

Résumé
Dans une petite ville du Massachusetts, dans une Amérique en pleine guerre de Sécession, vivent les quatre soeurs March : Meg l’aînée romantique (Clara Prévost), Jo l’idéaliste et future romancière à l’esprit indépendant (Rose-Anne Déry), Beth la pianiste affectueuse (Sarah Anne Parent) et Amy la vaniteuse et déterminée (Laetitia Isambert) font l’apprentissage de la vie, découvrant ce qu’elle a à leur offrir… et ce qu’elles devront réclamer. Entre les vertus conservatrices et leurs envies de subversion, les quatre filles apprennent à créer elles-mêmes leur bonheur, à défendre leurs désirs et à survivre aux griffes de la désillusion. Avec leur ami Laurie (Mattis Savard Verhoeven), elles traverseront le passage éprouvant entre l’adolescence et la vie adulte, sans jamais abandonner leurs espoirs entêtés.

Publiée en 1868, l’oeuvre autobiographique de l’Américaine Louisa May Alcott, militante pour l’abrogation de l’esclavage, survit à toutes les époques. Depuis, la beauté comme les sacrifices de ces quatre jeunes femmes ont fait rêver chaque génération. J.K. Rowling, Simone de Beauvoir, Patti Smith, Fanny Britt, Elena Ferrante : nombreuses sont les écrivaines qui disent se retrouver dans cette brûlante chronique féministe.

Fine dialoguiste, l’autrice Julie-Anne Ranger-Beauregard (Les inconnus) adapte Les quatre filles du docteur March (Little Women), que Louis-Karl Tremblay (Les Coleman-Millaire-Fortin-Campbell) met en scène. Tous deux font front commun, guidés par leur passion à décrire les vibrants morceaux de jeunesse nés de ce drame romantique. « Saisir au vol la pensée incendiaire de Louisa May Alcott, qui s’immisce parfois là où on ne l’attend pas. Entre le respect de l’oeuvre originale et ma propre acuité, il y a un vaste espace où se joue ce qui, à mon avis, est à retenir de Little Women au Québec en 2022 » mentionne Julie Anne Ranger-Beauregard. « Il y a une sorte d’intemporalité à ces soeurs qui veulent devenir adultes à leur manière dans un monde où les modèles autorisés ne sont pas les leurs. J’ai envie qu’on réfléchisse sur les enjeux fondamentaux que traversent les quatre filles: devenir ce qu’on souhaite malgré la pression sociale; le passage à l’âge adulte et l’art comme outil d’émancipation » confie le metteur en scène Louis-Karl Tremblay.

Julie-Anne Ranger-Beauregard, texte et adaptation théâtrale

Julie-Anne Ranger-Beauregard est diplômée de l’École nationale de théâtre du Canada (Écriture dramatique, 2010) et de l’École nationale de l’humour (Scénarisation, 2017). Sur scène on a pu voir sa pièce Les inconnus (finaliste du prix de la dramaturgie francophone de la SACD, 2015) à la Petite Licorne (m.e.s. Frédéric Blanchette, production Le Crachoir 2016). Le Théâtre de l’Avant-Pays a produit deux
de ses pièces pour enfants, Contes pour les enfants de 1000 jours (2013-2018) et Mémoire de Lou (2015-2018), et elle a fait partie de l’édition 2013 des Contes urbains avec Madame Renard (m.e.s. Stéphane Jacques, production Urbi et Orbi). On a aussi pu voir Les sauvages au Théâtre de l’Esquisse (m.e.s. Guillaume Sauriol-Lacoste, 2011) et entendre Faire l’amour à Grégoire au Festival du Jamais Lu (m.e.s. Guillaume Sauriol-Lacoste, 2011). La pièce La patte du loup (finaliste du prix Gratien-Gélinas, 2011) a été mise en lecture par Catherine Vidal (lectures itinérantes du CEAD, 2012) après avoir été présentée par les finissants de l’ÉNT au Monument-National en 2011
(m.e.s. Claude Poissant).

Julie-Anne Ranger-Beauregard a également remporté la 7e édition du concours « Le théâtre jeune public et la relève » pour sa pièce La famille Pépin, qu’on a pu voir à la Maison Théâtre en 2012 (m.es. Simon Boudreault). Julie-Anne Ranger Beauregard est aussi rédactrice (édition, télévision, communications) et scénariste (collaborations avec Trio Orange, Duo Productions, Attraction Images, Téléfiction).

Louis-Karl Tremblay, mise en scène

Depuis sa sortie de l’École supérieure de théâtre de l’UQÀM en 2008, Louis-Karl travaille comme comédien et metteur en scène. Il cofonde le Théâtre Point d’Orgue et s’attaque, en 2009, aux Troyennes qu’il présente au Bain Saint-Michel. À l’automne 2011, il présente Yvonne, Princesse de Bourgogne de Witold Gombrowicz au Théâtre Prospero. En avril 2013, il propose une version inédite des Atrides à l’Église Saint-Jean-Baptiste, ce qui lui vaut une nomination aux prix de la critique pour la meilleure mise en scène.

Il collabore également avec d’autres compagnies pour mettre en scène Le numéro d’équilibre d’Edward Bond, Judith aussi de Pier-Luc Lasalle et Les Têtes baissées de Michaël Lamoureux. À la saison 2018-2019, il collabore avec le Théâtre à l’eau froide pour créer Les Coleman-Millaire-Fortin-Campbell. Louis-Karl enseigne régulièrement dans les écoles professionnelles de théâtre et y a dirigé Roméo et
Juliette (2013), Britannicus(2015), Les amis (2018), On achève bien les chevaux (2020). On lui confie la mise en scène des soirées-bénéfice du Centre du Théâtre d’Aujourd’hui de 2013 à 2017. Dans les dernières années, il s’intéresse aux relectures des mythes et classiques des autrices Elfriede Jelinek et Rebekka Kricheldorf et présente, avec Théâtre Point d’Orgue, Ombre Eurydice Parle, adaptation du mythe
d’Orphée, et Mademoiselle Agnès, adaptation du Misanthrope de Molière.


QUATRE FILLES
À la Salle Denise-Pelletier du 16 mars au 9 avril 2022

Info et billetterie : denise-pelletier.qc.ca