Oeuvre Bivouac. (Photo : Collectif Escargo).

Célébration de l’entomophilie organisée par l’Insectarium au parc Frédéric-Back

À la veille de la Journée internationale de la biodiversité, Espace pour la vie convie le public au parc Frédéric-Back où débutera une nouvelle célébration de l’entomophilie organisée par l’Insectarium, à compter du 18 mai.

Cette fois, les insectes sont à la base de trois démarches artistiques fascinantes résultant en 3 œuvres d’art présentées tout l’été au parc Frédéric-Back. Ainsi, parmi les herbes émergent deux paires d’antennes géantes (Architecturama), plus loin de grandes voiles rappellent les ailes des papillons (Collectif Escargo) et au centre, une œuvre organique évoque l’importance de la fourmi dans son habitat (Frédéric Saia).Intégrées aux animations et visites guidées offertes par la TOHU tout l’été, les œuvres deviennent matière à réflexion et au dialogue sur la protection des insectes, de leurs habitats et de la biodiversité. 

L’Insectarium de Montréal propose également des rendez-vous inédits au parc Frédéric-Back à la recherche des papillons de nuit, au sujet du monarque ou sur les insectes que l’on peut observer au parc.

« Au sein d’Espace pour la vie, nous considérons que nos musées sont plus qu’une destination, ce sont des  acteurs de transformation sociétale à part entière. Les Célébrations de l’entomophilie en sont un formidable exemple. Cette série d’événements organisés par l’Insectarium de Montréal promeut la valorisation des insectes, essentiels à l’équilibre de la nature, et donc à notre santé et mieux-être. Les insectes deviennent ainsi source d’inspiration pour les créatrices et créateurs de différentes disciplines (gastronomie, art visuel, musique, danse, etc.) qui transmettent ensuite leurs découvertes, leur vision et leur enthousiasme au public », souligne le directeur de l’Insectarium de Montréal, Maxim Larrivée.

L’oeuvre Bivouac, par le Collectif Escargo, nous propose un voyage à une autre échelle, parmi la complexité et la beauté spectaculaires des ailes de papillons. Créées à partir de voiles et de mâts usagés, témoins de voyages passés, les ailes géantes font écho au parcours incroyable de certains insectes migrateurs.

À l’antenne, par Architecturama, est inspiré du longicorne noir et de l’amiral blanc, insecte emblème du Québec. L’oeuvre suggère à la fois une rencontre monumentale dans les hautes herbes et un dispositif de télécommunication. Elle magnifie ces organes ultrasensibles qui peuvent détecter les odeurs, les sons, les saveurs, l’humidité, une variété de signaux chimiques, ou encore qui servent d’organes tactiles ou de moyen de défense.

Oeuvre À l’antenne. (Photo : Architecturama).

Hortus formica, par Frédéric Saia, évoque l’importance de la fourmi dans son habitat et nous invite dans l’univers invisible de la fourmilière. Dans sa quête de nourriture et en accumulant des réserves, l’insecte disperse des graines. Ses activités fragmentent la matière, participant à sa décomposition.

Les 3 œuvres choisies par un jury au terme d’un appel à propositions mettent en valeur la diversité des insectes. Parmi les critères de sélection, une grande importance était accordée au caractère écologique des matériaux utilisés et à leur disposition en fin de projet.