TOP 15 DES PERSONNALITÉS LES PLUS INFLUENTES DANS L’EST
Tradition oblige, notre dossier spécial annuel Est en développement ne pourrait être complet sans la publication de notre désormais célèbre, et très attendu, « Top 15 des personnalités les plus influentes de l’est ».
Depuis l’an dernier, la formule a quelque peu évolué pour laisser plus de place aux personnalités œuvrant dans différents secteurs d’activités autres que la politique, afin bien sûr de refléter l’influence réelle qu’un individu peut exercer au sein d’une communauté, tout métier ou poste confondu. Évidemment, les élus, qui demeurent aux premières loges du pouvoir, continuent d’occuper une place prépondérante dans ce palmarès, puisque, par définition, ils ou elles ont le pouvoir de tracer les vecteurs de changement.
Alors, roulement de tambour… voici les 15 personnalités les plus influentes de l’est en 2024, selon EST MÉDIA Montréal!
(N) = Nouvelle entrée (⇓-⇑) = Échelon gagné ou perdu selon le palmarès 2023
15. Jonathan Roy
(N) Première entrée dans ce palmarès pour le directeur général de la Corporation de développement communautaire (CDC) de la Pointe – région Est de Montréal. Mais il aurait pu y figurer également les années précédentes tant son implication dans le développement du territoire est aussi régulier et précieux qu’une montre suisse. Sa fine compréhension des enjeux, combinée à une vision pragmatique et toujours centrée sur l’amélioration des conditions de vie, notamment collectives, lui valent d’être fortement sollicité par nombre d’acteurs, qu’ils soient communautaires, institutionnels, politiques ou même issus du secteur privé. Si la vision du milieu communautaire compte de plus en plus dans l’est de Montréal au niveau des grands projets de développement, Jonathan Roy y est certainement pour quelque chose. (Photo : Courtoisie)
14. Caroline Bourgeois
(⇓5) L’incontournable mairesse de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles glisse cette année en 14e place mais elle demeure l’une des rares personnalités de l’est de Montréal qui fait toujours partie du palmarès depuis sa création en 2020. Vice-présidente du Comité exécutif, responsable des sports et loisirs, d’Espace pour la vie, de la langue française et de l’est de Montréal, Caroline Bourgeois en mène large au conseil de Ville, tout en étant très présente et active dans un arrondissement qui accélère les projets de revitalisation territoriale. Si « RDPAT » se dynamise incontestablement sous sa gouverne, on aimerait toutefois que son rôle de responsable de l’est de Montréal lui concède de véritables pouvoir, car jusqu’à maintenant, on ne ressent pas vraiment la pertinence et l’influence de cette fonction créée par Valérie Plante dans la foulée de l’entente Québec-Montréal pour la revitalisation de l’est de Montréal. (Photo : Courtoisie de l’arrondissement de RDP–PAT/MOCA)
13. Christian Savard
(N) Le directeur général de l’organisme Vivre en Ville fait du Projet structurant de l’est de Montréal (PSE) l’un de ses dossiers prioritaires. Et il ne manque ni une occasion ni une tribune pour tenter d’optimiser la formule qui sera, on l’espère, bientôt adoptée par le gouvernement québécois. L’expertise de son équipe dans le domaine de la mobilité et sa ténacité à promouvoir un PSE efficace jouent un rôle essentiel en ce moment dans le débat de ce grand projet de société si important pour l’avenir de l’est de Montréal. Pour cela, Christian Savard mérite amplement sa place dans le palmarès 2024. (Photo : EMM/Emmanuel Delacour)
12. Christine Black
(N) Exclue du Top 15 l’an dernier, la mairesse de l’arrondissement de Montréal-Nord revient dans le palmarès notamment grâce à l’impressionnante relance du projet de centre sportif, qui se fait toujours attendre par les citoyens du nord-est de la ville. Le besoin criant de cette infrastructure dans un secteur aux prises depuis plusieurs années avec de la criminalité juvénile se bute au manque de financement de Québec et de la ville-centre, alors que l’administration Black a multiplié les rencontres gouvernementales et les interventions publiques en 2024 pour accentuer la pression auprès des décideurs. Soulignons également que la mairesse de Montréal-Nord est intervenue plus souvent qu’à son habitude cette année dans les grands dossiers montréalais au nom de son parti, Ensemble Montréal, laissant percevoir qu’elle jouera un rôle certainement plus important lors de la prochaine campagne municipale. (Photo tirée de la page Facebook de L’Escale)
11. Karine Boivin Roy
(⇓3) La députée caquiste d’Anjou-Louis-Riel est certainement l’élue provinciale que l’on croise le plus souvent dans les événements de presse et les annonces de projets dans l’est de Montréal. Cela n’est pas dissocié de ses fonctions d’adjointe gouvernementale à la ministre de l’Emploi et d’adjointe gouvernementale à la ministre responsable de la Métropole, mais il faut reconnaître que Karine Boivin Roy est aussi et tout simplement impliquée dans une foule de projets de toutes sortes sur le territoire depuis qu’elle est en politique active (élue sur la scène municipale avant la dernière élection provinciale). Souvent dans l’ombre, la députée d’Anjou-Louis-Riel livre un travail colossal, selon les dires de plusieurs dirigeants d’organismes et personnalités influentes de l’est de Montréal. Selon nos observations, nous ajoutons sans équivoque notre voix à cette déclaration. (Photo : Courtoisie)
10. Pierre Lessard-Blais
(⇓4) Habitué du palmarès d’EST MÉDIA Montréal, le maire de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve (MHM) connait une année particulièrement fertile en rebondissements qui font les manchettes des médias montréalais. Plus souvent sous les projecteurs en 2024, par exemple pour les dossiers de l’itinérance, de Ray-Mont Logistiques ou des travaux sur Notre-Dame, entre autres, il faut avouer que le maire de MHM s’en sort généralement assez bien et qu’il n’a pas la langue de bois. Difficile de comprendre pourquoi il ne joue pas un rôle plus important dans l’administration Plante. (Photo : EMM/Emmanuel Delacour)
9. Jean-Denis Charest
(⇓4) Le successeur de Christine Fréchette comme président et directeur général (PDG) de la Chambre de commerce de l’Est de Montréal (CCEM), qui avait amené l’organisme à un niveau d’influence jamais atteint auparavant jusqu’à son départ en 2021, avait de gros souliers à chausser, c’est le moins que l’on puisse dire. Avec un style différent mais efficace, Jean-Denis Charest a su relever le défi de maintenir et même d’accentuer les regards de la communauté d’affaires montréalaise et des paliers de gouvernement sur l’est de la métropole. Son fait d’arme, l’organisation du Sommet de l’est à la fin de 2023, jumelé à sa capacité d’intervention médiatique au sujet des grands enjeux montréalais et de planification d’un calendrier d’événements annuels impressionnant font actuellement du PDG de la CCEM un incontournable acteur du développement de l’est de Montréal. (Photo : Courtoisie)
8. Benoist de Peyrelongue
(⇓5) Entrepreneur social d’exception, Benoist de Peyrelongue continue de faire progresser La Cuisine Collective Hochelaga-Maisonneuve (CCHM) vers les sommets de l’innovation en matière d’économie sociale. Son parcours démontre à quel point les obstacles, quand on s’y donne la peine, peuvent souvent être surmontés et qu’il ne faut pas avoir peur d’oser quand on travaille pour les bonnes raisons. À preuve, qui aurait cru que la Société des alcools du Québec (SAQ), et autres grandes entreprises de l’est de Montréal, permettraient à un organisme de cultiver à grande échelle des légumes sur le terrain de leurs sièges sociaux? Il ne s’agit là que d’un exemple des excellents projets de la CCHM, qui est en train de carrément révolutionner les façons de faire et même de penser des organismes et des entreprises d’aide alimentaire. Le principal intéressé dira qu’il n’est pas seul dans cette aventure, mais il en est certainement le très inspirant capitaine. (Photo : EMM)
7. Paul St-Pierre Plamondon
(N) Le député péquiste de Camille-Laurin fait son entrée dans ce palmarès avec panache alors que son parti, presque balayé de la carte lors de la dernière élection, trône maintenant au sommet des intentions de vote depuis de nombreux mois. Un exploit dont le principal artisan peut être fier, car le style rafraîchissant de Paul St-Pierre Plamondon marque beaucoup de points, et cela lui appartient personnellement. L’est de Montréal aura-t-il un premier ministre sur son territoire aux prochaines provinciales? Possible. Chose certaine, PSPP clame haut et fort que le Parti Québécois (PQ) mettra beaucoup d’énergie aux prochaines élections afin que l’est de Montréal redevienne le château fort péquiste d’antan, et que la revitalisation de l’est restera prioritaire dans les carnets d’un gouvernement mené par le PQ. Il faut également admettre que malgré ses fonctions de chef d’un parti en reconstruction, meneur dans les sondages, PSPP est aussi un député local impliqué dans son comté et toujours disponible pour commenter l’actualité de l’est de Montréal. (Photo : EMM)
6. Chris Boucher, Luguentz Dort et Bennedict Mathurin
(N) On sait à quel point il est important pour les jeunes de pouvoir s’identifier à des modèles inspirants et qui démontrent qu’il est possible de réussir lorsqu’on y met les efforts, même quand les conditions sont difficiles. Dans le nord-est de Montréal, à Montréal-Nord et Rivière-des-Prairies plus particulièrement, on ne peut pas dire que les jeunes ont été choyés en ce sens ces dernières années, et en termes d’accès à des infrastructures de sports et loisirs non plus. Mais trois joueurs de basketball issus de Montréal-Nord, trois véritables phénomènes, ont changé la donne de façon spectaculaire, joignant coup sur coup les rangs de la National Basketball Association (NBA). Du jamais vu. Grâce à Chris Boucher (Raptors de Toronto), Luguentz Dort (Thunder d’Oklahoma City) et Bennedict Mathurin (Pacers de l’Indiana), les jeunes du nord-est de Montréal ont de quoi être fiers. Ils ont actuellement de solides modèles pour les inspirer. De plus, quand les occasions se présentent, les trois athlètes sont généreux de leurs temps avec eux. Ils sont ainsi les premiers sportifs à percer ce palmarès, et c’est plus que parfait. (Photo : Chris Boucher de passage à Montréal-Nord à l’été 2019 / Tirée de la page Facebook de l’arrondissement de Montréal-Nord / Crédit : Cannelle Wiechert)
5. Chantal Rouleau
(⇑5) Beaucoup de travail cette année pour la députée de Pointe-aux-Trembles et ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire! Après avoir présenté le quatrième Plan de lutte à la pauvreté et à l’exclusion sociale cet été, Chantal Rouleau a tout récemment déposé sa réforme tant attendue de l’assistance sociale (projet de loi 71). Deux dossiers qui sont de nature à susciter bien des réactions. Mais malgré une certaine opposition, ces deux réformes semblent passer jusqu’à maintenant mieux que les précédentes moutures. De par ses fonctions, la ministre est également très sollicitée par de nombreux organismes partout au Québec, mais, on s’en doute, plus particulièrement dans l’est de Montréal, alors qu’on la retrouve certainement plus présente sur le terrain que l’an dernier. On a pu remarquer également qu’en 2024, en ce qui concerne la question du développement du territoire, Chantal Rouleau est toujours aussi consultée par ses pairs, tous paliers de gouvernement confondus. (Photo : EMM)
4. Soraya Martinez Ferrada
(-) La ministre fédérale d’Hochelaga a multiplié les annonces en 2024 partout dans l’est de Montréal, particulièrement dans le domaine du logement (mais pas que), un enjeu fondamental pour la région et qui lui tient visiblement à cœur. Elle fait partie des rares et habiles politiciennes qui semblent faire consensus puisque bien peu osent critiquer son travail, et encore moins mettre en doute son indéfectible allégeance à l’est montréalais. Figure montante du gouvernement Trudeau, beaucoup la considère d’ailleurs comme une personnalité politique vouée éventuellement aux plus hautes fonctions ministérielles, et ce, quel que soit l’avenir prochain du Parti libéral du Canada… (Photo : Courtoisie)
3. Anne St-Laurent
(⇑4) Si Montréal-Est est somme toute une petite ville compte tenu de ses quelque 4 394 résidents, elle reste très importante au niveau industriel et sa mairesse, elle, prend de plus en plus de place dans l’est de Montréal. Et ce n’est pas par ambition, mais simplement parce que les projets de son conseil de Ville sont dans bien des cas innovants, pertinents, voire même rafraîchissants. À une époque où il est difficile de mettre en place de nouveaux projets et une vision régionale structurée pour l’est de Montréal, plusieurs regards se tournent aujourd’hui sur ce qui se passe à Montréal-Est. Ça augure bien pour la revitalisation des terrains des anciennes pétrolières, un enjeu crucial pour l’avenir économique de l’est de Montréal dans son ensemble. (Photo : EMM)
2. Christian Yaccarini
(⇓1) Après plus de 25 ans d’existence et un développement spectaculaire, la Société de développement Angus (SDA) a un énorme impact dans l’est de Montréal. Bien installée dans le quartier Rosemont, où elle poursuit le développement de son site, l’entreprise d’économie sociale a étendu ses activités sur bien d’autres territoires au Québec depuis sa création. Elle continue néanmoins de miser particulièrement sur l’est de Montréal pour mettre à profit son expertise. Car en plus du grand projet de revitalisation du Vieux-Pointe-aux-Trembles, la SDA a annoncé cette année travailler sur un imposant complexe d’habitation à Saint-Michel, sans cacher ses ambitions de développement territorial à Montréal-Est. Constamment à l’affût des opportunités, mais sans jamais s’éloigner de la mission sociale de l’entreprise, le président et chef de la direction Christian Yaccarini est clairement un grand bâtisseur de l’est montréalais moderne et il continue de le démontrer avec autant de fougue qu’au tout début de la SDA, il y a un quart de siècle. Il aurait pu, comme l’an dernier, être au sommet de ce palmarès. (Photo : EMM)
1. Christine Fréchette
(N) La nomination de Christine Fréchette à titre de super ministre économique du gouvernement Legault, qui prend intégralement les fonctions de Pierre Fitzgibbon, incluant la chaise de ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, consacre de facto l’ex-PDG de la Chambre de commerce de l’Est de Montréal (CCEM) grande championne de l’édition 2024 de ce palmarès. Car si un individu peut influencer en ce moment le développement des grands (et moins grands) projets dans l’est de Montréal, c’est bien Christine Fréchette, qui est aussi l’une des leaders du gouvernement qui maîtrise le mieux les enjeux concernant le territoire. On n’a qu’à se référer à son fameux « Livre blanc pour un développement économique renouvelé de l’est de Montréal », lancé en octobre 2019 alors qu’elle dirigeait la CCEM. Tous les grands axes de développement et de revitalisation envisagés pour l’est de Montréal y figurent et sont bien documentés. Reste à voir maintenant quels seront les véritables marges de manœuvres de la ministre pour accélérer la cadence dans l’est de Montréal, qui a bien besoin d’un, et même deux coups de gaz. (Photo : EMM)