TOP 10 DES MEILLEURES RAISONS POUR TRAVAILLER DANS L’EST

Il y a certainement autant de facteurs qui expliquent pourquoi il est agréable et avantageux de travailler dans l’est de Montréal qu’il y a de conseillers municipaux sur cette partie de l’île, c’est dire à quel point la région est accueillante pour les travailleuses et les travailleurs! Voici donc, en toute objectivité bien sûr, pourquoi il fait si bon bosser dans l’est, selon EST MÉDIA Montréal.

10 – Un secteur manufacturier dynamique

C’est bien connu, l’est de Montréal est vraiment bien garni en termes d’entreprises manufacturières et industrielles, malgré l’exode d’une grande partie des industries lourdes dans les années 1970-80. Résultat : les offres d’emplois sont abondantes dans ce grand secteur économique et on parle souvent de postes bien rémunérés, et ce dans la plupart des arrondissements de l’est. Il y a bien sûr les secteurs dominants comme la pétrochimie et la transformation alimentaire qui foisonnent d’entreprises de toutes tailles, mais on retrouve finalement des entreprises manufacturières, dont une majorité de PME, évoluant dans une panoplie de secteurs d’activité. Une dixième place bien méritée en particulier pour la multitude d’opportunités de carrière qu’offrent depuis déjà plusieurs années ces entreprises.

Les pâtes Catelli, fièrement fabriquées dans l’est.

9 – Les entreprises familiales, on aime

Quand on parle de PME, on parle souvent de belles histoires d’entreprises familiales, dans lesquelles il fait souvent bon de travailler et où le sentiment d’appartenance est généralement plutôt partagé par les employés. C’est aussi le cas, vous direz, dans les organismes, les coopératives, etc. Et vous savez quoi? Ça tombe bien car l’est de Montréal est également sans pareil pour abriter des entreprises d’économie sociale…! Mais revenons aux entreprises familiales. C’est dans l’est de Montréal que serait concentré le plus grand nombre d’entreprises de ce type au Québec selon le ministère de l’Économie et de l’Innovation. Si c’est une caractéristique importante dans votre cheminement professionnel, l’est a sûrement une place pour vous.

8 – Les entreprises branchées 2.0 (full cool)

Elles sont de plus en plus présentes dans l’est de l’Île et elles reflètent bien la volonté des instances publiques de revitaliser la région, de migrer graduellement l’industriel vers le technologique, si on peut s’exprimer ainsi. On peut penser notamment au Technopôle Angus qui abrite déjà plusieurs entreprises dans ce domaine et dont la phase II de développement en prévoit d’autres, sans compter l’arrivée imminente sur ce site du siège social de l’agence lg2 et du Hall Pré-Commercial Intégré, grand projet du Collège de Maisonneuve. On peut aussi penser au siège social de la multinationale québécoise Solotech, rue Hochelaga, en encore à plusieurs entreprises environnementales innovantes telles qu’Englobe et Sanexen, par exemple.

7 – C’est dans l’est que ça se passe (ça s’en vient)

C’est au tour de l’est, l’ouest a assez bénéficié des grands investissements publics ces dernières décennies, alors que notre région a décliné à peu près à tous les niveaux. Ce n’est pas EST MÉDIA Montréal qui le dit (enfin un peu), mais un sentiment partagé par l’ensemble des intervenants socio-économiques et politiques du territoire, et ce depuis au moins une quinzaine d’années, avec assez d’intensité d’ailleurs. Mais comme aiment le dire en ce moment la plupart des élu.es de l’est : les astres sont maintenant alignés pour que ça change. Ainsi la construction du SRB Pie-IX avance bien, le prolongement de la ligne bleue est pratiquement assuré et on semble se diriger vers le prolongement du REM dans l’est, avec la reconstruction de la rue Notre-Dame. Tout cela va permettre d’améliorer considérablement la mobilité dans la région, qui est actuellement le principal frein au développement de l’est de Montréal. Ajoutez à cela, entre autres grands projets annoncés, la décontamination des sols en accéléré, et interrogez votre boule de cristal : l’avenir est à l’est. Vous serez fier dans pas long de dire à vos amis que vous travaillez dans l’est, pensez-y…

6 – Bye bye le brun et le gris, allo le vert et le bleu

Première politique d’agriculture urbaine (RDP-PAT), projets pour redonner accès aux berges du Saint-Laurent (Plage de l’est, Promenade Bellerive), politique de verdissement intensif dans MHM, record absolu de ruelles vertes dans Rosemont, projet de Grand parc de l’est, décontamination des sols industriels, plantation de milliers d’arbres d’ici 2025, navette fluviale de la Pointe-de-l’Île au centre-ville, et peut-être bientôt une nouvelle vocation nature pour l’Île Sainte-Thérèse… entre autres initiatives pour convertir un « est » longtemps critiqué pour son brun-gris prédominant. Comme le rêvait déjà il y a dix ans l’ex-mairesse de RDP-PAT et maintenant ministre de la Métropole, Chantal Rouleau, les couleurs changent pour le mieux sur le territoire alors que les reflets verts et bleus se font de plus en plus visibles. Et ça peut certainement rendre les marches de santé plus agréables entre deux meetings au bureau.

La Plage de l’Est en construction, dans P.A.T. (photo : EMM).

5 – Le transport en commun (arrondissements centraux)

Oublions le prolongement de la ligne bleue et le REM pour l’instant et revenons à la réalité : le transport collectif n’est pas un avantage depuis belle lurette dans l’est de Montréal, on s’entend. Mais si vous visez travailler dans les arrondissements de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, Rosemont-La Petite-Patrie et dans une certaine mesure Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, vous serez bien servi par le transport en commun, surtout via le métro. C’est au nord-est et dans la Pointe-de-l’Île que ça se corse, de là bien sûr les grands projets de transports structurants qui s’annoncent. Donc une bonne partie de l’est est très bien équipée pour y errer sans voiture, il ne faut pas l’oublier!

Photo : Société d’histoire Rosemont-Petite-Patrie.

4 – Le stationnement (ça existe encore dans l’est)

Bon bon bon… le sujet est délicat on le sait. Mais essayez de vous rendre dans un parc industriel dans le Far East en autobus, ou à Montréal-Est, ou chez un employeur à Rivière-des-Prairies. L’automobile est encore bien souvent une nécessité pour plusieurs, et pour plusieurs raisons, n’en déplaise à certains. Mais bonne nouvelle, les places de stationnement dans l’est sont encore disponibles en quantité, sauf exception lorsque l’on se rapproche des quartiers centraux, et encore-là, ça se gère toujours… Donc, en attendant les solutions de rechange, l’automobile est encore tolérée dans l’est. Pour vos commentaires, on sent que ça s’en vient, c’est redaction@estmediamontreal.com.

3 – Des commerces de proximité qui évoluent agréablement

Pour le lunch ou pour flâner dans les boutiques, l’est de Montréal est de plus en plus intéressant, alors qu’il n’y a pas si longtemps l’offre était en général assez quelconque, il faut l’avouer. Les rues commerciales comme Masson, Ontario, Hochelaga, Beaubien, et même les centres commerciaux dans certains cas, se sont renouvelés ces dernières années et offrent une bonne diversité en termes de restaurants, de magasins d’alimentation et de boutiques au goût du jour. Aussi, de plus en plus de commerces de proximité voient le jour dans les différents quartiers, ce qui fait de l’est d’aujourd’hui un territoire plus accueillant pour la classe ouvrière. Du moins, cet aspect s’est beaucoup amélioré et contribue certainement à l’attractivité nouvelle de la région.

Rue Hochelaga dans Mercier-Est (photo : EMM).

2 – La vie de famille reprend du gallon

Plusieurs secteurs de l’est de Montréal connaissent un petit baby boom avec le retour heureux et graduel des familles sur l’île. D’ailleurs, la rénovation et la construction d’écoles s’accélèrent sur le territoire, ce qui est un signe indéniable du phénomène, de même que la construction d’unités d’habitation qui continuent de croître depuis une bonne décennie. Plusieurs points élaborés ci-avant expliquent aussi en partie cet engouement des familles pour la région. Si pour vous le travail ne doit pas être trop éloigné de la maison, regardez de plus près ce que l’est a à vous offrir. Et si un quartier vous plaît moins, dites-vous qu’il y a plusieurs est dans l’est, comme le dit l’adage… Alors « faites vos recherches » car il y a sûrement un petit coin idéal pour votre famille, à côté du boulot!

1 – Pay less… dans l’est

Quel est l’endroit où l’accès à la propriété est le plus abordable sur l’Île de Montréal? Dans l’arrondissement de RDP-PAT, avec un prix médian oscillant autour de 183 $ le pied carré, le seul en bas de 200 $ sur l’Île de Montréal (données de 2019). Bien sûr, plus on s’approche des quartiers centraux, plus les prix explosent, mais n’empêche que l’est de Montréal, en général, est beaucoup plus accessible comparé à l’ouest sur le plan de l’immobilier résidentiel. Passez à l’est, c’est donc une bonne affaire. Maintenant, à vous de « travailler » là-dessus!

Maison de Rivière-des-Prairies (photo : Équipe Orféo immobilier).


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