À cause du soleil de l’autrice Evelyne de la Chenelière dès le 21 septembre au TDP. Photo courtoisie Théâtre Denise-Pelletier/Xavier Cyr.

Le Théâtre Denise-Pelletier ouvre sa 59e saison

Le Théâtre Denise-Pelletier ouvrira le 21 septembre sa 59e saison dans la grande salle avec la pièce À cause du soleil de l’autrice Evelyne de la Chenelière. Gagnante du prix Marcel-Dubé en 2020 et finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général en 2019, Evelyne de la Chenelière s’est librement inspirée de L’Étranger, d’Albert Camus, pour créer cette pièce.

L’autrice évoque dans sa plus récente œuvre les thèmes de la conscience, la responsabilité, la justice, le racisme, la déshumanisation, l’indifférence « et notre besoin de légèreté pour admettre le tragique absurde de l’existence ».

L’histoire se déroule à Alger, dans les années 1940. Meursault est accusé d’avoir tué un Arabe en plein jour sur la plage, sous un soleil éblouissant. Malgré l’absurdité de son procès, il accepte la légitimité de la peine venant sanctionner son geste. Montréal, 80 ans plus tard. Au cœur de l’hiver rigoureux, Medi se condamne lui-même pour avoir ignoré, en pleine tempête de neige, un appel à l’aide.

Nous faisant voyager entre la chaleur de l’été en Algérie de 1940 et l’hiver froid d’un Montréal des années 2020 avec une fluidité déconcertante, la pièce déplace et replace le projecteur qui pointe le geste irrationnel de l’énigmatique Meursault (L’étranger) et entrelace cette histoire de justice d’une autre époque aux émois plus actuels du personnage de Medi.

Florent Siaud (4.48 Psychose, Toccate et fugue, Les enivrés, Britannicus et l’opéra La beauté du monde), est le metteur en scène qui dirige cette pièce ainsi que les interprètes Mustapha Aramis, Sabri Attalah, Maxim Gaudette, Daniel Parent, Evelyne Rompré et Mounia Zahzam.

Pour plus de détails ou pour vous procurer des billets, visitez le site Web du Théâtre Denise-Pelletier.