La Pointe-de-l’Île

Carte électorale de la région La Pointe-de-l’Île

Candidats

Ghada Chaabi

Nouveau Parti démocratique

Violetta Potapova

Parti conservateur du Canada

Viviane Minko

Parti libéral du Canada

Mario Beaulieu

Bloc Québécois

Résident de Pointe-aux-Trembles, je suis titulaire d’un baccalauréat en psychologie et j’ai travaillé 25 années comme éducateur en centre jeunesse. Je milite pour la justice sociale, l’indépendance, la langue française et l’inclusion des nouveaux arrivants depuis une trentaine d’années au sein de plusieurs organisations, dont le Parti Québécois à titre de président du Parti Québécois de Montréal-Centre et membre fondateur du club politique Syndicalistes et progressistes pour un Québec libre (SPQ Libre), le Conseil supérieur de la langue française à titre de membre du conseil, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal à titre de président. J’ai aussi occupé la fonction de chef du Bloc Québécois en 2014-2015 pour ensuite être élu député de La Pointe-de-l’Île aux élections de 2015, 2019 et 2021.

Aujourd’hui, j’occupe la fonction de porte-parole du Bloc Québécois en matière de Langues officielles et pour le programme de contestation judiciaire depuis 2019. J’ai notamment déposé le projet de loi C-421 pour faire de la connaissance suffisante du français une condition pour l’obtention de la citoyenneté au Québec. J’ai aussi travaillé pour la mise en place d’un mécanisme pour forcer le CRTC à consulter le gouvernement du Québec sur les enjeux de la société québécoise.

Depuis 1994, je travaille pour favoriser l’intégration des Québécois issus de l’immigration à la société québécoise. À titre de député, j’ai instauré et organisé neuf cérémonies d’accueil des nouveaux citoyens dans La Pointe-de-l’Île. Je suis intervenu avec succès en faveur des réfugiés du tremblement de terre en Haïti et fais pression régulièrement pour un moratoire pour ceux qui sont menacés d’expulsion vers ce pays en pleine crise. Je suis également intervenu pour dénoncer l’ingérence étrangère envers les citoyens d’origine kabyle.

(Espace publicitaire payé et autorisé par Gilles Tremblay, agent officiel de Mario Beaulieu)

Actions concrètes posées dans La Pointe-de-l’Île durant mon dernier mandat et leurs répercussions sur le secteur

Lors de mon dernier mandat, mes actions dans La Pointe-de-l’Île ont été nombreuses et diversifiées.

D’une part, j’accorde une grande importance au travail à mon bureau de circonscription. Avec mon équipe nous avons pu répondre aux besoins de plus d’un millier de citoyennes et de citoyens dans leurs démarches auprès des institutions fédérales pour des problèmes reliés à  l’assurance-emploi, l’Agence de revenu du Canada, aux allocations pour enfants, à la prestation de sécurité de la vieillesse, aux demandes relatives au statut de réfugié ou aux demandes de résidence permanente ou à celles visant la réunification familiale et la citoyenneté. C’est sans compter les nombreuses personnes que nous référons à des services de compétences québécoises, municipales ou caritatives.

Chaque année, je me fais un point d’honneur de soutenir les organismes communautaires, les OBNL et les petites entreprises dans leurs démarches pour l’obtention de subventions dans le cadre du programme Emplois d’été. En moyenne, 1 000 500 $ par année ont permis à de nombreux organismes communautaires, de loisirs et de sports, d’embaucher des étudiants pour leurs activités estivales. Par exemple, les centres communautaires qui organisent des camps de jour pour les enfants peuvent ainsi embaucher des dizaines de moniteurs et du personnel administratif. Mon budget de circonscription m’a permis aussi de commanditer les organismes de La Pointe-de-l’Île à hauteur de plus de 275 000 $ pour mon dernier mandat.

Dans le cadre du programme Nouveaux Horizons pour les aînés, c’est près de 115 000 $ par année qui ont été octroyés. Une multitude de projets favorisant le bien-être des personnes âgées ont pu se réaliser. Pour n’en citer que quelques exemples : l’achat de nouveaux métiers à tisser; l’instauration de programmes d’écoute téléphonique; la mise sur pied de jardins communautaires et d’activités d’apprentissage sur le jardinage pour les aînés ; des ateliers et des conférences sur les droits des aînés en matière de logement et d’exploitation financière;  l’acquisition d’équipement de cuisine pour un projet de cuisine communautaire ou encore un projet de rénovation  pour la Légion de Montréal-Est pour les vétérans

Nous avons continué d’organiser une clinique de vaccination annuelle contre la grippe, la COVID, la pneumonie et le tétanos.

Nous avons pu aider plusieurs entreprises dans leurs démarches auprès des institutions fédérales telles que Postes Canada, avec qui j’ai collaboré pour favoriser le remplacement d’un point de service dans Mercier-Est. Un nouveau Centre de tri postal a été construit à Pointe-aux-Trembles où plus de 1400 employés travaillent pour trier et distribuer les envois postaux de Pointe-aux-Trembles, Montréal-Est et une partie de Mercier.

En appui à une centaine d’entreprises et de PME de La Pointe-de-l’Île, avec mes collègues du Bloc Québécois, nous avons travaillé pour obtenir davantage de flexibilité pour le remboursement du prêt lié au Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) qui avait été accordé pour répondre aux répercussions économiques de la COVID-19.

Nous faisons régulièrement la promotion de l’achat local afin de favoriser nos commerces de quartier, l’environnement et l’économie québécoise.

Comme La Pointe-de-l’Île longe notre magnifique fleuve Saint-Laurent, l’érosion des berges est une préoccupation constante. Des citoyens nous ayant alertés quant aux problématiques d’érosion et de protection des berges du parc Pierre-Payet, nous avons travaillé en collaboration avec le Comité ZIP Jacques-Cartier et l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles pour obtenir un avis technique afin de déterminer les causes de l’érosion et les solutions possibles.

Ma collaboration avec les différents groupes communautaires, entreprises et citoyens de ma circonscription pour répondre à leurs préoccupations

Par ma présence ou la délégation d’un membre de mon équipe aux rencontres du secteur privé et des organismes, je me tiens au courant des préoccupations et des enjeux auxquels font face les associations professionnelles et les organismes.

Ces derniers prennent le relais des divers paliers de gouvernement afin de répondre aux besoins de la population qui ne sont pas nécessairement couverts par les programmes en place. En ce sens, ils jouent un rôle indispensable.

Je participe et diffuse l’information sur les consultations publiques sur les différents enjeux locaux importants. J’ai aussi organisé plusieurs assemblées publiques pour transmettre l’information, favoriser les échanges et la participation citoyenne aux débats sur ces enjeux. À titre d’exemple, environ 300 personnes se sont mobilisées en personne ou en ligne à l’occasion de l’assemblée que j’ai tenue sur le REM de l’Est avec les principaux intervenants (CDPQ Infra, Collectif en environnement, CDC de la Pointe, Trajectoire Québec, ministre responsable du dossier). J’ai aussi organisé des conférences-débats sur le logement social, les pensions de vieillesse, l’environnement, l’approche de convergence culturelle, la laïcité, la politique linguistique fédérale ou encore l’accès aux subventions fédérales aux personnes en situation de handicap.

Je suis intervenu plus directement en appui à des organismes comme Les Artistes Point’Arts, Pointe-aux-Fêtes ou encore Station VU lorsqu’ils ont été en difficulté ou en relocalisation. J’ai pu favoriser leurs échanges avec des ressources de financement.

J’ai ainsi été en mesure de mettre en contact divers organismes qui se rejoignent sur divers enjeux, de valider leurs priorités et de relayer au palier fédéral les besoins exprimés. Ce fut le cas pour les organismes d’aînés de La Pointe-de-l’Île qui ont participé directement au débat à Ottawa sur la bonification des pensions soit en diffusant des pétitions ou en participant à une conférence de presse et une manifestation.

Principaux enjeux qui concernent la Pointe-de-l’Île pour les présentes élections

La protection des intérêts économiques de La Pointe-de-l’Île et du Québec face à l’administration Trump et au gouvernement fédéral : Les entreprises, les organismes communautaires, les citoyennes et les citoyens de La Pointe-de-l’Île sont susceptibles d’être directement ou indirectement touchés par les menaces tarifaires de l’administration Trump. La négociation d’un nouvel accord va porter sur les demandes des USA et elles touchent entre autres le bois d’œuvre, la gestion de l’offre, l’aluminium, les lois sur la protection du français et de la culture ainsi que sur l’acier, l’automobile et le pétrole. Si le passé est garant de l’avenir le Québec risque de servir de monnaie d’échange pour le gouvernement fédéral qui va parler d’abord pour les banques de Toronto, l’automobile de l’Ontario et les pétrolières de l’Ouest. C’est une raison de plus pour se serrer les coudes entre Québécois pour protéger notre économie. Des entreprises de la circonscription m’ont déjà contacté pour me faire part de leurs besoins face à d’éventuels tarifs et contre-tarifs.

Le Bloc Québécois est le seul parti entièrement voué à défendre les intérêts économiques et les choix légitimes et démocratiques du Québec. Dans les autres partis fédéraux, les députés québécois sont très minoritaires, ce n’est donc pas eux qui décident et ils sont muselés par la ligne de parti. Les députés du Bloc sont les mieux placés pour rallier les forces vives du Québec, pour appuyer le gouvernement du Québec lorsqu’il y a consensus sur certains enjeux.

Nous avons proposé une série de mesures pour faire face aux tarifs des USA telles que : la subvention salariale pour permettre aux entreprises de maintenir leur lien d’emploi avec les travailleurs qui conserveraient leur pouvoir d’achat, évitant d’accélérer un recul de l’économie; une politique d’achat local du gouvernement fédéral; la transformation ici de nos propres ressources naturelles et le développement de nouveaux marchés.

L’environnement

Déjà, les libéraux et les conservateurs ont ouvert leur jeu en disant qu’ils vont relancer les projets d’oléoducs pour transporter le pétrole bitumineux à travers des centaines de rivières sur le territoire du Québec et le fleuve Saint-Laurent. Mes consultations passées des citoyens dans La Pointe-de-l’Île indiquaient une opposition très majoritaire au défunt projet Énergie-Est.

Le principal moteur économique des années à venir pour le Québec, c’est la transition écologique et énergétique. Le Bloc Québécois a un rôle crucial à jouer pour protéger les secteurs économiques névralgiques pour La Pointe-de-l’Île et le Québec.

Service de santé de proximité et reconstruction de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont : Depuis des décennies, notre système de santé souffre d’un sous-financement chronique lié aux coupes fédérales du transfert des impôts prélevés au Québec et dans les provinces. Au départ, la contribution fédérale était fixée à 50% des dépenses en santé. Aujourd’hui, elle n’est plus que de 22%. Ce désengagement a fait que notre système de santé est continuellement au bord de la rupture. Une multitude d’impacts se font sentir particulièrement dans La Pointe-de-l’Île et dans l’est de Montréal, comme la fermeture du groupe de médecine de famille (GMF) dans Pointe-aux-Trembles, les services d’aide à domicile pour les aînés qui devraient être décuplés, la reconstruction de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont qui a encore été reportée.

Logement social et abordable et itinérance

La crise du logement et l’itinérance préoccupent de plus en plus de gens dans la circonscription. Les fonds transférés dans le cadre de la stratégie fédérale de logement initiée en 2017 ont été nettement insuffisants. Depuis ce temps, le nombre de sans-abri au Québec a augmenté de 44%. Selon le Directeur parlementaire du budget (DPB), pour réduire l’itinérance chronique de 50%, une somme supplémentaire de 3,5 milliards de dollars par année serait requise. De plus, la Stratégie fédérale de logement comporte trop de programmes, trop de normes, trop de redditions de comptes. L’entêtement à imposer à Québec leurs conditions pour transférer l’argent de nos impôts fédéraux cause des délais inacceptables.

Le Bloc Québécois propose l’établissement d’un fonds d’acquisition fédéral pour faciliter les transactions comme celle effectuée par la coopérative d’économie sociale Corporation Mainbourg qui a acquis les 720 logements du Domaine La Rousselière pour protéger les logements abordables. De même, la mise en place d’un programme de prêts à très faible taux d’intérêt permettrait de financer la construction de logements locatifs assorti de critères stricts pour que ces logements soient vraiment abordables. Ces prêts seraient accessibles tant aux promoteurs privés qu’aux entreprises d’économie sociale comme les coopératives et les organismes à but non lucratif.

L’itinérance est un problème complexe qui ne se réglera pas seulement par des mesures d’accès à des logements sociaux. C’est pourquoi nous proposons d’augmenter, d’indexer et de pérenniser le financement de l’aide aux organismes en arrimage avec la stratégie québécoise.

Les aînés

Le Bloc Québécois déposera à nouveau un projet de loi pour hausser la pension de vieillesse des 65 à 74 ans de 10% et mettre fin aux deux classes d’aînés, en plus d’augmenter le seuil permettant aux personnes touchant le Supplément de revenu garanti de travailler davantage sans pénalité dans leurs prestations. Il proposera aussi des incitatifs fiscaux pour les aînés qui choisissent de rester sur le marché du travail.

Les priorités pour le développement économique de la Pointe-de-l’Île

La Pointe-de-l’Île a amorcé une relance majeure au plan économique. Que ce soit pour la décontamination des sols et la construction des infrastructures attenantes, le transport collectif ou encore la revitalisation du Vieux Pointe-aux-Trembles et de la rue Hochelaga dans le quartier Tétreaultville, le développement de La Pointe-de-l’Île a besoin d’investissements majeurs, et il ne peut se passer du financement issu de nos impôts fédéraux.

Activer les projets d’infrastructures stagnants dans l’est de Montréal notamment le transport collectif, dont le Tramway de l’est et la navette fluviale contribuerait à stimuler notre activité économique. Le lancement récent de la phase préalable du Projet structurant de l’Est (tramway de l’est) est un pas dans la bonne direction. Un transport collectif accessible et une transition énergétique responsable sont au cœur de mes priorités. Il favorisera un meilleur développement de nos territoires et une mobilité optimale à l’avantage de nos citoyens et de nos travailleurs. Pour la réussite du projet, il est indispensable d’établir un processus de concertation efficace entre les promoteurs et les intervenants du milieu afin que le tracé et l’emplacement des stations favorisent véritablement l’enrichissement et l’attractivité des quartiers concernés, et qu’ils obtiennent l’acceptabilité sociale qui a semblé faire défaut pour les projets antérieurs.

À plus court terme, le réseau de navettes fluviales pourrait être développé et devenir un réel moyen de transport collectif permettant de se rendre au centre-ville de la façon la plus rapide et écologique possible. Il pourrait fonctionner sur une plus longue période, sinon toute l’année, à l’instar de la voie maritime vers le Port de Montréal qui est presque toujours ouverte.

Il faudra s’assurer du financement fédéral pour la décontamination des sols de la circonscription et des infrastructures nécessaires à leur réhabilitation pour les développements immobiliers, commerciaux et industriels.

J’ai proposé un ensemble de mesures pour que le Port de Montréal devienne le fer de lance de l’électrification des camions lourds au Québec. Le Port de Montréal est un organisme majeur sous responsabilité fédérale, qui contribue à l’économie et affecte la qualité de vie des Montréalais. Le Port reçoit chaque jour plus de 2500 camions lourds, ce qui est une source de bruit et de pollution considérable dans La Pointe-de-l’Île comme dans l’ensemble de Montréal. Le Port et ses terminaux pourraient offrir la priorité d’accès et la gratuité pour les camions propres et adopter une tarification pour l’entrée des camions diésel, qui augmenterait avec les années. Il faudra aussi prévoir des fonds pour l’installation de bornes de recharge et l’équipement nécessaire.

Le Québec est très loin de recevoir sa juste part en matière d’investissements fédéraux. Plutôt que continuer à dilapider notre argent dans le pétrole polluant de l’Ouest canadien, le gouvernement devrait tenter de se rattraper avec un projet qui est à la fois bon pour la population, l’environnement et l’économie.

Mes priorités durant les prochaines années

Il reste un important travail à faire que les fonds publics auxquels les citoyennes et les citoyens de La Pointe-de-l’Île ont contribué soient réinvestis de façon responsable en s’attaquant aux problèmes fondamentaux qui les touchent, dont l’accès au logement; la lutte contre l’itinérance; le pouvoir d’achat des aînés et des gens vulnérables; le soutien des organismes communautaires et la qualité de l’air.

Je vais intensifier mes démarches pour que La Pointe-de-l’Île et l’est de Montréal reçoivent leur juste part des investissements du gouvernement fédéral pour nos projets majeurs de développement. Que ce soit pour la décontamination des sols et la construction des infrastructures attenantes (aqueducs, égouts, rues, etc.), le transport collectif (REM de l’est, navette fluviale), la revitalisation du Vieux Pointe-aux-Trembles et de la rue Hochelaga dans le quartier Tétreaultville, le développement de La Pointe-de-l’Île a besoin d’investissements majeurs, et ne peut se passer du financement issu de nos impôts fédéraux.

Pour une grande partie des citoyens que je rencontre au cours de cette campagne électorale, le recul du français est très préoccupant et se ressent jusque dans La Pointe-de-l’Île. J’ai déjà produit une étude plus exhaustive sur la politique linguistique fédérale, qui démontre qu’elle constitue le principal facteur d’anglicisation de Montréal et du Québec. En 2023 et 2024, le Plan d’action sur les langues officielles a investi 200 M$ pour soutenir l’anglais au Québec, une somme atteignant plus de 2 G$ depuis 1995. Je vais continuer à diffuser cette information au plus grand nombre possible de Québécoises et de Québécois. Le Bloc Québécois agira pour que le Québec soit le seul maître d’œuvre de sa politique linguistique en le soustrayant au maximum à l’application de la Loi sur les langues officielles, en rapatriant notre part des sommes qui y sont liées et en francisant enfin l’appareil fédéral en sol québécois.

Comment peut-on penser que les libéraux, les conservateurs ou le NPD ne vont pas privilégier les intérêts économiques du ROC («rest of Canada») alors qu’ils préconisent tous une politique linguistique fédérale qui ne favorise que l’anglais au Québec au moment où le français est en déclin plus que jamais.

En ces temps incertains, la seule valeur sûre, c’est de se serrer les coudes et de se tenir debout. C’est mon engagement fondamental et celui du Bloc Québécois. Défendre les intérêts nationaux du Québec jusqu’à ce qu’on puisse avoir la pleine maîtrise de nos impôts et de notre économie en devenant un pays. Je choisis le Québec!

Pour en savoir plus, consultez la plateforme du Bloc Québécois : https://www.blocquebecois.org/

(Espace publicitaire payé et autorisé par Gilles Tremblay, agent officiel de Mario Beaulieu)

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