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4 mars 2025SPG : FACILITER LE TRAVAIL DES ASSOCIATIONS
Ancrée dans l’est de la métropole, l’entreprise Services Pelletier, Gosselin (SPG) offre un service de soutien administratif aux associations et aux organismes à but non lucratif (OBNL) depuis bientôt quatre décennies.
C’est en 1986 que Maurice Beaudet, ingénieur, fonde avec Monique Gosselin et Céline Pelletier le Secrétariat Gosselin Pelletier. Sa mission évolue au fil des ans, et l’entreprise, établie d’abord à Anjou, devient finalement Services Pelletier, Gosselin. Maintenant installée dans Hochelaga, près de sa communauté, elle souhaite aujourd’hui mettre de l’avant l’acronyme SPG pour se définir.
L’organisation propose ses services de permanence à une vingtaine d’associations et travaille à plusieurs niveaux : collaborer au développement de l’association, guider le conseil d’administration dans sa gouvernance, développer des stratégies de diffusion de l’information auprès des membres, rechercher des subventions et des partenaires financiers, mettre en œuvre des plans d’action, offrir des conseils financiers ou encore préparer des analyses pour des projets particuliers. « Notre volonté est de contribuer à l’atteinte des objectifs des organismes, de permettre à notre clientèle de réduire ses frais administratifs reliés à la gestion et à l’organisation, et tout ça, dans le but d’assurer la pérennité des associations », indique Lyne Major, présidente et directrice générale de SPG.

Lyne Major, présidente et directrice générale de SPG (Courtoisie)
Une solution pour les associations
La clientèle de SPG se décline en trois catégories : santé, construction et environnement, et l’entreprise travaille essentiellement auprès de regroupements de professionnels. « Leurs membres payent une cotisation annuelle pour que les regroupements défendent leurs intérêts ou contribuent à l’avancement de dossiers », souligne Mme Major. « On travaille aussi avec des organisations qui regroupent des personnes aux prises avec des problèmes de santé. »
Peu de sources de financement existent pour ce type d’organisations, qui doivent généralement fonctionner par autofinancement. C’est précisément à ce sujet que SPG propose d’intervenir. « La cotisation des membres, c’est une base. Comme certaines associations n’ont pas droit à un financement public, le renouvellement et la diversification des revenus viennent d’activités telles que de la formation continue, des congrès, des 5 à 7, des rassemblements, etc. », illustre Lyne Major. L’entreprise, qui peut aussi aider à la recherche de fonds privés ou publics, se spécialise justement dans l’organisation d’événements d’envergure en tout genre.
Elle propose également à ses clients de les aider dans leur recherche de partenaires, soit à travers de la publicité, de la diffusion d’une infolettre ou encore d’un bulletin de nouvelles. « On est assez innovateurs dans les plans de partenariat. Par exemple, nous pourrions trouver un partenaire qui détient une enveloppe budgétaire, qui ne sait pas quoi en faire, et on en ferait profiter un organisme de notre clientèle. On commence donc toujours par faire l’analyse des besoins afin d’établir comment on peut collaborer et aider l’organisme à aller plus loin. Parce qu’on vise toujours sa croissance. »
Les défis de SPG
Pour SPG, convaincre une association ou un OBNL d’acheter ses services plutôt que d’embaucher une ou des personnes pour réaliser le travail à l’interne représente parfois un certain défi. « On fonctionne en impartition. Donc, ce n’est pas toujours évident de vendre nos services. On doit les faire connaître et les faire comprendre », explique la PDG. L’entreprise, avec ses différentes compétences, permet de libérer le conseil d’administration. Ce dernier n’a pas non plus à organiser des entrevues ni à gérer l’équipe de travail. « Avec la pénurie de main-d’œuvre actuelle, nous leur proposons de mettre à leur disposition une équipe de 11 personnes pour réaliser le mandat. Et l’association réduit ses coûts, comme elle n’a pas à fournir d’espace de travail à cette équipe. » Selon SPG, le CA peut donc ainsi se concentrer uniquement sur sa mission sans devoir désamorcer des conflits ou s’occuper de politiques ou de ressources humaines.

Le 2030, boul. Pie-IX où se trouvent les locaux de SPG (Courtoisie)
L’intelligence artificielle aussi vient changer la donne pour l’entreprise d’Hochelaga. « Notre travail au quotidien change également, ça nous amène à une certaine évolution, métamorphose dans la façon d’offrir nos services et dans les services eux-mêmes. On n’est plus dans les années 80-90, avec un secrétariat dans sa plus simple expression. On se dirige plutôt vers le service-conseil et la saine gouvernance. » Par exemple, à travers une bonne stratégie communicationnelle ou événementielle, SPG contribue à l’avancement de sa clientèle. « On est là pour que le conseil d’administration puisse se concentrer sur sa mission et ses objectifs. Nous, on fait le reste », résume Mme Major.
Créée au début des années 1990 pour répondre aux besoins du secteur associatif, SPG a toujours visé cette clientèle et entend bien continuer à œuvrer dans ce domaine qu’elle affectionne. « Ce sont souvent des bénévoles qui composent les regroupements professionnels. Et le fait qu’on ait choisi de poursuivre la mission de SPG avec les OBNL, c’est que les bénévoles sont là généreusement et gratuitement pour faire avancer l’organisme. Ils l’ont à cœur », conclut Lyne Major.