UN SPÉCIAL « RENTRÉE » DE LA LIBRAIRIE PAULINES

Une présentation de : 


Collaborateur au contenu depuis le lancement d’Est Média Montréal en juillet 2018, la librairie Paulines du quartier Rosemont vous propose aujourd’hui, dans le cadre de la thématique rédactionnelle d’août, un spécial Rentrée littéraire proposant une dizaine de suggestions de lecture pour cet automne.

L’enlèvement
Damien Blass-Bouchard
Triptyque

André Lépine ignore ce qui l’attend lorsque sa famille rejoint l’Église du Souffle, une communauté chrétienne qui prédit la venue imminente de l’Apocalypse. Des enlèvements se produisent, d’une manière qu’aucun prophète n’a jamais annoncée. Des lumières anormales scintillent dans le ciel de la banlieue, des spirales déforment les champs en friche, des adolescents sont emportés par des « anges ». Or, les cieux ne sont pas habités par une présence divine, mais par une race avancée dont les intérêts se situent au coeur de l’église.Roman de science-fiction born again, croisement de rituels évangéliques et de mythes ufologiques, L’enlèvement reconstruit l’imaginaire de la fin du monde et dessine les contours du règne qui lui succèdera. « Avant, pensa-t-il, Dieu n’avait pas de forme, mais maintenant, il y a eux. Et eux étaient matériels, on pouvait les toucher. Il en avait la marque sur la jambe, il les avait rencontrés. La présence de Dieu l’avait quitté, cédant sa place à une angoisse persistante, incarnée par les visiteurs, à qui aucune prière ne pouvait être adressée. » DAMIEN BLASS détient une maîtrise en création littéraire de l’Université du Québec à Montréal. Passionné de science-fiction et de fantastique, il est aussi attiré par les mystères et le surnaturel. De nature polyvalente, il a créé plusieurs projets radiophoniques et poétiques, des chansons, des sketches humoristiques ainsi que des pièces de théâtre et des comédies musicales. L’enlèvement est son premier roman.

Aux racines de la liberté : les paradoxes du christianisme
Timothy Radcliffe
Cerf

Aux racines de la liberté, comment être chrétien dans le monde tel qu’il va ? Comment comprendre, aujourd’hui, les apparents paradoxes éternels de la foi chrétienne ? Révolution des moeurs et des techniques, drames et injustices de la globalisation, vertiges de la postmodernité : que de thèmes habités par l’attente d’un message d’amour ! Timothy Radcliffe sillonne le monde pour enseigner et prêcher une parole résolument contemporaine, dans la fidélité à la vraie tradition de l’Eglise. À la lumière de l’actualité et de sa propre expérience, cette Église redevient un foyer de lumière et de chaleur.Par son humour, son sens de la formule, son expérience personnelle, par sa confrontation perpétuelle avec le prochain, Radcliffe répond à nos craintes et nous offre ici un magnifique éloge de la liberté.

Le dîner d’Adam Smith : comment le libéralisme a zappé les femmes
Katrine Marçal
Arènes

Grand penseur écossais, Adam Smith est l’auteur en 1776 de La Richesse des nations. Il y dessine tout un cadre considéré aujourd’hui comme le B-A-ba du libéralisme économique : la richesse vient du travail et le travail est mu par l’intérêt et le profit. Mais le travail de qui ?Pendant des années, la mère d’Adam Smith s’est occupée de son intello de fils, a préparé son dîner, lavé son linge, veillé sur sa santé et ses humeurs. Des tâches non rémunérées bien que vitales – parce que l’homme ne sort pas de terre tel un champignon. Sans sa mère, chez qui il a vécu toute sa vie, que serait devenu Adam Smith ? Pourtant ce fils est ingrat : pas une ligne dans ses écrits sur le travail indispensable mais invisible de l’abeille qui s’affairait autour de lui sans en tirer aucun profit. Le péché originel de l’économie gît ici, chez ce vieux garçon qui n’a pas compris que derrière tout homme qui réussit il y a des femmes qui triment.Le libéralisme est sans doute dangereux pour la planète ; Katrine Marçal nous prouve, très sérieusement mais avec humour, qu’il l’est aussi pour les femmes.

Divisible par zéro
Sébastien Dulude
Le lézard amoureux

Divisible par zéro est la chronique d’une rupture annoncée qui fait porter sur le langage son handicap. Tour à tour enragés en silence, scandaleusement zen ou empêchés, ces poèmes tentent de saisir un assemblage d’angles et de lignes, une configuration destinée à la dislocation, pour en extraire quelque neuve tangente improbable. La lecture se fait glissante. Elle se meut, exigeante, étonnante, rythmée par une ponctuation par endroits choquante, portée par une voix qui se démantèle et s’invente. Sébastien Dulude offre une poésie fracturée, douce et râpeuse, qui se situe quelque part entre un coeur brisé et un craquement de cou. « Lignes changeantes du visage de la tristesse espèce il faudrait que les épaules nous tombent et le front contre la rue il faudrait l’épilepsie de l’hiver pour que nos civières se touchent. »

La balançoire de Jasmin
Ahmad Danny Ramadan
Mémoire d’encrier

Épopée d’un couple dont l’amour porte les stigmates d’une Syrie déchirée par la guerre. Les deux amants se construisent un havre de paix à Vancouver jusqu’au jour où la mort frappe à la porte. L’un accepte son sort, l’autre lui raconte à n’en plus finir des histoires pour le garder en vie. Conte après conte, souvenir après souvenir, se tissent le deuil et l’espoir dans cette légende au parfum des Mille et une nuits. Quand j’étais petit garçon, j’écrivais des histoires pour survivre. Aujourd’hui, je te raconte des histoires dans l’espoir de te sauver la vie. Tu te soulèves lentement, allumes la lampe :- Raconte-moi une histoire.« Tour à tour coming out, leçon de vie, critique de l’autoritarisme, La balançoire de jasmin est un plaidoyer sur la nécessité de raconter. » Kamal Al-Solaylee, Quill and Quire.

Simone sous les ronces
Maude Nepveu-Villeneuve, Sandra Dumais
Fonfon

Simone a un vélo à deux roues, des souliers rouges avec des étoiles et un doudou lion vraiment doux. Elle a aussi des ronces: des branches pleines d’épines qui poussent dans son ventre et qui la paralysent lorsqu’elle est inquiète ou qu’elle a peur. Simone aimerait arriver à dompter ses ronces, mais comment? Un album pour aborder l’anxiété avec douceur et bienveillance.

Les patriotes
Sana Krasikov
Albin Michel

Alors que les Etats-Unis sont frappés par la Grande Dépression, Florence Fein quitte Brooklyn pour s’installer à Magnitogorsk, une ville sidérurgique située dans l’Oural, espérant une vie meilleure. Des années plus tard, son fils Julian émigre aux Etats-Unis. Lorsqu’il apprend l’ouverture des archives du KGB, il décide de mener l’enquête sur les mystères de la vie de sa mère. Premier roman.

Quand je serai mort
Réal Godbout, Laurent Chabin
La Pastèque

Que faire quand on sort de prison après 10 ans, victime d’une machination particulièrement sordide? Revivre? Difficile… Mourir, plutôt. Mais on ne voudrait pas partir seul. On voudrait entraîner avec soi l’amour, le Stade olympique ou la démocratie… Ou bien, à défaut, quelques ordures qui le méritent bien. Quand je serai mort, c’est la pitoyable revanche de ceux qui ont tout perdu et qui le savent. Et c’est Montréal, aussi, la ville merveilleuse qui craque de partout, avec son maquillage qui coule et ses dessous pas très propres… 6 ans après L’amérique ou le disparu, voici le grand retour de Réal Godbout en compagnie de Laurent Chabin. Le duo nous offre un polar dur, campé dans Saint-Henri…

Stalkeuses : 16 nouvelles indiscrètes
Québec Amérique

Écrites par quinze femmes et un homme aux plumes éclectiques, les nouvelles de ce collectif nous mettent dans la peau de stalkeuses, ces femmes qui suivent leurs obsessions et qui ne s’en excusent pas. À travers leurs regards indiscrets, les stalkeuses nous confrontent à notre propre voyeurisme…


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