Alain Rayes et Robert Coutu, candidat du Parti Conservateur dans La Pointe-de-lÎle. (Photo : EMM).

ROBERT COUTU : « LES CONSERVATEURS VONT CAUSER UNE SURPRISE DANS LA POINTE-DE-L’ÎLE »

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le maire de Montréal-Est et candidat conservateur est confiant de livrer une chaude lutte aux troupes du bloquiste Mario Beaulieu et aux libéraux le 21 octobre prochain. Lui et sa horde impressionnante de bénévoles sillonnent d’ailleurs sans relâche la Pointe-de-l’Île depuis le début de la campagne ayant dépassé le chiffre astronomique de 40 000 portes visitées, sur un total de 47 000 dans le comté peut-on lire sur sa page Facebook. S’il ne gagne pas ses élections, il pourra toujours se consoler d’avoir certainement perdu quelques livres.

Rencontré le 2 octobre dernier à Montréal-Est alors que le lieutenant conservateur au Québec Alain Rayes y allait d’un engagement concernant une réduction massive des déversements d’eaux usées sur le territoire canadien, Robert Coutu semblait alors bien loin de s’inquiéter des intentions de vote qu’annonce le site d’analyse de sondages Québec 125 depuis le début de la campagne, prédisant le Parti Conservateur bon troisième derrière le Bloc Québécois et le Parti Libéral avec un maigre 9.9 % dans la Pointe-de-l’Île. En date du 13 octobre, le plus gros score du Parti Conservateur dans l’Est de Montréal serait dans la circonscription de Saint-Léonard−Saint-Michel avec à peine 15.7 % des suffrages espérés, toujours selon Québec 125.

« Ce n’est pas du tout ce que nous sondons nous-mêmes sur le terrain. Selon nos données, nous sommes plutôt en lutte très serrée avec le Bloc, alors que les libéraux seraient en dehors de la partie. L’élection dans la Pointe-de-l’Île, elle va être serrée et elle va en étonner plusieurs », affirme le maire-candidat, qui n’a pas arrêté ses fonctions à l’hôtel de ville depuis le déclenchement des élections. À l’instar de l’ex-mairesse de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies−Pointe-aux-Trembles et aujourd’hui ministre caquiste Chantal Rouleau, Robert Coutu souhaite obtenir un siège, lui à la Chambre des Communes, afin de pouvoir en faire plus pour l’Est de Montréal. « Tu as beau mobiliser les représentants municipaux, les élus du provincial, les dirigeants d’organismes et les gens d’affaires de l’Est dans des comités comme le CDEM par exemple, si tu n’as pas la présence du fédéral à ta table, ou au moins une écoute attentive, c’est pas mal plus difficile de réaliser des projets d’envergure et c’est ça actuellement le défi dans l’Est de Montréal. Il y a bien eu des élus libéraux dans l’Est ces dernières années, dans les circonscriptions au nord, même un ministre, mais ils n’ont rien fait pour la région, ils ont été invisibles, carrément absents. Alors on fait quoi? », clame Robert Coutu.

L’Est de tous les possibles

Selon le candidat conservateur, son chef Andrew Scheer et Alain Rayes seraient favorables à une contribution plus substantielle du fédéral dans le cadre d’un plan de revitalisation de l’Est de Montréal. « Ils sont sensibles et à l’écoute quand on leur parle des besoins et des attentes de la population du territoire, et je sens que les candidats de l’Est ont leur appui pour que le fédéral soit enfin partie prenante des grands projets qui nous animent et pour lesquels je ne cesse de me battre depuis 10 ans. Moi, mon premier objectif, mon rêve, ce serait de signer la fameuse Déclaration du gouvernement du Québec et de la Ville de Montréal pour revitaliser l’Est de Montréal, que Chantal Rouleau et Valérie Plante ont initié en 2018. C’est incroyable, quand on y pense, que le fédéral ne soit pas signataire de cette déclaration, et encore plus incroyable de réaliser qu’il n’y avait même pas de représentants, d’élus du fédéral lors de la conférence de presse annonçant la signature de cette déclaration officielle », soutient Robert Coutu.

Le maire de Montréal-Est est ambitieux pour son coin de pays qu’il habite depuis maintenant plus de 50 ans. Bien avant les projets de REM ou de tramway sur Notre-Dame, son premier choix serait plutôt le prolongement de la ligne verte pour l’Est de la ville, et le raccordement à la ligne bleue pour « boucler la boucle ». Il aimerait également, un jour dit-il, voir la Pointe-de-l’Île reliée à la Rive-Sud par un nouveau pont, une structure qui sera inévitable selon lui d’ici une cinquantaine d’année alors que l’Est de Montréal sera probablement plus développé tant du côté résidentiel que du côté industriel. « Le développement va se faire dans l’Est, c’est une évidence, un consensus. Maintenant, il faut penser à long terme dans nos infrastructures, pas à court terme et être dans l’urgence constamment, comme on le vit actuellement avec le prolongement de la ligne bleue du métro. Ça va prendre plus de vision pour l’Est de Montréal et la mobilisation des acteurs du territoire doit continuer à prendre de l’ampleur, je m’engage à tout mettre en œuvre pour qu’on se donne cette vision-là », dit Robert Coutu.

Toujours dans le thème du transport collectif, le candidat conservateur s’explique mal pourquoi l’exclusion du REM dans l’Est de Montréal n’a pas suscité plus de réactions chez les élus sur le territoire il y a trois ans. « J’aurais aimé ça que Mario Beaulieu se lève à Ottawa pour dénoncer cela. J’aurais aimé ça que Chantal Rouleau, Nicole Léger et tous les élus de tous les paliers se lèvent pour crier haut et fort que c’est inacceptable que le REM soit réservé qu’aux gens de l’Ouest. Moi je le faisais, mais à l’échelle d’une municipalité de 4 000 habitants. Et je le ferais tellement si j’étais à Ottawa. Faut parler plus fort quand il y a des injustices comme le REM, et ce n’est pas la première fois que l’Est écope à la faveur de l’Ouest. Faut que ça change, et pour ça il faut plus de leadership des fédéraux dans l’Est, c’est essentiel », soutient Robert Coutu.

L’aide financière pour la décontamination des sols, une réglementation plus stricte quant à la qualité de l’air et à l’émission d’éléments polluants par les industriels, une meilleure promotion du territoire pour faire connaître les avantages de l’Est de Montréal, et plus de moyens pour les organismes œuvrant pour les jeunes, la famille et les aînés sont des priorités locales pour Robert Coutu.  « Mais je crois fondamentalement qu’avant toute chose, on doit se donner les moyens économiques pour réaliser les bons projets pour l’Est de Montréal, pour le Québec et pour le Canada. Ça prend un budget responsable qui va garantir des marges de manœuvre, car actuellement, avec les déficits de Trudeau et les 72 milliards de dollars de dette, si nous tombons en récession, et cela risque d’arriver, je nous souhaite bonne chance », affirme-t-il, en ajoutant que « si on solidifie nos finances, l’Est de Montréal pourra rêver à nouveau de grandes choses, sans avoir peur de voir se reporter nos projets constamment, comme c’est le cas depuis trop longtemps. »

Autres candidats du Parti Conservateur dans l’Est de Montréal :

Hochelaga :
Christine Marcoux
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Bourassa :
Catherine Lefebvre
Page Facebook : https://www.facebook.com/CatherineLefebvrePCC/

Honoré-Mercier :
Guy Croteau
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Rosemont-La Petite-Patrie :
Johanna Sarfati
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Saint-Léonard-Saint-Michel :
Ilario Maiolo
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Page Facebook de Robert Coutu : https://www.facebook.com/RobertCoutuPCC/