Esquisse de la station que projetait CDPQ Infra à Pointe-aux-Trembles (image CDPQ Infra).

67 % DES RÉSIDENTS DE L’EST FAVORABLES AU REM SELON UN SONDAGE DE LA FIRME LÉGER

La Chambre de commerce de l’Est de Montréal a dévoilé ce matin les faits saillants d’un sondage qui a été mené du 20 au 26 avril dernier auprès de 1 001 répondants par la firme Léger. Ce sondage avait pour objectif d’évaluer l’adhésion de la population de l’est au projet du REM de l’est suite à la divulgation du rapport du comité des experts et au dévoilement de la version améliorée de CDPQ Infra rendue publique le 9 mars 2022, indique l’organisation par voie de communiqué.

« La Chambre souhaitait obtenir une image réelle de l’opinion de la population de l’est de Montréal au-delà des positions publiques exprimées par plusieurs organisations et spécialistes. Nous dévoilons aujourd’hui les résultats de ce sondage puisque nous avons la conviction qu’ils pourront être utiles aux décideurs et au nouveau comité de travail pour définir et déployer une nouvelle mouture du REM de l’est », déclare Jean-Denis Charest, président-directeur général de la CCEM.

Un accueil favorable …en dépit des oppositions

Le sondage Léger-CCEM révèle que 67 % des personnes sondées étaient favorables au REM de l’est avec un taux dépassant les 70 % dans les arrondissements de Montréal-Nord, Saint-Léonard, Anjou et Ahuntsic ainsi qu’une majorité des citoyens de Mercier−Hochelaga-Maisonneuve. On découvre également que 60 % croient que même si le projet est imparfait, il est nécessaire.

« Les résultats de notre sondage démontrent une adhésion importante au déploiement d’un REM de l’est selon les grandes orientations proposées par CDPQ Infra. Ces résultats offrent ainsi une légitimité au nouveau comité de projet pour s’appuyer sur les travaux effectués par CDPQ Infra afin de doter notre territoire d’un réel levier qui permettra d’enclencher la revitalisation de notre territoire et augmentera la qualité de vie de ses habitants », précise Jean-Denis Charest.

Jean-Denis Charest, président-directeur général de la CCEM (photo EMM).

Suite à ces résultats, la Chambre souligne à nouveau ses 5 principes directeurs devant guider le développement d’un projet de transport structurant sur le territoire de l’est de Montréal, principes qui sont notamment soutenus par plusieurs organisations et personnalités dans le cadre d’une lettre ouverte publiée aujourd’hui dans La Presse. Ces principes directeurs sont : la réintégration au projet d’un lien direct avec le centre-ville (gare centrale) et ainsi assurer une connexion au reste du réseau; agir rapidement en s’appuyant sur les travaux de CDPQ Infra et livrer le projet dans les 10 prochaines années; offrir un service, en site propre intégral, alliant fréquence, vitesse, fiabilité et expérience de qualité métro; avoir une grande couverture géographique de l’est, notamment auprès de clientèles mal desservies actuellement; et finalement « être un réel levier de revitalisation et inclure les investissements nécessaires autour du tracé afin de maximiser la création de valeur et l’intégration urbaine ».

Obligation de résultats et érosion du sentiment de confiance

Selon le sondage, la déception et l’attente entrainées par les rendez-vous manqués successifs de l’est avec une mobilité efficace sont largement perceptibles dans la population : 82 % des personnes sondées estiment que cela fait plusieurs années que le territoire a besoin d’investissements structurants.

La crainte d’un immobilisme est également palpable indique la CCEM, et ce, notamment à Montréal-Nord et Rivière-des-Prairies−Pointe-aux-Trembles, où l’on craignait respectivement à 54 % et 59 % en avril dernier que si le projet de REM de l’est était abandonné, il faudrait attendre une génération avant de voir une nouvelle opportunité se dessiner.

« À la lumière des résultats de notre sondage, nous invitons le comité de travail à s’appuyer sur les travaux menés par CDPQ infra et à profiter de l’occasion actuelle pour maintenir de très hautes ambitions, faire encore mieux et assurer le déploiement d’une infrastructure de transport au cours des 10 prochaines années. La Chambre offre sa pleine collaboration au comité et invite l’ensemble des parties prenantes à une approche collaborative afin que nous puissions finalement doter l’est de Montréal d’un réel levier de revitalisation », déclare en guise de conclusion Jean-Denis Charest.

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