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TROIS NOUVEAUX MÉDECINS EN POSTE AU CLSC HOCHELAGA-MAISONNEUVE

Sans tambour ni trompette, le CLSC Hochelaga-Maisonneuve a accueilli trois nouveaux médecins omnipraticiens depuis le début de l’année, venant ainsi combler une partie de l’énorme besoin de médecins de famille qui sévit depuis quelques années dans ce secteur névralgique de l’arrondissement. « Un 4e médecin doit débuter à la mi-septembre, et deux autres devraient s’ajouter dans les prochains mois », nous a de plus confirmé aujourd’hui le Dr François Loubert, directeur adjoint à la direction des services professionnels du CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal.

Il s’agit en fait de la fameuse nouvelle cohorte de médecins finissants, dont l’arrivée avait été annoncée en automne dernier par la direction du CIUSSS. Cette bonne nouvelle découlait de la décision de l’ancien ministre Barrette de faire de ce secteur de l’arrondissement en 2019 un sous-territoire dans les plans régionaux d’effectifs, garantissant en quelque sorte l’embauche de médecins de famille au CLSC Hochelaga-Maisonneuve, un dossier, rappelons-le, farouchement défendu par la députée péquiste sortante Carole Poirier, lors de son dernier mandat.

Malgré ce nouveau souffle relançant pour de bon, on l’espère, les services de soins de santé au CLSC Hochelaga-Maisonneuve (seulement quelques heures par semaine en médecine sans rendez-vous étaient offertes à la population en 2018), le quartier continue toutefois à faire face à une inquiétante pénurie de médecins. En entrevue avec Est Média Montréal en novembre dernier, le sous-ministre de la Santé et des Services sociaux, Yvan Gendron, affirmait qu’il manquait « au moins 80 médecins de famille sur le territoire du CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal, dont une bonne partie dans l’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve. » Cette situation serait explicable, selon les informations du ministère, en grande partie par le départ à la retraite de dizaines de médecins dans l’Est de Montréal depuis le début de la présente décennie, départs qui seraient très difficiles à remplacer, comme ailleurs au Québec.