Le conseil d’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles a confirmé le 6 avril dernier sa volonté d’encourager des projets porteurs en agriculture urbaine en soumettant une demande au Comité exécutif de la Ville de Montréal d’autoriser la garde de poules dans l’arrondissement et d’accueillir une activité d’écopâturage dans Rivière-des-Prairies.

« L’agriculture urbaine nous permet de développer des projets intéressants sur notre territoire. Nous sommes fiers de pouvoir mettre de l’avant des initiatives qui permettent à la fois d’avoir un réel impact sur l’environnement et de sensibiliser les citoyens.nes aux différentes formes que peut prendre l’agriculture urbaine. Ce sont des activités qui ont fait leur preuve dans les écosystèmes urbains et qui s’intègrent parfaitement aux orientations de notre Politique d’agriculture urbaine » a déclaré par voie de communiqué la mairesse Caroline Bourgeois.

Des moutons…

Ce sont les parcs Saint-Joseph et du Cheval blanc, situés dans Rivière-des-Prairies, qui accueilleront des moutons au cours des mois de mai et juin. L’organisme Biquette-écopâturage va déployer ce projet pour une période de quatre semaines, dont les objectifs sont de favoriser l’écopâturage, soit l’entretien de la pelouse façon écologique et naturelle par ces animaux, de créer un lieu rassembleur, mais surtout, de sensibiliser les citoyens à l’environnement et à l’agriculture urbaine, affirme l’arrondissement. Dans le cadre du volet pédagogique du projet, RDP-PAT souhaite également collaborer avec l’école Simone-Desjardins, voisin du parc Saint-Joseph, afin que les élèves puissent profiter de ce projet et en apprendre davantage sur ces animaux.

…et des poules

L’arrondissement donnera finalement suite à son plan d’action en agriculture urbaine en permettant aussi la garde de poules pondeuses en milieu urbain, dès cet été.

Cette pratique, de plus en plus populaire en milieu urbain, fera l’objet d’un projet pilote sur deux ans dont les modalités d’inscription seront dévoilées prochainement. Des dispositions réglementaires sont prévues au projet afin d’assurer le confort des animaux, leur sécurité, leur santé, la quiétude dans les quartiers ainsi que l’emplacement et la dimension du poulailler sur le terrain. Les citoyens pourront posséder de deux à quatre poules et les coqs ne seront pas autorisés, annonce l’arrondissement.

« Les citoyens qui participeront au projet auront l’opportunité d’avoir des œufs frais chaque jour et ainsi adopter de meilleures habitudes alimentaires. C’est une initiative très attendue qui traduit notre désir de développer une agriculture de proximité pour la population » conclut la mairesse.