Chantal Rouleau, lors d’une discussion sur l’enjeu de l’itinérance au Sommet de l’Est (Emmanuel Delacour/EMM)

ITINÉRANCE : 10 M $ OCTROYÉS À CENTRAIDE ET LA VILLE MONTRÉAL

La députée de Pointe-aux-Trembles et ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire, Chantal Rouleau, a annoncé un financement de 10 M $ de la part du gouvernement du Québec pour soutenir les organismes luttant contre l’itinérance à Montréal.

Cette enveloppe sera attribuée à Centraide du Grand Montréal et à la Ville de Montréal. Centraide recevra un montant de 8,5 M $ pour le fonds d’urgence en itinérance auquel il ajoutera une somme de 990 000 $. Pour sa part, la Ville obtiendra 1,5 M $, qu’elle bonifiera d’une somme de 166 666 $.

Les bénéficiaires de ces sommes pourront ensuite sélectionner des organismes œuvrant dans la métropole dans le domaine de l’intervention auprès des personnes itinérantes. Chaque organisme choisi se verrait alors remettre une enveloppe de 150 000 $ sur deux ans pour « augmenter leur impact sur le terrain », explique Mme Rouleau. Les organismes pourront ainsi embaucher plus de main-d’œuvre pour faire de l’accompagnement auprès des personnes vulnérables, selon la ministre.

Lors d’un panel sur les défis à relever dans la lutte à l’itinérance dans le cadre du Sommet de l’Est, la ministre s’est dite très préoccupée par cet enjeu. En outre, Mme Rouleau a indiqué vouloir simplifier et clarifier le processus d’accès au programme d’aide sociale.

Mme Rouleau était accompagnée par son collègue, le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant. Ce dernier a fait appel à tous les acteurs de la société pour qu’une plus grande collaboration soit vécue dans le contexte de la lutte à l’itinérance.

Sur l’estrade, Claude Pinard, président et directeur général de Centraide du Grand Montréal, a pour sa part demandé à ce que les gouvernements soient prêts pour l’hiver prochain. « Le 1er décembre 2025, il va faire froid, il va neiger en janvier. Il faut faire en sorte qu’on soit prêt pas à la dernière minute, que l’on ne soit pas surpris », a-t-il souligné.

Le ministre Carmant a acquiescé, insistant sur le fait « que cette année c’est la dernière fois qu’on aura des appels d’offres pour des centres (d’urgence). Tout ce qui a été ouvert cette année devra rester ouvert. S’il y a des choses (annoncées), c’est pour rajouter des mesures ».