QUAND POINTE-AUX-TREMBLES ÉTAIT LA DESTINATION LOISIR DES MONTRÉALAIS
Au XIXe et XXe siècles, le territoire de Pointe-aux-Trembles (PAT) continue de se développer progressivement alors que le village devient tranquillement, mais sûrement, une petite ville. Mais du côté de Montréal, la population se densifie à un rythme effarant. Les résidents de la nouvelle métropole cherchent alors à se divertir loin des activités urbaines et industrielles, sans trop s’éloigner si possible, surtout les week-ends. Avec ses berges invitantes et ses airs de campagne, Pointe-aux-Trembles, situé à l’extrémité est de l’île, est toutefois de plus en plus accessible via les transports publics. Le secteur deviendra alors une destination prisée des Montréalais et Montréalaises en quête d’activités sportives et de loisirs, particulièrement à partir des années 1890.
Un tramway de possibilités
L’arrivée du tramway à la Pointe-aux-Trembles en 1896, qui partait de la rue Lasalle (dans Maisonneuve) jusqu’à la Pointe-de-l’Île, sera à l’origine de la création d’un immense parc d’une trentaine d’acres, le « Bout-de-l’Île Park », qui rivalisera pendant de nombreuses années avec les trois grands parcs de Montréal, soit ceux du Mont-Royal, de l’île Sainte-Hélène et de Cartierville. L’horaire des tramways à l’époque confirme que l’achalandage du parc est très important en période estivale, avec des départs de l’avenue Lasalle à toutes les 20 minutes les jours de semaine et à toutes les 10 minutes le dimanche. Ce parc naturel, qui bordait la rivière des Prairies, offrait des aires de pique-nique et de jeu aménagées, une plage, des sentiers pédestres et même un restaurant.
Le site attirait également nombre de groupes organisés pour une sortie « à la campagne ». Ainsi, il n’était pas rare de voir des entreprises y tenir des journées spéciales pour leurs employés ou d’y croiser des groupes d’élèves. À compter de 1898, le journal La Presse avait même choisi l’endroit pour offrir des journées « pique-nique » fort animées à des milliers d’enfants de quartiers populaires chaque été et ce, pendant une bonne décennie.
Le développement rapide du réseau de chemin de fer canadien amènera la création par le gouvernement fédéral du Canadien National (CN). Le CN, qui deviendra propriétaire du parc, changera peu la vocation de ce territoire et lui portera d’ailleurs un faible intérêt. Au début des années 1910, il accordera un droit d’occupation à l’Association pour le Bien-être de la Jeunesse Inc., fondée par un groupe de laïcs socialement engagés. Les fêtes champêtres de l’association, qui attiraient un nombre considérable d’enfants, se tenaient ainsi à l’ancien parc du Bout-de-l’Île. Par exemple, lors de l’été 1928, 35 000 enfants provenant de 56 écoles et institutions, et voyageant à bord de 97 chars, ont participé à ces événements.
En 1950, la CN Realties cédait à l’association la propriété des terrains qu’elle occupait depuis fort longtemps. L’association construisit ensuite des piscines et autres aménagements sur le site, toujours accessible aux jeunes de Montréal, mais vendit ses terrains et cessa ses activités vers 1956. Les terrains connurent alors, au gré d’une série de transactions et de changements de propriétaires, une désaffection graduelle de 1956 à 1967, année de l’achat par la Société Parc Bel Air Inc. de 753 382 pi2. Cette société loua alors ses terrains et ses équipements à Abeille Camping, qui, à compter de l’année de l’Expo 67, redonna vie à ce site sous le nom de Camping Bel Air.
Le vaste terrain fut réaménagé en 350 emplacements de camping avec services et verra revivre piscine, clubhouse et salle de danse pendant une décennie. Les terrains changèrent à nouveau de mains en 1978. Trois ans plus tard, un règlement de la Ville de Pointe-aux-Trembles allait en sceller définitivement le sort : le site serait sacrifié à la construction domiciliaire.
Un hôtel et un club légendaires
L’affluence générée par le tramway allait bien évidemment amener son lot de développements, et un hôtel tout près de la gare s’avérait certainement une bonne affaire… C’est ainsi qu’en 1898, on vit s’ériger l’Hôtel Bureau, stratégiquement situé en bordure du Saint-Laurent d’une part et du terminus de la ligne de tramway d’autre part. Cet élégant édifice de style Second Empire et surmonté d’un pavillon offrait une salle de banquet, 47 chambres et des cabines de plage. Il devenait le complément naturel d’un séjour au parc du Bout-de-l’Île ainsi qu’un relais invitant pour quiconque débarquait du traversier de Repentigny. Pendant plusieurs années, de nombreux événements mondains et rencontres d’organismes de toutes sortes s’y sont déroulés, dont les chasses à courre du célèbre Montreal Hunt Club.
Après l’acquisition du parc du Bout-de-l’Île par le CN en 1927 et sa transformation en terrains du Bien-Être de la Jeunesse, l’Hôtel Bureau connut à son tour des transformations. M. Henri Vannini, garagiste de la rue Delphis-Delorme, en fit l’acquisition de Charles Catelli. Au début des années 30, M. Vannini, qui a donné son nom à l’établissement, y ajoutait une immense salle de danse et une spacieuse piscine bientôt détruite par une violente crue printanière. Après être devenu l’Hôtel Vannini, l’établissement fut surtout réputé pour ses concours de danse, avec son Ball Room Orchestra qui attirait non seulement les jeunes Pointeliers, mais aussi les danseurs de tout l’est de Montréal. Graduellement, l’établissement se méritera la réputation d’un lieu de perdition dont on n’osait pas toujours avouer la fréquentation. Un incendie vraisemblablement d’origine criminelle détruisit l’hôtel en 1978.
À la même période de l’arrivée du tramway, la bourgeoisie canadienne-française, attirée à son tour par la formule des country clubs anglo-saxons, sera à l’origine du « Club Champêtre Canadien », qui érigera un premier chalet à la Pointe-aux-Trembles. Le club comprenait diverses sections : quilles (1904), tir aux pigeons (1910), baseball (1908), basket-ball (1910), raquettes (1905) et équipe de l’euchre (1907). À compter de 1911, le club organisa des régates annuelles qui attirèrent des milliers de personnes. S’y tiendra d’ailleurs le championnat du Canada.
Noblesse oblige, le club étant devenu un des plus populaires au pays, il lui fallait un country club digne de son rang. On entreprit donc de construire en 1913 un clubhouse… princier! Dessiné par l’architecte pointelier Charles-Aimé Reeves, l’édifice en brique de 3 étages fera 124 pieds par 76 pieds, entouré de vastes galeries avec vue sur le fleuve, et coûtera la rondelette somme de
50 000 $. Le club poursuivit de plus belle ses activités annuelles (régates, gymkhana, etc.), malgré la guerre et la grippe espagnole. Mais on avait vu trop grand et le coûteux chalet se mua en cauchemardesque éléphant blanc. Si bien qu’en 1919, le club dut déposer son bilan. Les soeurs de la Providence achetèrent l’immeuble et en firent un orphelinat puis l’Hôpital Providence de Montréal-Est, qui fut détruit par un incendie en 1938. Aujourd’hui, il ne reste plus rien de cet extraordinaire lieu de loisirs, où un HLM a succédé à l’École Napoléon-Courtemanche.
Grands rassemblements au sanctuaire
Sans entrer ici dans les détails de la fondation de l’emblématique Sanctuaire de la Réparation au Sacré-Cœur, à l’origine initié en 1896, et de son histoire jusqu’à aujourd’hui, rappelons que ce haut lieu de Pointe-aux-Trembles fut l’hôte de grands (et parfois très grands) rassemblements, pendant de nombreuses années.
Annuellement, jusqu’aux années 1970, divers groupements firent du sanctuaire et de son bocage leur lieu de prédilection. Par exemple, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal s’y rendait annuellement avec un effectif de 8 000 personnes en 1929 et 7 500 en 1941. Mais les rassemblements annuels les plus spectaculaires étaient ceux de la fête du Sacré-Coeur en juin, dont la neuvaine attirait facilement 50 000 personnes, ou encore la bénédiction annuelle des automobiles, qui regroupait jusqu’à 7 000 automobilistes en 1956. À une autre échelle, mais dans le même ordre de préoccupation, les Capucins bénissaient aussi les bicyclettes de la jeunesse pointelière.
Les pères Capucins ont toujours tenu un compte rigoureux et publié dans leur revue des statistiques de fréquentation du Montmartre canadien. Ainsi, on sait qu’en janvier 1926, 14 200 pèlerins sont venus y prier, qu’en juillet 1932, ce nombre était de 21 000 et que pour l’entièreté de l’année 1965, ce nombre atteignait le chiffre remarquable de 332 000 pèlerins!
L’Hippodrome Richelieu
Quand en 1930, la Ville de Montréal expropria le parc Delorimier pour prolonger le boulevard Saint-Joseph, les promoteurs Léonce April et Ludovic Langevin décidèrent d’aménager dans ce secteur un nouvel hippodrome sur un terrain de 80 arpents. Ainsi naissait ce qui allait devenir la Mecque de milliers de parieurs pendant un demi-siècle. En plus des courses harnachées, on y présentait occasionnellement d’autres activités qui attiraient les foules telles que des courses automobiles, des spectacles de cascades, etc.
Toute une série de promoteurs prit la succession de Léonce April au fil des ans. Vers 1940, c’est Rosaire Rivard qui prit la relève. Puis en 1947, pour la somme de 300 000 $, Georges Soucy se portait acquéreur de la piste. Il sera à l’origine de deux développements technologiques importants : l’installation de réflecteurs qui rendaient possibles les courses en soirée et d’une barrière mobile montée sur camionnette pour le départ des chevaux.
En 1952, Maurice Michaud et Donat Simard louèrent le parc Richelieu pour une période de 10 ans et donnèrent une incroyable impulsion aux courses sous harnais, secondés par Raymond Lemay et Georges Giguère. Leurs efforts auraient pu être annihilés par le terrible incendie du 14 octobre 1953, mais on reconstruisit et améliora les installations durant l’hiver, si bien que tout fut fin prêt pour la prochaine saison.
Commença alors une période de rude concurrence entre la piste Richelieu et celle de Blue Bonnets. De plus en plus audacieux, Michaud et Simard firent même tirer une Cadillac à l’été de 1958, permettant à la piste d’atteindre un record d’assistance de 18 000 personnes! En 1960, Jean-Louis Lévesque (Valeurs Trans-Canada), déjà propriétaire de Blue Bonnets, acquit le parc Richelieu. En 1970, le Groupe Campeau s’en portait acquéreur. Après les rénovations de 1972, Alban Cadieux loua l’emplacement, mais il semblait que le sort en était déjà jeté pour la piste Richelieu, graduellement désertée au profit de sa soeur du boulevard Décarie. L’alternance entre les 2 pistes et les courts programmes de 30 jours présentés au Richelieu vont prendre fin en 1978.
Un nouvel incendie des écuries en novembre 1981 et l’absence d’alternative vont conduire à la démolition des écuries, du clubhouse et des estrades, puis au lotissement du site.
Le camping Henry
C’est au cours des années 1930 que, sur le site de l’actuelle et patrimoniale maison Beaudry, Henri Beauchamp construisait 13 petits chalets – cabins en anglais – qu’il louait à la semaine ou à la journée. Sa clientèle cible était les touristes américains. D’abord appelée Henry’s Inn and Camps, l’entreprise fut bientôt connue sous le nom de Henry’s Cabins. M. Beauchamp exploitait la beauté naturelle du site sur les berges du Saint-Laurent et la maison bicentenaire, dont la salle à manger offrait jusqu’à 40 repas par jour.
Au décès de M. Beauchamp, ce sont ses trois filles Adrienne, Jeanne et Laurette qui vont poursuivre le travail de leur père. À compter de 1963, un nouveau locataire, Richard Giroux, conservera les chalets, mais transformera aussi le site en terrain de camping destiné aux touristes de passage.
À l’occasion de l’Exposition universelle de 1967, le Camping Henri fut particulièrement fréquenté par plusieurs visiteurs de l’événement. Cette icône de la vie pointelière cessa ses activités au début des années 1980 et l’emplacement fut acquis par la Ville de Montréal 3 ans plus tard. Cette dernière restaura la maison Beaudry et aménagea le parc Marcel-Léger et un embarcadère pour les bateaux de plaisance. À l’initiative de l’Atelier d’histoire de la Pointe-aux-Trembles (AHPAT) et avec l’appui de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles (RDP–PAT) et du Port de Montréal, le site est devenu depuis 2011 le point d’embarquement des croisières patrimoniales, qui chaque été connaissent une popularité croissante, permettant de découvrir l’histoire pointelière à partir du fleuve.
La plage Bissonnette
L’île Sainte-Thérèse a une longue histoire de partage identitaire entre la Pointe-aux-Trembles et Varennes. Terre fertile, elle fut longtemps habitée de façon permanente par une vingtaine de familles. À partir des années 1930, la population permanente alla en déclinant, au contraire de celle des estivants qui allait en croissant. C’est que l’île recelait plusieurs plages de sable faisant la joie des villégiateurs.
Né en 1898, le Pointelier Alexandre (Ti-Luc) Bissonnette mesura bientôt le prodigieux potentiel récréotouristique de l’île Sainte-Thérèse pour la population de l’est de Montréal. Propriétaire d’une terre située sur la rive sud-est de l’île, il comprit que le succès de son projet reposait sur deux préalables : la mise en place de structures d’accueil et celle d’un système de transport fiable et sécuritaire.
C’est ainsi qu’au cours de la Deuxième Guerre mondiale, aidé de jeunes Pointeliers fuyant la conscription, il construisit près de 80 petits chalets dans l’île. Puis, il mit en place graduellement les équipements d’accueil : embarcadères, restaurant, salle de danse, cabines d’habillage, tours de surveillance, petite centrale électrique, etc.
Du côté de la Pointe-aux-Trembles, il convint avec son ami Henri Vannini de l’installation d’un embarcadère situé derrière l’Hôtel Vannini, donc à deux pas du terminus des autobus de la Montreal Tramway qui assureront le transport des baigneurs de l’est de Montréal. Au début, les villégiateurs d’un jour étaient acheminés vers la plage à l’aide d’une flottille qui compta jusqu’à neuf chaloupes et embarcations disparates nécessitant une main d’oeuvre abondante.
Bissonnette procéda donc à l’achat d’une navette fabriquée dans le bas du fleuve et pouvant transporter une centaine de passagers à la fois. Il confia ensuite le soin à Victor Jodoin, qui opérait un petit chantier naval au Bout-de-l’Île, de fabriquer trois autres navettes semblables. La flotte reposait maintenant sur les Laval #2, 3, 4 et 5. Pour la modique somme de 0,25 $, les villégiateurs pouvaient s’offrir un voyage en bateau de 30 minutes, l’accès à une magnifique plage de sable fin et le retour en bateau. Les navettes offraient un service à toutes les demi-heures. Sur l’île, il était possible de louer un maillot de bain ou un cadenas, de profiter du restaurant, des sanitaires ou de la salle de danse.
À compter de la mi-mai, la plage était accessible les week-ends, l’accès devenant quotidien, de la Saint-Jean-Baptiste à la fête du Travail. En période de pointe estivale, l’achalandage pouvait atteindre 2 000 baigneurs par jour en semaine et au-delà de 5 000 les samedis et dimanches. Le record fut atteint un dimanche d’août particulièrement caniculaire quand plus de 8 000 personnes furent véhiculées, les derniers retours se faisant à 3 heures du matin!
Ayant anticipé les problèmes de pollution du fleuve Saint-Laurent qui allaient bientôt compromettre la baignade sur les trois plages de l’île (Bissonnette, Choquette et Desrochers), M. Bissonnette vendit son emplacement de l’île Sainte-Thérèse à la communauté religieuse des soeurs de la Charité (Soeurs grises) en 1959. L’île étant maintenant la propriété du gouvernement du Québec, elle connut un sursaut d’utilisation sous le ministre Marcel Léger, au début des années 1980, avec bateau passeur et pistes cyclables. Aujourd’hui, un plan d’aménagement d’un futur grand parc est à l’étude, en collaboration avec l’arrondissement de RDP-PAT, les villes de Varennes et Repentigny, ainsi que le gouvernement du Québec.
Les Régates de Pointe-aux-Trembles
Le 20 juillet 1958, sous les auspices des Loisirs Sainte-Maria-Goretti, allaient se tenir pour une première fois les « nouvelles régates » de PAT, alors que 40 ans plus tôt, le territoire était reconnu entre autres pour tenir ce genre d’activités nautiques très populaires à l’époque auprès des villégiateurs. Les compétitions se déroulèrent sur un segment du fleuve situé entre la 75e et la 86e avenues. Le succès fut tel que dès l’année suivante, l’événement fut repris, confié cette fois à un nouvel organisme, le Club Bout-de-l’Île Inc. 8 000 personnes viendront admirer les pilotes téméraires et leurs impressionnantes montures.
L’événement deviendra ainsi annuel et se bonifiera au fil des éditions. En 1963, par exemple, on présentait pour la première fois une course Indianapolis de 100 milles. En 1964, le programme est considérablement élargi et s’étendra du samedi 5 au dimanche 13 septembre, et comprendra, outre les Régates elles-mêmes, une parade, une course cycliste de 50 milles, un concert, l’Olympiade des terrains de jeux, un défilé de mode et le spectacle de ski nautique de la troupe de Marc Cloutier. Si bien qu’en 1965, 1966, 1967, on parle maintenant des 10 jours de Pointe-aux-Trembles et le spectacle s’enrichit des Hommes Volants de Jean Beaudoin, puis d’un spectacle d’aviation! En 1967, on attendait 75 000 personnes aux divers événements.
On en était à envisager de présenter en 1971 le championnat mondial quand surgit une histoire de « petite » politique locale. Après avoir permis la tenue annuelle des régates depuis 13 ans au parc Clémentine-De La Rousselière, la Ville de Pointe-aux-Trembles, avec le maire Bernard Benoît en tête, prétendit que les organisateurs avaient tardé à présenter leur demande et que le site avait été octroyé à un autre organisme pour un tournoi de balle lente! La crise fait la une des journaux locaux et montréalais, mais la municipalité maintient sa prétention. In extremis, le commodore Richard Lafond obtint de Raymond Lemay du parc Richelieu le droit d’utiliser les terrains de stationnement de l’hippodrome les 19 et 20 juin, et déplace vers l’est le circuit de courses. Ces difficultés et le climat détérioré dans les relations entre l’organisation et la Ville amèneront les organisateurs à transformer les «Régates de la Pointe-aux-Trembles» en «Régates du Québec» et à chercher ailleurs le support public nécessaire à la tenue de l’activité. Ainsi, en 1972 et 1973, les régates se sont tenues à l’île Charron avec la collaboration des maires Clovis Langlois de Boucherville et Marcel Robidas de Longueuil. Les Régates de Pointe-aux-Trembles avaient vécu.
NDLR : Une grande partie de ce texte est composé d’extraits du document « Pointe-aux-Trembles : aire de loisirs des Montréalais depuis 1896 », de l’auteur Pierre Desjardins, publié par l’Atelier d’histoire de la Pointe-aux-Trembles. Avec l’autorisation de l’auteur et de l’éditeur. Pour en savoir davantage sur le sujet ou commander le document, visitez le site web de l’organisme en cliquant ici.