EST EN DÉVELOPPEMENT : SORAYA MARTINEZ FERRADA EST FIÈRE DES RÉUSSITES DANS L’EST
La dernière année fut faste pour la députée fédérale d’Hochelaga, Soraya Martinez Ferrada. Ministre du Tourisme et ministre responsable de l’Agence de développement économique du Canada (DEC) pour les régions du Québec, elle s’affaire à plusieurs dossiers d’importance dans l’est.
On pourra bientôt célébrer le premier anniversaire du Sommet de l’Est, qui s’est tenu à la mi-novembre l’an dernier et qui est un des principaux accomplissements de Mme Martinez Ferrada. « En tant que ministre responsable de l’Agence de DEC pour les régions du Québec, je me suis assurée qu’on ait mis de l’argent de côté pour les entreprises de l’est dans le cadre du sommet », souligne la députée d’Hochelaga.
En effet, à l’occasion de ces grands états généraux des acteurs de l’est montréalais, l’agence s’est engagée à investir 30 M$ au cours des prochaines années. « Pour la première fois, on a aussi mis 1 M$ pour un projet pilote en innovation sociale, indique la ministre. Je crois qu’on peut être un terrain de jeu, un véritable laboratoire en termes d’innovation sociale dans l’est. »
L’innovation sociale peut avoir des retombées au-delà des organismes qui en sont porteurs, affirme cette dernière. « Je pense à l’exemple du partenariat entre l’entreprise Scientific Games et La Cuisine Collective Hochelaga Maisonneuve. Dans leur projet d’agriculture urbaine, ils ont trouvé un moyen de réutiliser la chaleur de la machinerie d’imprimerie de billets de loterie pour chauffer les serres en arrière de leur édifice. Ça leur permet de réduire leur empreinte carbone », illustre la députée.
Au-delà de toutes ces sommes, Mme Martinez Ferrada tient à rappeler que le Sommet de l’Est fut un succès retentissant dans l’histoire de l’est. À travers cet événement, il a été possible de rassembler au-dessus de 700 participants. « Ce fut le plus gros rassemblement des acteurs et des leaders de l’est de Montréal. »
Dans un autre domaine, la ministre mentionne l’investissement pouvant atteindre 8 M$ pour la protection d’espaces verts et pour l’acquisition de terrains, par la Ville de Montréal, dans le secteur Assomption Sud–Longue-Pointe. « On a donné de l’argent à la Ville pour racheter le terrain entre Ray-Mont Logistiques et Viauville. C’est sûr que la présence de cette entreprise est une épine dans le pied de plusieurs citoyens et qu’on aurait souhaité qu’elle puisse s’installer ailleurs, mais dans le contexte, ce n’est pas ce qu’on peut faire à court terme. Il faut donc s’assurer que le corridor vert dans le secteur puisse permettre de donner de la qualité de vie aux gens », explique la députée.
Garder les touristes dans l’est
En tant que ministre du Tourisme, Mme Martinez Ferrada souhaite poursuivre la mise en valeur des installations récréotouristiques de l’est ainsi que leur développement.
« Dans l’est, on a une opportunité de contribuer à l’économie touristique de Montréal. Il y a un fort potentiel, mais auquel on ne contribue pas assez », insiste-t-elle. Si les gens sont attirés par le Stade olympique et les musées d’Espace pour la vie, il faut s’attarder à les garder pour de plus longs séjours dans le secteur, croit-elle. Le développement d’établissements touristiques, incluant la création d’installations hôtelières, sera une valeur ajoutée, toujours selon cette dernière.
« On a de beaux projets en ce sens, comme la création d’un hôtel à proximité du métro Viau et les investissements pour entretenir le Stade olympique et la rue Pierre-De Coubertin. Le projet de la Plage de l’Est a aussi créé une belle occasion. C’est un dossier sur lequel il va falloir continuer à travailler, mais c’est très encourageant », affirme Mme Martinez Ferrada.
Vers une transformation économique
En tant que ministre responsable de l’Agence de DEC pour les régions du Québec, Mme Martinez Ferrada place la revitalisation économique du Secteur industriel de la Pointe-de-l’Île (SIPI) parmi ses priorités.
Le milieu de l’industrie pétrochimique a été bouleversé cet été par la fermeture de l’usine d’Indorama et par celle de ParaChem, deux éléments indispensables dans la chaîne du polyester. Plusieurs acteurs du secteur, dont la mairesse de Montréal-Est, Anne St-Laurent, avaient alors parlé d’une opportunité pour la transformation économique du SIPI. La députée d’Hochelaga abonde dans le même sens.
« Si on regarde des projets comme le 40NetZero, c’est un exemple concret en termes d’attractivité pour des entreprises qui souhaitent venir développer leurs industries dans l’est de Montréal. C’est plutôt intéressant de constater la transformation de ce secteur où il y avait une grande présence de raffineries. On voit que l’est peut devenir un lieu où les terrains contaminés sont rachetés pour les développer. On peut penser aussi au terrain à côté du port que Montréal-Est est venu racheter pour justement se désenclaver », insiste la ministre.
Avec tous ces projets en branle, Mme Martinez Ferrada demeure certaine que les citoyens de l’est pourront continuer à rêver en grand. Elle est aussi persuadée qu’on saura faire rayonner leurs quartiers et les rendre plus attractifs et plus verts pour les années à venir.