Nancy Drolet (PLC), Alexandre Boulerice (NPD) et Shophika Vaithyanathasarma (BQ) – photos courtoisie.

ÉLECTION FÉDÉRALE : ROSEMONT−LA PETITE-PATRIE

En guise de dernier sprint avant l’élection fédérale du 20 septembre, EST MÉDIA Montréal vous propose cette semaine trois petits « débats écrits » dans autant de circonscriptions qui, selon nous, sont les courses à surveiller dans l’est de Montréal. Aujourd’hui, place aux candidats dans la circonscription de Rosemont−La Petite-Patrie, dont le député sortant est le néo-démocrate Alexandre Boulerice. NDLR : les candidats ont tous répondu par écrit à un questionnaire unique que nous leur avons fait parvenir.


Présentation des candidats

Nancy Drolet (Parti libéral du Canada) – Améliorer la qualité de vie des gens et trouver des solutions à des enjeux importants de notre société ont toujours été les pierres angulaires de la mission de vie de cette médaillée olympique, 6 fois championne du monde et orthothérapeute de formation. Citoyenne engagée, Nancy Drolet fonde sa propre entreprise à 18 ans sous forme d’une clinique de santé préventive qui prendra soin des athlètes et des gens de la population à même le gym où elle s’entraîne, la menant vers une reconnaissance de pionnière et leader du hockey féminin au Canada. Elle a notamment été présidente de la Ligue Canadienne de Hockey Féminin et impliquée activement dans le dossier de candidature des Jeux Olympiques de Vancouver 2010.

À son retour des Jeux Olympiques, elle entreprend une carrière de conférencière amenant ses qualités de leader dans le monde des affaires et philanthropiques dans différents secteurs comme la santé, la jeunesse, l’environnement, l’équité et le sport.

De l’équité femme-homme à la protection de l’environnement en passant par la santé des jeunes et leur famille à travers le sport et la prévention, Nancy Drolet est « une femme de cœur et de terrain qui ne se contente pas de lire des statistiques, mais va à la rencontre des gens afin de bâtir un avenir meilleur créant une synergie avec les acteurs concernés de la communauté », nous écrira son équipe de campagne.

Shophika Vaithyanathasarma (Bloc Québécois) – Dès l’âge de 9 ans, j’anime une émission de radio dans ma langue maternelle, le tamoul. Je suis passionnée par les relations humaines et l’entraide, et je m’implique dans différentes causes : l’environnement, l’implication jeunesse, la santé mentale, la diversité culturelle, l’égalité des sexes dans les domaines du STIM. Je suis étudiante au baccalauréat en mathématiques, et j’espère pouvoir poursuivre des études supérieures dans le but d’inciter les jeunes à voir les mathématiques comme un vecteur de changement. Je suis récipiendaire de la bourse d’études TD pour le leadership communautaire et je suis passionnée par l’implication sociale et ses effets sur la société depuis un jeune âge.

Alexandre Boulerice (Nouveau Parti Démocratique) – Je m’appelle Alexandre Boulerice, je suis le député sortant et candidat du NPD dans RosemontLa Petite-Patrie. Je suis aussi le chef adjoint du NPD depuis 2019.

J’ai fait des études en sociologie et en science politique. J’ai ensuite été journaliste-monteur à LCN et j’ai travaillé à la salle de rédaction à TVA. J’ai ensuite travaillé aux communications du SFCP, le syndicat qui représente les employés de TVA.

En 2008, je me suis présenté pour la première fois dans RosemontLa Petite-Patrie, dans l’équipe de Jack Layton, mais c’est en 2011 que j’ai été élu pour la première fois, lors de la vague orange. J’ai ensuite été réélu en 2015 et 2019. Depuis mes 10 ans au parlement, j’ai été porte-parole pour l’éthique, le travail, les finances, l’environnement, les langues officielles et le patrimoine.

 


Principaux engagements des candidats dans le cadre d’un prochain mandat

Nancy Drolet

Les jeunes et leurs familles, les diversités culturelles et sexuelles, les entrepreneurs, les personnes âgées, la candidate affirme comprendre bien leur réalité puisqu’elle les a côtoyés toute sa vie. Elle nous écrit : « Je suis une femme d’action et une maman d’un garçon de 18 ans qui met de l’avant ses valeurs profondes d’équité, de démocratie, de leadership et de justice sociale afin d’implanter des mesures audacieuses visant à protéger et améliorer la santé des gens, supporter les entrepreneurs, protéger l’environnement et créer un avenir plus inclusif dans une relance économique forte incluant des solutions pour les logements abordables et la pénurie de main d’œuvre. »  Elle dit avoir très hâte de travailler avec les électeurs de la circonscription de RosemontLa Petite-Patrie afin d’apporter des changements et des améliorations concrètes par le dynamisme de l’équipe libérale dans l’est de Montréal.

Shophika Vaithyanathasarma

Mes principaux engagements tiennent sur trois points majeurs. En premier lieu, je souhaite me concentrer sur la lutte aux changements climatiques. C’est le combat de ma génération, et je me dois de porter cette voix à la Chambre des communes. Je soutiens la plateforme du Bloc Québécois en ce qui concerne, entre autres, le test climat pour l’ensemble des politiques fédérales, le refus du tout nouveau projet de transport de pétrole interprovincial, de la péréquation verte, etc. En second lieu, je souhaite m’attaquer à la crise du logement qui menace beaucoup de jeunes familles de ma circonscription. C’est inacceptable que ces familles n’aient pas accès à la propriété. Le Bloc Québécois et moi-même nous engageons à prendre les mesures nécessaires afin de stopper la spéculation immobilière et le gonflement des prix.

Finalement, je veux me concentrer sur la protection de nos aînés. Dans ma circonscription, il y a plusieurs CHSLD et maisons de retraite. Ce sont ces personnes-là qui ont été le plus affectées par la pandémie et qui sont le moins adéquatement soutenues par le gouvernement fédéral.

 Alexandre Boulerice

Au NPD, nous pensons que les ultra-riches ne paient pas leur juste part. C’est pour cela que nous nous engageons à créer un impôt sur la richesse pour les personnes possédant plus de 10 M $. Nous allons aussi nous assurer que les géants du web comme Facebook, Google et Amazon paient leur juste part d’impôts, en plus de s’attaquer aux paradis fiscaux.

Nous voulons nous attaquer à la crise du logement en construisant 500 000 logements sociaux et abordables, sur une période de 10 ans. Nous proposons aussi de mettre en place une taxe de 20 % sur l’achat de propriétés par des investisseurs étrangers pour mettre fin à la spéculation immobilière.

Nous militons d’ailleurs pour élargir la couverture du programme d’assurance maladie pour que ça couvre le monde de la tête aux pieds. Ceci inclut les médicaments, les yeux, les oreilles, les dents et la santé mentale.

Nous voulons aussi nous attaquer très sérieusement à la crise climatique. Un gouvernement néo-démocrate mettrait fin aux subventions pétrolières et créerait une banque climatique pour financer les initiatives environnementales locales. Nous nous engageons aussi à atteindre la carboneutralité d’ici 2050, d’électrifier le réseau en partenariat avec le STM et donner un statut juridique au fleuve Saint-Laurent pour le protéger contre la pollution et les projets industriels.


 QUESTIONS EN RAFALE :

Q : Quelles sont vos 3 principales qualités qui font de vous un.e candidat.e intéressant.e ?

(ND) 1. Leadership engagé. 2. Résilience. 3. Empathie.

(SV) Je suis engagée, dynamique, et j’ai un parcours et un profil atypique qui me permettent d’avoir un regard frais et novateur sur les enjeux qui touchent notre population.

(AB) 1. Combatif. 2. Déterminé. 3. Près des gens.

Q : Votre pire (ou pas si pire) défaut?

(ND) Perfectionniste.

(SV) Je suis étudiante en mathématiques, alors j’ai tendance à avoir un esprit très critique par rapport aux politiques publiques. Je suis une « casseuse de party » en étant trop réaliste.

(AB) Une chance que j’ai une équipe pour me rappeler tout ce que j’ai à faire!

Q : Résidez-vous dans le comté ou quel est le lien qui vous rapproche de RosemontLa Petite-Patrie?

(ND) RosemontLa Petite-Patrie est ma circonscription de cœur. D’Olympienne à politicienne, j’ai choisi cette merveilleuse circonscription en faisant un retour aux sources puisque ma belle-famille des 30 dernières années vit dans la Petite Italie depuis plusieurs générations. J’ai également joué de nombreuses parties d’hockey à l’aréna Étienne-Desmarteau durant ma carrière sportive. Je viens très régulièrement sur la Plaza St-Hubert, prendre de la pizza et du pain chaud à la boulangerie Marguerita et tous les baptêmes et mariages sont célébrés à l’Église Notre-Dame-de-la-Défense. Malheureusement durant la campagne, nous avons dû également y célébrer des funérailles. Je vais certainement considérer m’installer dans la circonscription ultérieurement puisque mon fils vient de finir ses études. Au-delà de l’adresse de ma résidence, je crois que ce que les Rosepatrien.nes désirent savoir ce que les candidats peuvent faire concrètement pour eux et elles et comment les enjeux du quartier les touchent. Je peux assurer que partout où je me suis impliquée, mon leadership engagé, combiné à l’écoute active et des actions concrètes, ont toujours produit des résultats et une réelle synergie avec les membres de la communauté.

(SV) J’habite à la frontière de RosemontLa Petite-Patrie, proche du Marché Jean-Talon. Je suis très familière avec le quartier et ses enjeux importants. J’ai fait mon secondaire dans RosemontLa Petite-Patrie, au Collège Jean-Eudes. J’ai donc grandi là. Mes intérêts, et points de vue politiques se sont consolidés dans Rosemont-La Petite-Patrie.

(AB) J’ai habité quelques années dans RosemontLa Petite-Patrie, maintenant je réside à quelques coins de rue. Mon plus grand lien? Je représente le quartier depuis 10 ans!

Q : Selon vous, quels sont les cinq principaux enjeux en ce moment dans RosemontLa Petite-Patrie?

(ND) L’environnement, la relance économique, le logement social, l’inclusion et l’engagement social.

(SV) Atténuer la crise du logement, améliorer la condition des aînés, protéger l’environnement, encourager les commerçants locaux de RPP ainsi que nos agriculteurs des différents marchés publics, renforcer l’engagement communautaire des organismes et la politique fédérale (pour assurer une sécurité alimentaire, l’accès au logement, tout en créant un tissu social intergénérationnel serré).

(AB) Crise du logement: dans les trois dernières années, la crise du logement s’est vraiment accentuée dans RosemontLa Petite-Patrie. Le taux d’inoccupation et les rénovictions ont atteint de nouveaux records pendant la pandémie. Nos aînés ont de la misère à conserver leur appartement à prix modique, nos familles peinent à trouver des logements adéquats et nos jeunes ont très peu de chance d’accéder à la propriété. Ce cercle vicieux fait en sorte que les loyers et les prix des maisons augmentent sans cesse. J’ai énuméré plusieurs pistes de solution plus haut.

La sécurité des piétons et cyclistes : le gouvernement fédéral a besoin de proposer un plan clair pour restreindre les types de véhicules qui circulent dans nos rues, puisqu’ils mettent inutilement en danger les piétons et cyclistes. Ensuite, la construction de passages à niveau : le gouvernement libéral refuse de construire des passages à niveau pour traverser la voie ferrée qui sépare RosemontLa Petite-Patrie et LaurierSainte-Marie (le Plateau-Mont-Royal). Il est temps de mettre fin à cette cicatrice urbaine et de permettre aux citoyens de ces circonscriptions de cohabiter en toute sécurité.

Amorcer la transition verte dans nos communautés : la crise climatique affecte tout le monde, même au sein de notre circonscription. Il faut encourager localement des initiatives vertes, comme le défi zéro déchet, le commerce local, l’agriculture urbaine, l’implantation d’autres projets de géothermie, etc. Finalement, aider nos aînés : ils souffrent présentement dans RosemontLa Petite-Patrie. En plus d’avoir été ceux qui ont le plus souffert de la pandémie, les 65 à 74 ans n’ont pas reçu d’augmentation de leur pension de la Sécurité de la vieillesse. Ils méritent mieux : il faut améliorer leurs soins de santé et augmenter leurs pensions, pour leur permettre de vivre dans la dignité.

Q : Les trois principaux enjeux dans l’est de Montréal?

(ND) Soutenir le développement économique et responsable du territoire, renforcer l’offre en matière de transport actif et collectif, lutter de toute urgence contre certaines problématiques sociales particulièrement présentes dans l’est telles que les enjeux liés au logement (accès, logements sociaux) et l’insécurité alimentaire.

(SV) Le plus important dans l’est est de renforcer l’engagement communautaire des organismes et la politique fédérale, encourager nos commerçants locaux et l’amélioration de la condition des aînés.

(AB) La crise du logement: un peu partout dans l’est de Montréal, les logements sont rendus trop chers, les rénovictions sont rendues trop communes et il manque de logements sociaux. L’accès au transport: il manque d’accessibilité aux transports en commun dans les secteurs de l’est à grande densité de population, comme le Vieux-Rosemont et le Nouveau-Rosemont. Ces secteurs sont mal desservis et ne sont pas inclus dans le tracé du REM de l’Est. La décontamination des terres: les anciennes activités industrielles ont grandement contaminé les terres et empêchent la ville de se développer. Un gouvernement fédéral néo-démocrate accoterait les dépenses du gouvernement québécois pour encourager la décontamination des terres.

Q : Quelle est votre position sur… le logement social et abordable?

(ND) Il faut en faire plus et plus rapidement. C’est un des enjeux importants de l’est, dans RosemontLa Petite-Patrie bien sûr mais également dans le comté voisin d’Hochelaga par exemple. Il faut donc une approche concertée avec les autres paliers de gouvernement et les parties prenantes qui œuvrent sur cet enjeu. Les efforts faits par notre gouvernement au cours des dernières années ont été salués mais ils doivent se poursuivre si on veut freiner l’exode et l’étalement urbain en offrant des logements adéquats notamment aux jeunes familles des quartiers de l’est. La Stratégie nationale sur le logement (plan de 10 ans très ambitieux) va permettre d’investir plus de 72 milliards de dollars pour élargir l’offre immobilière, rendre les logements plus abordables et mettre fin à l’itinérance chronique.

(SV) Il est primordial que nous nous assurions que toutes les jeunes familles aient accès à la propriété. Pour contrer la crise actuelle et la hausse artificielle des marchés, nous devons instaurer une taxe sur la spéculation immobilière. Comme un peu partout à Montréal, RosemontLa Petite-Patrie est touchée par la crise du logement. La hausse moyenne des loyers était de 8,6 % de 2019 à 2020. Nous souhaitons mettre en place un fonds d’acquisition qui permettrait aux coopératives et aux OBNL d’acquérir des immeubles de logements actuellement accessibles sur le marché privé.

(AB) Je pense qu’il y a trop peu de logements sociaux et abordables à Montréal. Avec la crise du logement qui frappe Montréal, il est clair que les citoyens de RosemontLa Petite-Patrie et de l’est de Montréal ont besoin de ce genre de logements.

En somme, nous voulons bonifier les prêts de la SCHL pour aider la construction et la rénovation de coopératives d’habitation, de logements sociaux et de logements abordables. Nous voulons aussi subventionner les rénovation écoénergétiques pour encourager la transition vers la carboneutralité. Nous avons également l’intention de mettre une taxe « anti-flip », qui inciterait les nouveaux propriétaires à conserver leur propriété pour au moins 12 mois, sous peine de payer un impôt sur le gain en capital, d’implanter une aide aux familles pour payer les loyers qui irait jusqu’à 5 000 $ ainsi que de bonifier le crédit d’impôt pour les acheteurs d’une nouvelle propriété.

Nous soutenons aussi les propositions des comités de logement d’accroître le nombre de logements sociaux, notamment sur le terrain de l’ancienne CSDM et dans le secteur Bellechasse, près de la station de métro Rosemont. L’avenir de cet espace est indéterminé et il serait un parfait endroit pour accueillir de nouveaux logements sociaux pour la population d’ici.

Q : … sur le REM de l’est?

(ND) Enfin un transport plus rapide, vert et commun pour faciliter le passage de la pointe de l’île vers le centre-ville et vice-versa! Toutefois, on doit laisser aux experts et à la CDPQ-Infra le soin de compléter leurs travaux pour avoir un portrait clair du REM. Comme beaucoup de monde, je ne suis pas prête à accepter une copie conforme de ce qui s’est construit dans l’ouest. Mais, je ne crois pas non plus qu’il faille s’opposer à ce projet trop vite.

Économiquement le REM serait très avantageux pour l’est de Montréal, il est important d’améliorer le transport à partir des régions rurales de Montréal et de développer les terrains vacants dans l’est. Améliorer la circulation et le développement économique dans l’est encouragera aussi la création d’emploi dans différents secteurs. Le REM nous aide aussi à avancer vers nos objectifs environnementaux.

(SV) Nous n’avons pas de position puisque c’est un projet du Québec. Toutefois, nous souhaitons que le fédéral finance le projet, comme cela améliore le transport au Québec. C’est à Québec de bonifier le projet et de mener les consultations nécessaires pour les différents enjeux entourant cela. Je vous avoue être préoccupée par la pollution sonore et visuelle possible en raison de l’architecture, j’espère que ces enjeux seront soulevés lors des consultations avec les différents acteurs sur le terrain.

(AB) Le REM de l’est pourrait être un bon projet pour l’est de Montréal. Cependant, il manque d’accessibilité dans les secteurs densément peuplés, comme le vieux et le nouveau Rosemont. Il est dommage de voir qu’ils n’ont pas été inclus dans le trajet. De plus, le processus de consultation du projet manque de transparence et devrait être amélioré. Le projet doit absolument remplir les besoins de la population, mais elle n’a pas été  assez écoutée pour le moment. Cela dit, au NPD, nous sommes toujours en faveur de projet d’envergure en matière de transport collectif.

Q : … sur les installations sportives et culturelles dans le comté?

(ND) RPP est un lieu important de culture! Une partie du plan de relance économique doit passer des investissements en infrastructure, dans le domaine du transport bien sûr, mais aussi dans des projets permettant l’élargissement de l’offre culturelle et la pratique sportive des Montréalais de l’est.  Qu’on parle des arénas, des piscines, des jeux d’eau, de skate-park ou d’espaces publics, comme médaillée olympique je sais que les installations sportives jouent un rôle social et communautaire primordial pour l’épanouissement de nos jeunes et de leur famille.

(SV) Un des enjeux qui me préoccupe le plus est celui de la participation citoyenne et du sentiment d’appartenance des citoyens à leur communauté. Ayant moi-même été impliquée dès l’âge de 9 ans, je reconnais l’importance des lieux de culture et de sport pour favoriser l’émancipation de tous, tout en renforçant le tissu social de la circonscription. En travaillant avec les organismes du quartier, je crois qu’il est nécessaire d’utiliser les lieux déjà existants plus fréquemment pour favoriser la diffusion de la culture. Je serai prête à travailler avec nos collègues du municipal pour les projets de rénovation ou création d’installations sportives et culturelles dans certains secteurs de RosemontLa Petite-Patrie qui sont moins desservis!

(AB) L’arrondissement de RosemontLa Petite-Patrie a été excellent pour la construction de nouveaux centres de sports et de loisirs ainsi que culturels. Il est maintenant important de continuer à promouvoir ces centres à travers des programmes de développement culturel et sportif.

Q : … sur la relance économique dans le secteur?

(ND) Une partie de la solution pour la relance est d’encourager la population locale à retourner dans les commerces locaux, à aller acheter dans les magasins du quartier et profiter des restaurants et des services de proximité. On doit laisser de côté l’achat en ligne lorsque possible pour l’achat en magasin. De cette façon, on encourage les emplois locaux. L’autre partie importante est de compléter l’effort de vaccination afin d’atteindre un seuil encore plus élevé. De cette façon, les entreprises et les commerces accueilleront à nouveau plus d’employés et ce mouvement de personnes vers des lieux de travail aura des retombées économiques positives.

(SV) Je pense que la relance économique doit se faire en communauté, comme nous avons si bien pu le faire lors des premiers mois de la crise sanitaire. Je crois qu’il faut encourager l’économie circulaire; l’achat et l’économie locale, afin que nos efforts collectifs puissent servir à remettre en marche l’engrenage économique de notre communauté. J’encourage donc les citoyens de la circonscription à aller à la rencontre des commerçants et des agriculteurs qui se trouvent autour de chez eux (par exemple au marché Jean-Talon), et de prioriser leurs produits au lieu de certains autres qui viennent de l’international. Je me battrai aussi afin de m’assurer que le fédéral paie sa juste part, en investissant dans nos commerçants et nos agriculteurs, pour leur donner les moyens de sortir de la crise. Je pense notamment à investir dans la transition numérique pour rendre le commerce local plus accessible et facile d’accès que le commerce des géants du web. Cette transition numérique ne devrait pas être laissée aux commerçants, je crois qu’un partenariat intergénérationnel entre ceux qui travaillent en marketing numérique ou en informatique devrait les aider.

(AB) On le sait très bien, les PME sont au cœur de RosemontLa Petite-Patrie. Elles ont énormément souffert pendant la pandémie. Il faut donc garantir leur rayonnement dans la relance économique. Pour ce faire, nous voulons imposer un plafond sur les frais de transaction par carte de crédit, qui accablent nos entreprises locales depuis des années. Nous voulons aussi faciliter la transmission des entreprises familiales aux prochaines générations pour que les entreprises restent dans la communauté.

De plus, cette relance est l’occasion pour que le gouvernement encourage de nouvelles initiatives vertes. Ceci peut être fait en encourageant des projets ambitieux comme les circuits courts, qui encouragent le commerce local, ou alors l’initiative zéro déchet, qui est rendue populaire dans la circonscription.

Q : … sur l’état et le nombre d’espaces verts dans RosemontLa Petite-Patrie?

(ND) Les espaces verts sont limités dans le comté. Nous n’avons pas de grand parc comme le parc Jarry, le parc Lafontaine ou même le parc Maisonneuve dans les comtés voisins. Il faut donc mettre en place une approche concertée avec la Ville pour permettre l’utilisation optimale de ces parcs en appuyant par exemple le financement pour la mise à jour d’infrastructures. Il faut également continuer d’entretenir les parcs de la Petite-Patrie qui compte 13 parcs, un réseau vert, 4 places publiques et 2 jardins communautaires. De plus on retrouve dans cet arrondissement plus de 36 000 arbres publics et notre gouvernement en collaboration avec les provinces et les municipalités en mettra davantage de disponibles selon les besoins pour la création d’un environnement durable.

(SV) D’entrée de jeu, il est à noter que tout ce qui a trait à l’état et le nombre d’espaces verts est de compétence municipale. Toutefois, dans RosemontLa Petite-Patrie, nous avons la chance d’avoir une des circonscriptions de Montréal où nous retrouvons le plus d’espaces verts. Je l’entends souvent quand je rencontre les citoyens, les gens sont contents de pouvoir profiter de ces endroits. Pour revenir au concept d’écocitoyenneté dont je parlais tout à l’heure, pour moi c’est ça qui est important : créer des changements dans nos communautés qui puissent faire la différence pour tous, et qui nous permettent d’avoir un mode de vie plus vert et plus durable. Si vous trouvez qu’il manque quelque chose, n’hésitez pas à m’écrire, je compte travailler de concert avec nos collègues des différents paliers, donc cela me fera plaisir de transmettre vos craintes et besoins.

(AB) La pandémie nous a fait redécouvrir nos parcs et nos espaces verts. Il est clair que les citoyens de RosemontLa Petite-Patrie veulent des espaces verts où il fait bon vivre. Les projets citoyens comme les ruelles vertes, ou alors le parc des gorilles, sont des exemples de ce que les gouvernements et les arrondissements devraient prioriser, puisqu’ils proviennent d’un besoin citoyen clair. Dans l’est en général, nous avons besoin d’améliorer l’accès au fleuve. Excepté le parc Bellerive, les Montréalais n’ont pas accès à notre magnifique fleuve, dû aux terrains du CP qui occupent la majorité du territoire.

Q : En conclusion et en quelques mots, pourquoi seriez-vous le ou la meilleur.e député.e pour représenter RosemontLa Petite-Patrie?

(ND) Je crois que je ferais la meilleure députée de RosemontLa Petite-Patrie parce qu’au-delà de mon parcours de médaillée olympique, entrepreneure, philanthrope et maman, je ne suis surtout pas teintée du vieux disque usé d’une ancienne façon de faire de la politique et mon désir profond comme personne a toujours été de faire une réelle différence dans la vie des gens. Il parait que j’ai des qualités rares… Je suis sincère, vraie, intègre, passionnée et surtout je serai toujours présente afin d’être vraiment à l’écoute des besoins et des enjeux qui touchent les citoyen.nes de ma circonscription. Avec l’équipe libérale de l’est de Montréal, j’aurai aussi les moyens concrets et le leadership de passer à l’action afin d’opérer de vrais changements après des années de stagnation dans le comté.

(SV) Je suis une jeune femme de 21 ans, passionnée des gens et du changement positif. Dans chacun des milieux que j’ai fréquentés, j’ai apporté au moins un changement. J’ai la chance aussi de ne pas encore être corrompue par le pouvoir! Donc, je ferai une excellente députée, car je voudrai m’assurer de répondre aux besoins des citoyen.nes de ma circonscription tout en la faisant rayonner à l’échelle fédérale en étant un exemple à suivre, entre autres, par notre communauté unie.

(AB) Je connais le quartier, ses gens, leurs besoins et leurs priorités. Et je connais le travail comme député local et comme parlementaire à Ottawa. Mon équipe et moi, on veut poursuivre le travail avec les gens de RPP dès le 21 septembre.


Résultats élections de 2019

Alexandre Boulerice (NPD) – 24 951 votes – (42,3 %)

Geneviève Hinse (PLC) – 14 245 votes (24,1 %)

Claude André (BQ) – 14 158 votes (24 %)