UN RÉSEAU SCOLAIRE… DE PREMIÈRE CLASSE !
Des dizaines d’écoles primaires, plusieurs écoles secondaires, trois cégeps : que ce soit au public ou au privé, l’est de la ville dispose d’un bassin important d’infrastructures scolaires. Le choix ne manque pas pour les familles qui y vivent ou souhaitent s’y établir! Petit portrait du réseau scolaire et collégial de l’est de Montréal.
Que ce soit à Montréal-Est, Rivière-des-Prairies−Pointe-aux-Trembles, Anjou, Montréal-Nord, Saint-Léonard, Saint-Michel, Rosemont ou Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, les établissements scolaires parsèment tout le territoire. Au Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île (CSSPI), on dénombre une cinquantaine d’écoles primaires. Même son de cloche au Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM), qui couvre aussi d’autres quartiers plus à l’ouest. Se trouvent également dans le secteur quelques écoles primaires privées, telles que Marie-Clarac et l’Académie Louis-Pasteur. Du côté du CSSPI et du CSSDM, les administrations en sont à rénover des infrastructures jugées désuètes et même à construire de nouvelles écoles à cause de la demande grandissante. Notons entre autres pour le CSSPI la rénovation de Jean-Nicolet et Sainte-Colette à Montréal-Nord; de Sainte-Marguerite-Bourgeoys et Montmartre à Pointe-aux-Trembles; et de Saint-Joseph à Anjou. Ont également été agrandies Notre-Dame-de-Fatima et Marc-Aurèle-Fortin à Rivière-des-Prairies; Le Tournesol, François-La Bernarde et Saint-Marcel à Pointe-aux-Trembles; De La Fraternité et Jean-Nicolet Annexe 2 à Montréal-Nord; ainsi que Jacques-Rousseau à Anjou. Pour ce qui est des constructions neuves, Montréal-Nord, Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles et Anjou profiteront éventuellement tous les trois d’une nouvelle école primaire. Sur tout le territoire du CSSDM, déjà une quarantaine de nouvelles écoles et agrandissements sont terminés, et tout autant de projets sont toujours en construction ou en conception. Les agrandissements des écoles Sans-Frontières à Rosemont, Saint-Noël-Chabanel à Saint-Léonard et Saint-Bernardin annexe à Saint-Michel sont d’ailleurs comparables à la taille d’une école!
Les écoles secondaires
L’est de Montréal n’est pas non plus en reste en ce qui a trait aux établissements secondaires publics ou privés. Le CSSPI en compte une dizaine, dont l’école secondaire Anjou qui présente à ses élèves cinq profil : musique, sciences, anglais enrichi, arts et multimédia et éducation physique. Et deux nouveaux établissements seront bâtis d’ici août 2024, soit un premier au coin des rues Albert-Hudon et Maurice-Duplessis, dans Montréal-Nord, pour rejoindre 1 700 élèves et un second à l’angle du boulevard Métropolitain Est et de l’avenue Jean-Després, à Anjou, pour accueillir 1 900 élèves. Avec sa quinzaine d’établissements secondaires, le CSSDM aussi se démarque dans l’est. Pensons à Édouard-Montpetit, dans Mercier-Ouest, dont la réputation du programme sports-études n’est plus à faire, ou encore à Joseph-François-Perreault, qui offre un volet arts-études en musique classique ou encore un programme d’éducation internationale.
Au privé, d’autres options intéressantes sont possibles. Avec son panorama à couper le souffle, le Collège St-Jean Vianney, à Rivière-des-Prairies, propose un cadre d’études idyllique et à échelle humaine. Il a ajouté à son cursus le programme d’activités quotidiennes, qui encourage élèves et employés à bouger chaque jour. Parmi le réseau privé, évolue aussi depuis 1953 le Collège Jean-Eudes, à Rosemont. En plus d’une éducation de qualité, l’établissement présente plus de 20 possibilités d’activités parascolaires, comme l’art culinaire, le cinéma, l’entrepreneuriat, la robotique ou encore la scénographie. L’est de Montréal détient aussi sur son territoire une école bien spéciale : l’École nationale de cirque! Située dans Saint-Michel, elle offre une formation préparatoire pour les jeunes du primaire et du secondaire, un programme cirque-études pour les élèves du secondaire ainsi qu’une formation supérieure qui permet d’obtenir un diplôme d’études collégiales (DEC). En place depuis 1981, elle a été la toute première école de cirque en Amérique du Nord et forme 150 jeunes chaque année. D’autres collèges privés sont bien ancrés dans l’est, que vous pourrez découvrir sur le site ecolespriveesquebec.ca.
Les cégeps
Trois importants collèges d’enseignement général et professionnel ont élu domicile dans l’est de Montréal. D’abord le Collège de Maisonneuve, au métro Pie-IX, est fréquenté par environ 5 800 étudiants chaque année. Il offre les programmes préuniversitaires Sciences humaines, Sciences de la nature et Arts, lettres et communication, comprenant tous des profils variés. Il propose aussi un double DEC en Environnement et enjeux planétaires et les programmes Sciences informatiques et mathématiques et Sciences, lettres et arts. Du côté des techniques, Diététique, Informatique et Gestion de commerces font partie des 13 programmes de ce cégep de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve. Et ce collège possède non pas un, mais trois campus, tous très accessibles.
Un peu plus au nord, s’étend le Collège de Rosemont, accueillant environ 3 000 étudiants par année. Il présente 5 programmes préuniversitaires (Arts, lettres et communication, Histoire et civilisation, Sciences humaines, Sciences de la nature et Sciences informatiques et mathématiques) et 13 techniques, dont Acupuncture, Thanatologie et Bureautique, microédition et hypermédia. Ce cégep se distingue entre autres par ses programmes en santé et son souci pour l’écologie et l’écoresponsabilité.
Finalement, au nord-est de Montréal, se dresse le Cégep Marie-Victorin. Y étudient environ 3 750 étudiants par session au programme régulier et 2 500 par année en formation continue. Ses 23 programmes d’enseignement se déclinent en 6 préuniversitaires, 7 doubles DEC et 10 techniques. Design de mode, Commercialisation de la mode, Physiothérapie ou encore Travail social s’intègrent à ces dernières. Parmi les programmes préuniversitaires, notons notamment ceux en Arts visuels et en Musique, ainsi que les doubles DEC qui permettent aux indécis de marier ces deux programmes aux sciences. S’il est moins bien situé côté transport en commun (quoique le REM de l’est s’y rendra bientôt), ce cégep profite malgré tout de belles installations et d’un magnifique campus presque en nature.
Ayant longtemps été considéré comme le parent pauvre de l’île, le portrait des établissements scolaires et collégiaux s’améliore considérablement dans l’est. Il y a tout à fait moyen de s’y procurer un enseignement de qualité, que ce soit au privé ou au public, et ce, de la prématernelle à l’obtention d’un diplôme collégial. Le secret est de fouiller la programmation de chaque école. Petites ou grandes, elles proposent toutes un cursus distinct, qui permet à chacun d’y trouver son compte. Bonnes recherches!