Rendu du futur complexe hôtelier sur le Parc olympique (Courtoisie Gestion Georges Coulombe)

COMPLEXE HÔTELIER AU PARC OLYMPIQUE : UNE PREMIÈRE PELLETÉE DE TERRE PRÉVUE EN 2026

Présenté une première fois au Sommet de l’Est en 2023, le projet d’hôtel au Parc olympique pourrait voir le jour d’ici 2028. Dès le 2ᵉ ou 3ᵉ trimestre de 2026, une première pelletée de terre officialisera le début des travaux. 

Le projet de conversion du cinéma StarCité en un hôtel urbain, piloté par le groupe Gestion Georges Coulombe, prévoit la construction d’un établissement de sept étages comprenant entre 180 et 200 chambres, réparties sur une superficie de 6 000 m². L’hôtel sera aménagé à l’angle de l’avenue Pierre-De Coubertin et du boulevard Viau, à proximité immédiate du Stade olympique et de la station de métro Viau.

En plus des chambres, le nouveau bâtiment devrait comprendre un spa, deux restaurants et une salle multifonctionnelle. Conçu par la firme Provencher_Roy, l’architecture du bâtiment s’inspirera de l’esthétique distinctive du Parc olympique.

Comme prévu, le début des travaux de l’hôtel devrait coïncider avec le 50e anniversaire des Jeux olympiques d’été de 1976, tenus à Montréal. Alain Milette, directeur du développement et des projets chez Gestion Georges Coulombe, espère que l’ensemble du chantier sera achevé d’ici 2028. « Ce serait bien d’arrimer ça avec la livraison de la toiture du Stade », note-t-il.  

Quant au coût total des travaux, M. Milette juge qu’il est trop tôt pour se prononcer. « Il y a eu différentes évaluations dans le temps, mais je ne peux pas donner de chiffres à ce moment-ci. On est en train de réévaluer tout ça. » 

Rendu architectural du futur hôtel StarCité du Parc olympique (Courtoisie Provencher_Roy)

Demandes de permis

M. Milette précise que le projet immobilier a obtenu les permis nécessaires pour son élaboration. L’évolution du chantier suit son cours. « Lors du Sommet de l’Est de novembre 2023, on avait déjà franchi des étapes préalables. On était passé de la présentation à l’arrondissement, au comité exécutif, etc. Mais depuis, on a eu l’assemblée publique de consultation. Tout ça s’est passé en 2024, mais c’est assez long comme processus. Ensuite, il y a eu le conseil municipal de Montréal de la Ville-Centre en mars 2024 », explique-t-il.

M. Milette a ensuite présenté à nouveau la proposition d’hôtel au Parc olympique à la Ville de Montréal pour le faire désigner comme un projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI). Les PCCMOI sont des projets de construction d’envergure demandant une dérogation aux règlements d’urbanisme en cours dans un environnement donné. « Le PPCMOI a été adopté à l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve en avril 2024. Donc, tout au long de 2024, on est allé chercher des autorisations. Là, on les a toutes », se réjouit le directeur du développement et des projets chez Gestion Georges Coulombe.

Quels sont les éléments encore à finaliser? « La prochaine étape est d’aller chercher notre permis de construction quand on sera prêts à faire ça. Pour les changements au zonage, en urbanisme, tout a été fait. On a toutes les autorisations », résume M. Milette. 

Des retombées positives pour les quartiers avoisinants 

Selon le promoteur, les résidents du quartier Hochelaga-Maisonneuve se trouvant à proximité du futur complexe hôtelier vont pouvoir profiter pleinement de ces nouvelles installations. « C’est juste du positif! On amène des infrastructures qui ne sont pas là en ce moment. On garde une partie de cinéma. Sur les 17 salles, on en conserve six. Dans l’hôtel, il y a un restaurant, un café-bar. Tout ça, c’est de l’offre qu’il n’y a pas sur le site. Il y aura aussi beaucoup de verdissement. On va changer un stationnement à ciel ouvert en place publique et en débarcadère pour l’hôtel. »

Joëlle Brodeur, présidente-directrice générale du Parc olympique (Courtoisie Parc olympique)

Sur le plan panoramique, le futur hôtel ne viendrait pas obstruer la vue des alentours, assure-t-il. « On a un projet de sept étages. Donc, nulle part, l’hôtel ne vient cacher les vues sur les installations du Parc. Ça, c’était très important dès le départ. On peut pas venir faire ombrage au Stade, à la tour, au Biodôme, à tout ce qu’il y a autour. »

Pour la présidente-directrice générale du Parc olympique, Joëlle Brodeur, la venue du futur complexe hôtelier dans le secteur est salutaire. « L’arrivée d’un hôtel sur le site du Quartier olympique marque une nouvelle phase d’activation et d’occupation de notre grand parc urbain », indique Mme Brodeur dans un courriel. 

Elle est également persuadée que les futures installations s’harmoniseront avec le quartier tout en stimulant le tourisme du secteur. « Développé dans un fort esprit de cohérence et de synergie, ce projet respecte les lieux par son architecture, son esthétisme et son intégration exceptionnelle. Il s’inscrit pleinement dans notre vision de développement et répond au besoin d’offrir une gamme complète de services touristiques pour faire du Quartier olympique une destination à part entière. »