Fromagerie Cloche à Fromage Angus

La Cloche à Fromage, fromagerie du quartier Angus. (Photo : site web La Cloche à Fromage).

LA CLOCHE À FROMAGE : UNE DÉCOUVERTE POUR CHAQUE PALAIS

La série J’achète au suivant II est une initiative d’EST MÉDIA Montréal, en collaboration avec la Société de développement Angus (SDA), PME MTL Centre-Est, PME MTL Est-de-l’Île, la Caisse Desjardins du Centre-est de Montréal et la Caisse Desjardins de Mercier-Est-Anjou. Elle vise à faire découvrir des commerces de quartier originaux, uniques et dont l’histoire entrepreneuriale est particulièrement intéressante. Bonne découverte!

Fin connaisseur de fromages et passionné par ce produit du terroir avec lequel il a travaillé pratiquement toute sa vie, Olivier Tourrette est convaincu que même les plus réticents peuvent s’exercer à apprécier les fromages et trouver ceux qui raviront leurs papilles. Le fromager accompagne chaleureusement sa clientèle dans une découverte gustative personnalisée au comptoir de La Cloche à Fromage, son accueillant commerce-bistro du quartier Angus.

Olivier Tourette, deuxième à gauche, et l’équipe de La Cloche à Fromage. (Photo : page Facebook La Cloche à Fromage).

Pratiquant la profession familiale de fromager depuis 1988, Olivier Tourrette, qui est également affineur, a tenu pendant près de trente ans diverses fromageries en France, notamment dans la région de Strasbourg, en plus d’être propriétaire d’un restaurant. En 2016, l’entrepreneur est éreinté par le rythme effréné du travail à la française. Il décide alors d’aller voir « si le soleil est plus jaune et plus chaud au Québec » et déménage ses pénates dans la province.

Avec son épouse québécoise, il ouvre un an plus tard son commerce dans le Technopôle Angus, un comptoir à fromages doublé d’un petit bistro devenu aujourd’hui incontournable. « Au Canada et au Québec, il y a une belle culture fromagère et on s’est dit qu’on pourrait partager les connaissances acquises pendant toutes ces années où j’ai pratiqué le métier de fromager, tout en proposant une sélection beaucoup plus vaste dans le quartier », explique Olivier Tourrette.

Quand ce dernier arrive en sol québécois, il se rend compte que la profession de fromager s’est davantage spécialisée, comme c’est le cas pour d’autres corps de métier en alimentation tels que les bouchers et les poissonniers, par exemple. « Auparavant, on retrouvait beaucoup de fromageries qui ressemblaient davantage à des épiceries fines, où le client retrouve un peu de tout, précise le propriétaire. On est arrivés, si on veut, pendant ce virage de la spécialisation de l’offre alimentaire. J’ai donc décidé de reproduire ce que je savais faire. Initialement, aux Shops Angus, il n’y avait pas énormément de commerces, donc j’ai fait partie des premiers commerçants qui se sont installés. »

De fil en aiguille, l’entrepreneur étudie les habitudes de consommation de ses clients québécois, apprivoise la comptabilité locale et se familiarise avec le système d’approvisionnement. « Je devais voir comment créer mon petit microcosme et bien comprendre comment tout fonctionne ici. Ça m’a pris deux bonnes années, mais maintenant on fait partie du décor et on est vraiment une destination dans le quartier », se réjouit-il. 

Des produits originaux pour tous les palais 

Sélection de fromages et de bouchées de la fromagerie. (Photo : page Facebook La Cloche à Fromage).

Dans son commerce à l’ambiance chaleureuse, où l’on retrouve au comptoir une immense cloche à fromage — pesant 800 kg, elle est la plus grosse au monde selon le Livre Guinness des records! — Olivier Tourrette prend plaisir à faire découvrir à sa clientèle une belle diversité de fromages locaux, mais aussi européens. L’artisan sélectionne rigoureusement des produits moins communs, mais toujours confectionnés avec rigueur. « On n’est pas là pour vendre les fromages que les gens ont l’habitude d’acheter en épicerie. Mon travail est de promouvoir la découverte et d’amener ailleurs l’expérience client. Par exemple, j’essaie de leur expliquer que l’affinage, le vieillissement d’un fromage, ce n’est pas quelque chose de négatif. Je veux les aider à entraîner tout doucement leur palais en proposant des produits parfois un peu plus savoureux ou élaborés  », explique-t-il.  

La Cloche à Fromage tient donc son unicité de sa sélection variée de fromages uniques, mais aussi de sa dimension humaine, « plus agréable parce que moins dans le business », selon les mots du fromager. La qualité du service à la clientèle est ainsi de la plus haute importance pour le commerçant et son équipe qui s’assurent de faire goûter aux visiteurs tous les fromages qu’ils leur proposent, tout en transmettant un peu de leur histoire. « Quand on fait du fromage, on ne peut pas passer à côté du récit, de la tradition, parce que ça fait vraiment partie de l’ADN du produit. Les fromagers, on est un peu comme les gardiens du terroir, on veut véhiculer un peu de poésie, et à travers cela, on recherche ce côté « comptoir de village » où les gens aiment se réunir et discuter. »

Aujourd’hui, des clients d’un peu partout viennent profiter des conseils du fromager et dégustent en boutique des produits qu’ils savent sélectionnés selon leur goût et leurs attentes. Mais, tenant à rester une fromagerie qui tisse un véritable lien avec les gens, Olivier Tourrette souhaite que son commerce demeure surtout un lieu paisible fréquenté par les résidents du quartier. « On a créé un climat intime avec les gens. On les connaît, on sait leur prénom et celui de leurs enfants, et ils nous présentent leurs amis. Il y a une communauté qui s’est créée autour de nous. L’encouragement de la clientèle fidèle est précieux et nous a permis de tenir », croit le fromager. 

Plateau de fromages servi à la fromagerie. (Photo : page Facebook La Cloche à Fromage).

Un bistro pour déguster en toute simplicité 

« Je ne voulais pas m’occuper d’un gros restaurant comme c’était le cas en France », précise d’emblée le sympathique fromager, qui vient tout récemment d’être admis à l’Académie Culinaire de France. Le bistro de La Cloche à Fromage est plutôt un espace sans prétention où les travailleurs et habitants du quartier cassent la croûte à l’heure du lunch, dégustant plateaux de fromages, plats saisonniers et salade composées, le tout préparé avec soin par le propriétaire lui-même. 

Le menu, qui varie d’une semaine à l’autre, est simple mais efficace, et le service y est toujours attentionné. Une sélection de vins natures complète l’expérience culinaire offerte par le bistro, qui accueille près de 80 places assises dès l’ouverture de la terrasse extérieure. Les plus pressés peuvent également commander un savoureux sandwich garni de charcuterie fraîchement coupée (et généreux en fromage!) ou des viennoiseries pour emporter. 

« Au bistro, on adapte notre cuisine à la saison. En ce moment, c’est la raclette et la fondue, par exemple. On intègre bien sûr dans les plats les fromages que je vends. Ça nous permet de montrer à nos clients les recettes qu’il est possible de faire avec les produits. Avec du fromage, il n’y a pas de perte, tous les fromages sont cuisinables », assure-t-il. 

Terrasse de la fromagerie-bistro. (Photo : page Facebook La Cloche à Fromage).

Que l’on veuille découvrir de nouveaux produits, admirer la gigantesque cloche, déguster un repas entre amis ou pour tout simplement se procurer ses fromages préférés, La Cloche à Fromage vaut assurément le détour!

La Cloche à Fromage 
2600 rue William Tremblay, Shops Angus
clocheafromage.ca


Ce texte de la Série J’achète au suivant a été rendu possible grâce à la contribution financière des partenaires suivants :