CLINIQUE HAVRE DENTAIRE : DES DENTS EN SANTÉ… EN TOUTE TRANQUILLITÉ
Installée depuis 2022 dans le nouveau complexe médical du Technopôle Angus, la Clinique Havre Dentaire propose une variété de traitements buccodentaires et de services esthétiques pour le sourire, comme c’est le cas pour la majorité des dentistes. Mais ce qui différencie cette clinique, selon sa propriétaire, Dre Sabrine Amrani, c’est son ambiance qui invite à la détente, son approche humaine et sa tarification honnête.
Le nom donné à l’établissement de santé dentaire parle de lui-même, précise avec humour la Dre Amrani, dès le début de l’entretien. « La plupart des gens, quand ils pensent au dentiste, sont assez stressés. Ils n’ont simplement pas envie d’y aller. Pour la clinique, je me suis donc inspirée des mots « havre de paix », mais aussi de la douceur des couleurs de l’eau et de l’univers nautique, pour rendre leur visite la plus agréable possible. » La petite équipe, qui comprend neuf employés, dont deux hygiénistes et une deuxième dentiste, a réellement à cœur de proposer une expérience rassurante aux patients qui ont rendez-vous à la clinique.
Avant d’ouvrir son établissement, Sabrine Amrani a perfectionné sa pratique du métier dans plusieurs centres dentaires montréalais. Celle qui a grandi dans l’est et qui y habite toujours ne voyait pas de meilleur emplacement que son quartier « chouchou », Rosemont, pour implanter la Clinique Havre Dentaire. « J’aime beaucoup ma communauté, j’encourage toutes les entreprises du coin. Quand j’ai vu la bâtisse se construire dans Angus, j’ai décidé que c’était le moment idéal d’ouvrir une clinique dans mon quartier. Et je me vois y rester jusqu’à ma retraite! »
Dans Rosemont, on retrouve déjà plusieurs cliniques dentaires, mais ce service manquait dans le secteur du Technopôle, explique Mme Amrani. La clientèle de la clinique est composée de professionnels et de résidents du quartier, auxquels s’ajoutent d’anciens patients qu’elle a traités ailleurs au fil des ans. « Je dirais que la majorité de mes patients sont des gens qui travaillent dans les alentours du quartier, où qui habitent dans Angus », précise-t-elle.
L’importance de la santé buccodentaire
Dentiste généraliste depuis 11 ans, Dre Amrani a complété un impressionnant parcours académique, qui comprend notamment des formations en orthodontie, sur les troubles articulaires et en implantologie. Pour la propriétaire de la Clinique Havre Dentaire, l’objectif premier est d’offrir une variété de soins de haute qualité. « On propose toute une gamme de services, comme la restauration, les couronnes, les ponts, les implants, le blanchiment, l’ajout de facettes ou encore des traitements orthodontiques avec la technologie Invisalign », énumère-t-elle.
Sabrine Amarni croit que les soins buccodentaires ne devraient pas être pris à la légère, car une visite régulière chez le dentiste permet également de détecter l’apparition de maladies parfois graves. « Il ne faut pas oublier que ce n’est pas seulement les dents qu’on regarde, mais aussi la santé générale. On vérifie toutes les structures, les tissus, et on regarde s’il y a des lésions qui pourraient être cancéreuses ou précancéreuses, par exemple. »
Des coûts qui font grincer des dents
Tous n’ont pas les moyens de payer chaque année pour ces examens et traitements jugés essentiels, et le coût élevé d’une simple visite de routine chez le dentiste en décourage plus d’un. À la Clinique Havre Dentaire, une certaine « détente financière » est proposée à la clientèle, puisque les frais des différents services offerts se basent sur les recommandations du Guide des tarifs et nomenclature des actes buccodentaires, publié chaque année par l’Association des chirurgiens dentistes du Québec.
« Les dentistes sont libres de suivre ce guide ou non, donc d’augmenter les prix. Moi, j’ai décidé de le suivre, parce que je pense que c’est plus juste pour tout le monde. Est-ce que ça coûte cher? Oui, définitivement. Mais d’un autre côté, les cliniques dentaires sont 100 % privées, n’ont pas de subventions, et les normes deviennent de plus en plus exigeantes. Donc, c’est à nous d’absorber les frais de stérilisation, d’équipements, du mobilier, de matériel et aussi les salaires qui augmentent avec la pénurie de main-d’œuvre », explique Sabrine Amrani.
Le nouveau Régime canadien de soins dentaires (RCSD), dont l’entrée en vigueur se fait progressivement depuis la fin de 2023, permettra de changer la donne pour les personnes moins fortunées qui n’ont pas accès à des d’assurances privées. Les cliniques dentaires ne sont toutefois pas dans l’obligation de s’inscrire au régime fédéral. Dre Amrani se dit quant à elle en faveur du RCSD, mais rappelle que des coûts sont tout de même à prévoir. « On a présenté le programme comme étant des soins gratuits pour tous, mais ce n’est pas vraiment le cas. Les gens pourraient avoir une différence à payer, tout dépend de leur situation. Pour les dentistes qui hésitent à s’inscrire au RCSD, je dirais que le problème se situe au niveau de certaines clauses qui pourraient éventuellement limiter leur autonomie, sur les plans de traitement par exemple. »
Pour la dentiste, l’important est surtout de réduire au maximum l’anxiété, qu’elle soit financière ou physique, qu’une visite chez le dentiste peut occasionner. Et cela passe par des interactions bienveillantes et un environnement empreint de sérénité. « Je veux que ma clinique soit perçue comme un lieu reposant où les gens se sentent plus calmes, rassurés et en sécurité », conclut-elle.