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24 février 2025Le député Mario Beaulieu souhaite que la réglementation sur la qualité de l’air soit respectée
Le Bloc Québécois et le député de La Pointe-de-l’Île, Mario Beaulieu, viennent d’émettre un communiqué visant à dénoncer le comportement d’une société de recyclage de métaux basée dans ce secteur. Il s’agit d’American Iron & Metal (AIM), qui se trouve à Montréal-Est et qui aurait « rejeté des BPC à un niveau supérieur à la norme de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) ». Le parti et le politicien souhaitent ainsi montrer leur appui « sans réserve (…) pour faire respecter la réglementation sur la qualité de l’air dans La Pointe-de-l’Île, qui compte plusieurs industries susceptibles d’émettre des substances toxiques » comme les BPC.
« On apprenait récemment que la société de recyclage de métaux AIM, située à Montréal-Est, a rejeté des BPC à un niveau supérieur à la norme de la CMM », indique le communiqué de presse émis par le Bloc Québécois. « Le député fédéral Mario Beaulieu a été mis au courant de cette situation très inquiétante il y a quelques jours et il appuie sans réserve les démarches pour faire respecter la réglementation sur la qualité de l’air dans La Pointe-de-l’Île, qui compte plusieurs industries susceptibles d’émettre des substances toxiques. »
« Ça doit être tolérance zéro quand la santé des citoyens est en jeu. Nous allons suivre cette situation de très près et tenir nos concitoyens au courant », a mentionné le député bloquiste. « C’est d’autant plus inacceptable qu’AIM n’en est pas à sa première infraction. Nous attendons avec impatience les résultats de l’enquête épidémiologique de la Direction régionale de santé publique de Montréal (DRSP). »
« La responsable de l’environnement au comité exécutif de la Ville de Montréal a précisé d’emblée qu’il est illégal de déchiqueter des BPC sur le site, », poursuit le communiqué. « La Ville a suspendu en 2024 un permis qui permettait à AIM d’utiliser un déchiqueteur de métal jugé problématique. AIM conteste cette suspension ainsi qu’un règlement de la CMM adopté en 2022 qui l’obligerait à capter les polluants atmosphériques émis dans le cadre de ses activités industrielles », termine le communiqué.