Photos : EMM

Une association pour les résidents de l’Île Ste-Thérèse

Les résidents de l’île Sainte-Thérèse ont annoncé le 5 août dernier la création de l’Association de la communauté de l’île Sainte-Thérèse (ACIST), un organisme sans but lucratif qui soutient la réalisation « d’un projet exemplaire de cohabitation, de protection et de conservation durable. »

L’île Sainte-Thérèse est située au sud-est de l’île de Montréal, face à l’arrondissement Rivière-des-Prairies−Pointe-aux-Trembles. Elle est rattachée administrativement à la municipalité de Varennes.

« Depuis de nombreuses années, les résidents de l’île travaillent à la protection et à la préservation de l’intégrité de l’île Sainte-Thérèse en collaborant à toutes les missions des divers organismes comme la SNAP, Comité ZIP Jacques-Cartier, Conservation de la Nature Canada, Canards illimités et autres. En plus de cela, chaque année, les résidents entreprennent eux-mêmes des corvées de nettoyage, en plus d’identifier et de rapporter aux autorités compétentes la présence d’espèces envahissantes ou des situations menaçant l’intégrité de l’île. Enfin, les résidents agissent comme guides lors des visites des représentants de ces organismes », peut-on lire dans le communiqué de presse de lancement.

Récemment, les résidents de l’île Sainte-Thérèse ont participé à différentes activités visant à proposer une vision pour l’avenir de cette île. Leurs commentaires et propositions ont toujours eu pour but de contribuer à l’élaboration d’un projet d’aire protégée et de paysage humanisé qui pourrait profiter à la collectivité, dit-on. C’est dans cette optique que, prochainement, les résidents devraient proposer bientôt une vision plus complète de l’île Sainte-Thérèse.

« Quand Jean Hayet dit Malo s’est établi sur l’île Sainte-Thérèse en 1667, avant même le seigneur et les communautés religieuses, il ne pouvait pas deviner que ses descendants y habiteraient à leur tour pendant plus de 300 ans. Louis Brien dit Desrochers non plus. Bon nombre de nos familles sont ici depuis des générations, explique Fannie Martin, porte-parole de l’ACIST. Nous tenons à contribuer activement à la protection de l’île, comme nous l’avons toujours fait, d’ailleurs. »

L’ACIST a mis en ligne un site Internet et une page Facebook.

www.ilesaintetherese.com

Vieille grange, un des vestiges du passé de l’Île Sainte-Thérèse.