Caroline Sauriol (Mission Unitaînés), Karine Boivin Roy (députée d’Anjou–Louis-Riel), Soraya Martinez Ferrada (députée d’Hochelaga-Maisonneuve et ministre du Tourisme du Canada), Benoît Dorais (vice-président du Comité exécutif de la Ville de Montréal), Pierre Lessard-Blais (maire de MHM), Isabelle Pépin (OMHM), Pierre Choquette (OMHM) (Courtoisie OMHM)

UNE CENTAINE DE LOGEMENTS ABORDABLES POUR AÎNÉS PRÉVUS DANS MHM

Un immeuble de 100 logements sociaux et abordables pour personnes âgées autonomes sera construit d’ici 2 ans dans l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve (MHM), grâce à un financement tripartite fédéral, provincial et municipal.

Ottawa et Québec, de concert avec l’organisme Mission Unitaînés et la Ville de Montréal, ont annoncé la création de cet immeuble de 6 étages qui représente un investissement de 23,5 M$ de la part des 2 paliers gouvernementaux. Le financement provient de l’Entente Canada-Québec concernant le Fonds pour accélérer la construction de logements (FACL).

À ce montant s’ajoute une contribution financière de la Ville de Montréal, qui cédera également le terrain, situé aux abords de la rue Notre-Dame Est, entre la rue Taillon et l’avenue Meese. Un don philanthropique de Luc Maurice, président du conseil d’administration de Mission Unitaînés, vient compléter l’investissement prévu. Au total, la construction du bâtiment s’élevera à environ 34 M$, selon l’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM).

Les chantiers devraient être complétés au printemps 2026. Au terme des travaux, c’est l’OMHM qui assurera la gestion de l’immeuble ainsi que le maintien du bâtiment à l’aide d’un fonds de prévoyance de 500 000 $ offert par Mission Unitaînés.« Les travaux à moyen et long termes se trouvent déjà financés dès le moment qu’on aura le bâtiment. [Ce fonds], c’est ce qui permet d’avoir des loyers situés entre 600 $ et 900 $ par mois. C’est vraiment un modèle exceptionnel », explique Pierre Choquette, directeur général adjoint au développement, stratégie et communications de l’OMHM.

L’office s’occupera également de la sélection des personnes qui y résideront. « C’est destiné à une clientèle de 65 ans et plus, qui reçoit le revenu minimum des régimes de pension, qui est autour de 25 000 $. Pour la sélection des locataires, on va travailler à partir des listes d’attente qu’on a, mais aussi avec les gens du quartier, afin de consolider les demandes qui existent sur les autres listes », ajoute M. Choquette.

L’édifice de 100 unités, qui sera construit à proximité du parc de la Promenade-Bellerive, proposera des loyers qui varieront entre 595 $ pour un studio et 900 $ pour un logement de 2 chambres. Les résidents pourront notamment profiter de stationnements pour triporteurs, d’une salle commune multifonctionnelle et d’une terrasse extérieure.