En mars dernier, nous vous faisions visiter le complexe locatif situé au 5600, rue Hochelaga, un imposant immeuble de 700 000 pieds carrés rassemblant sous un même toit des locaux commerciaux et industriels ainsi que des espaces de bureaux. C’est une véritable petite communauté qui y fleurit et EST MÉDIA Montréal s’est entretenu avec quelques-uns de ses locataires pour savoir ce qui fait de ce lieu un endroit unique dans l’est.

De prime abord, c’est l’accessibilité du complexe qui fait l’unanimité lorsqu’on interroge les locataires du 5600 au sujet des raisons de son attractivité. « On est super bien placés, à côté d’une autoroute, d’un tunnel. De plus, on est à côté d’un métro et il y a une station Bixi devant la porte. Donc, tout ça fait en sorte qu’on est très accessibles », souligne Patrick Salomon, propriétaire d’ACTN3. L’entreprise, qui propose des courses à obstacles de type « Ninja Warrior » ainsi que des activités de Parkour, est satisfaite de cette proximité avec les transports en commun, qui permet d’attirer autant les adultes que les enfants. Avoir une ligne de métro et d’autobus dans le secteur participe à en faire un lieu idéal pour une sortie en famille, ajoute M. Salomon.

ACTN3 propose des modules Ninja Warrior et du parkour pour adultes et enfants (Courtoisie ACTN3)

Spécialisée dans le transport et le déménagement commercial depuis 1974, l’entreprise Transports Lacombe a trouvé un endroit de prédilection au 5600, et vente également son positionnement géographique. « On est proche de toutes les grandes artères, de l’autoroute 25 et du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine. C’est très important pour nous », insiste Samuel Duchesne, gestionnaire de projets chez Transports Lacombe. Être à proximité des transports en commun facilite aussi l’accessibilité et augmente l’attractivité chez les employés, mentionne-t-il.

Pour la microbrasserie l’Avant-Garde, s’installer au 5600 représente une opportunité d’aller chercher une clientèle encore peu desservie à Montréal. « Il y a plusieurs avantages à être situés dans l’est. Premièrement, on est la brasserie la plus à l’est de la ville. Ça fait en sorte qu’on est devenu un lieu de rencontre pour plusieurs gens dans le secteur et pour plusieurs des locataires ici. Aussi, on a pignon sur rue et une grande terrasse, ce qui nous donne beaucoup d’attractivité », explique Renaud Gouin, président et co-fondateur d’Avant-Garde Artisans Brasseurs.

Enfin, pour le Carrefour Jeunesse-Emploi Mercier (CJE-Mercier), qui y a établi son Programme d’information sur le travail et la recherche d’emploi de Montréal (PITREM), se trouver au cœur d’un complexe où foisonnent une multitude d’entreprises et d’organismes s’avère être une véritable bénédiction. « Cela nous donne accès à un gros bassin d’entreprises, ce qui nous a permis d’y placer plusieurs de nos stagiaires », affirme Maryse Turgeon, directrice des services du PITREM. Le CJE-Mercier a trouvé un espace de prédilection pour promouvoir son programme dans la portion ouest du quartier. « On voulait avoir un meilleur accès à notre clientèle à l’ouest de la 25. Le 5600 était idéal pour installer un deuxième point de service, car on a pignon sur rue », précise-t-elle.

De grands espaces

Totalisant 700 000 pieds carrés, Le 5600 est un incontournable pour les entreprises qui nécessitent l’usage de grandes surfaces pour leurs activités. De plus, les plafonds de l’édifice, qui s’élèvent à certains endroits jusqu’à 35 pieds, sont prisés par les nombreux centres récréatifs et sportifs qui y sont installés. « Certaines de nos disciplines requièrent beaucoup d’espace à hauteur, notamment les trapèzes volants. On avait vraiment besoin d’avoir des plafonds de 35 pieds de haut pour cela », précise Carole Charbonneau, propriétaire de l’Académie de cirque de Montréal. Cette dernière affirme avoir attendu deux ans sur une liste d’attente pour obtenir son local. « On a appelé les administrateurs presque toutes les semaines! C’était vraiment l’endroit idéal pour nous », insiste-t-elle.

Les plafonds élevés du 5600 sont un élément incontournable pour des centres récréatifs comme l’Académie de cirque de Montréal (Courtoisie Académie de cirque de Montréal)

Même son de cloche de la part de M. Salomon, qui explique que pour la pratique du « Ninja Warrior », certains obstacles en hauteur n’auraient pas pu être construits ailleurs. « On a des murs inclinés qui font 18 pieds de haut. Juste avec ça, c’est difficile de trouver des locaux qui sont capables d’accommoder ce genre de spécifications. C’est sans compter qu’il faut calculer des espaces supplémentaires au-dessus du mur, afin que les participants puissent grimper au sommet et s’y tenir debout. Avoir des plafonds si élevés nous a permis de construire un des murs de « Ninja Warrior » les plus élevés au Canada », affirme le propriétaire d’ACTN3. Il a lui aussi attendu patiemment, quatre ans plus précisément, pour obtenir son local. « Ça allait de soi qu’on devait s’établir au 5600. »

Spécialisée en transport et logistique, l’entreprise Transports Lacombe loue 30 000 p2 d’espaces au complexe du 5600 (Emmanuel Delacour/EMM)

Pour des entreprises spécialisées en transport et logistique, s’établir dans le complexe était tout naturel, explique M. Duchesne. « Transports Lacombe fait du déménagement commercial et institutionnel. Ce sont des entreprises, mais aussi des établissements comme des hôpitaux qui font appel à nos services », explique-t-il. Cela exige d’importants espaces d’entreposage. Ainsi, la compagnie, en plus d’avoir accès à une grande surface de stationnement pour ses camions, loue environ 30 000 pieds carrés de superficie et profite des plafonds élevés pour maximiser ses espaces d’entreposage.

Pour les brasseurs de l’Avant-Garde, avoir accès à 16 600 pieds carrés a ouvert la porte à une croissance rapide de l’entreprise. Utilisant d’abord les espaces de Glutenberg, aussi située au 5600, Avant-Garde s’est par la suite établie elle-même dans le complexe afin de brasser sa bière dans ses propres cuves. « C’est M. Jacques Dupras, administrateur du 5600, qui nous a ensuite proposé d’ouvrir un restaurant », raconte le président et cofondateur de la microbrasserie. En effet, quelque temps après avoir inauguré ses cuves, le brasseur a obtenu son permis pour opérer un four à bois et y cuit désormais sa propre pizza. Avec ses grands espaces, le restaurant peut d’ailleurs 200 personnes à l’intérieur… et c’est sans compter les places sur sa terrasse!